samedi 11 juillet 2015

Petit rêve avant qu'il ne s'en aille...

J'ai peut être déjà trop tardé à le coucher par écrit celui-là.

Je suis chez moi (qui n'est pas lez chez moi réel, mais le sentiment d'être chez soi est présent dans le rêve), dans un appartement en hauteur. Il y a du monde avec moi, peut être des amis ou de la famille, mais je sais qu'il y a une certaine agitation à coté : sans doute un repas.
J'ai en tête que je dois repasser le bac, malgré mon diplôme déjà obtenu de longue date. Ceci m'angoisse.
Je vois passer des jeunes courir sur mon balcon, ils sautent de balcon en balcon, comme des yamakasis. Je trouve ça stupide et dangereux, je sors sur le balcon pour leur faire la chasse; comme on chasserait des pigeons. Ils s'enfuient rapidement et disparaissent à l'angle de l'immeuble, je ne suis même pas sûr qu'ils m'aient entendu.


La soirée se poursuit, je relativise l'angoisse du bac en me souvenant comme c'est facile, qu'il ne s'agit que d'études simples...
Un autre groupe de jeune passe sur le balcon : je frappe un grand coup sur la porte vitrée, ça les effraie : un d'eux manque de se rater en prenant son élan, ils me voient et se sentent penaud et coupables. Certains veulent faire demi-tour, d'autres veulent continuer.
Je les observe de loin, je me recule dans la pièce, sombre, je suis isolé. Je les vois mais eux ne me voient plus. J'observe la scène.
Une fille décide de faire demi-tour. Elle s'élance et rate sa réception, son pied se retrouve coincé dans un barreau, elle se raccroche comme elle peut avec ses bras. Les autres la voient et essayent de lui venir en aide, de l'encourager. Je la sens paralysé par la peur, et malgré tout je la regarde, je crois que dans mon rêve j'étais cynique. En tout cas, je n'esquisse aucun geste dans sa direction, je reste dans l'ombre, à observer la scène, peut être même à me réjouir de voir ces inconscients payer leur bêtise. Je sais que je suis protégé dans l'obscurité de la pièce. Soudain, je vois dans ses yeux qu'elle n'y arrivera pas, ses mains lâchent, elle le comprend. Et je la vois tomber, sans cri je crois, comme dans un film, comme si j'étais juste au-dessus d'elle. Mon immeuble semble d'une hauteur infinie, elle tombe et flotte presque, à se faire balader par le vent dans sa chute.
Je me sens perturbé d'avoir vu un personne mourir sous mes yeux, l'impression et le malaise persistent au réveil.

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