samedi 31 octobre 2015

Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes, tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance

Citation de Charles Bukowski ce soir, pour terminer le mois :)
Le diagnostic est posé, voilà la source des problème, en voilà une en tout cas.

Attention, une lecture rapide pourrait faire croire à une apologie du doute : quelqu'un qui prêche pour sa paroisse et s'attribue de fait l'intelligence. Ceux là seront peut être sûrs d'eux dans cette lecture d'ailleurs :)

La pensée de l'auteur est tout autre, et simplement pragmatique.

vendredi 30 octobre 2015

La fin de la magie marque le début de l'action

Tiré d'un passage du film 2 automnes 3 hivers.

L'idée étant que nous commençons généralement tous par un état enfantin : nous voyons une certaine magie dans les choses, dans la vie. Ceci est particulièrement vrai pour l'amour, mais s'applique aussi à la vie en générale.
Nous commençons tous par idéaliser les relations amoureuses : le coup de foudre, l'âme sœur, l'entente parfaite, l'amour éternel.
Le piège derrière cette pensée est double.

jeudi 29 octobre 2015

Etre sujet, c'est être presque tout pour soi, et presque rien pour l'univers

Citation d'Edgar Morin, tirée de son livre Introduction à la pensée complexe.

Le passage, et cette citation, résume en quelques sortes ma pensée égoïste, ou plutôt égocentrique. Il ne faut pas nier cette facette de notre personnalité, sans pour autant devenir un connard fini bien entendu : mais c'est un fait : nous sommes le centre de notre monde. L'accepter permet de mieux appréhender notre vie, et notre place dans ce monde.

Nous sommes le centre de notre monde, et non pas nous sommes le centre du monde. La frontière entre égocentrisme et bêtise est là.
Chacun est son propre monde : il en est le début, il en sera la fin. Nous sommes donc quasiment tout pour nous mêmes, pour notre subjectivité, notre conscience, nos sentiments, nos expériences...
La seule chose qui nous échappe, c'est ce qui est hors de nous : nous sommes la source de notre être, de nos sentiments, et le monde extérieur, qui nous échappe, en est la cause. Dans cet univers extérieur, nous sommes rien, ou presque. Nous sommes une poussière.
Voila le paradoxe de nos vies.

mercredi 28 octobre 2015

Les effets de l'écriture mélancolique

Étonnante expérience rapportée dans La force des émotions (François Lelord et Christophe André)

Prenez deux groupes de personnes, demandez à l'un d'écrire à propos de l'événement le plus douloureux de leur vie. Il faut que cet exercice soit fait avec suffisamment de sérieux et d'implication : la phase d'écriture doit donc durer un certain temps (15 minutes pour l'expérience) et être répétée pour faire effet (4 jours de suite pour l'expérience).
Le groupe témoin s'astreindra au même exercice d'écriture, mais sur des sujets libres.

Qu'observe t'on?
A court terme, après l'écriture, on voit le résultat attendu : les personnes du premier groupe sont davantage tristes et abattues. On décèle même des signes physiques de malaise : la pression artérielle est plus élevée.
A court terme on est donc dans le morfond, la rumination, la mélancolie.

Mais quatre mois plus tard, on observe d'autres résultats !

mardi 27 octobre 2015

Pardonnez aux autres, pas parce qu'ils méritent votre pardon mais parce que vous méritez la paix

Citation apparemment de Wild Woman Sisterhood (pas d'autre source trouvée en tout cas).
Je pensais l'avoir déjà mise sur ce blog tellement elle m'avait frappée, mais non, j'ai été fainéant :) Voilà la chose réparée.

Encore une fois, il est question de renverser le point de vue habituel, de le dépasser (ou de le transcender pour ramener une notion qui m'est cher).
On passe toute notre vie à croire que le pardon est un acte du cœur, qui permet à l'autre de se sentir mieux, de se déculpabiliser, que c'est la réponse du bien au mal.

lundi 26 octobre 2015

Tourne-toi vers le soleil, l'ombre sera derrière toi

Proverbe maori ce soir.

Le remède est toujours là et simple : tourner le dos à ses problèmes n'est pas la solution prônée. C'est au contraire sans doute un moyen de les renforcer, de les fixer dans son inconscient.
Par contre, se tourner vers autre chose, de positif, a comme premier effet, de manière mécanique et systématique, de déposer nos problèmes derrière nous.
La démarche n'est pas la même : on ne cherche pas à oublier, mais on cherche quelque chose qui nous fera oublier...

Il n'y a plus qu'à trouver le soleil, ou l'attendre lorsque nous traversons la nuit...

dimanche 25 octobre 2015

Il y a ceux...

Il y a ceux qui embellissent la vie : ils savent y apporter leur touche personnelle, leurs goûts, pour la rendre simplement plus belle, plus colorée, plus joyeuse. Ils ont pour muse la beauté et la suivent au quotidien.
Il y a ceux qui rêvent la vie : ils croient suffisamment en leur rêve pour ne pas écouter tous les autres qui leur disent que c'est impossible. Ils sont plein d'énergie, leur rêve devient une passion communicante, autour de laquelle s'articule la vie.
Il y a ceux qui illuminent la vie : leur présence est comme un rayon de soleil, elle change l'ambiance, leur sourire rayonne et se propage instantanément.

jeudi 22 octobre 2015

L'étrange équilibre entre bien et mal

Qui n'a jamais trouvé profondément injuste les oppositions entre bien et mal?
Le mal ayant pour lui bon nombre d'avantages : sans moral, sans conscience, sans regret, sans pitié il est sans limite et pour lui tous les moyens sont bons.
Il n'est soumis à aucune règle, aucune morale et aucun fair-play. Pour lui, rien ne mérite le respect.
Là où son adversaire se demandera sans cesse si la fin justifie les moyens, lui ne se posera pas la questions, et n'hésitera pas à agir en cas de dommages collatéraux.

Imaginez un match de foot où les 2 équipes ne sont pas soumises aux mêmes règles : la première doit respecter les règles habituelles, doit respecter son adversaire, doit être fair-play, et la seconde est libre, au moins dans la mesure où elle ne se fait pas prendre : possibilité de se doper, de corrompre adversaire et arbitre, jeu violent.
Bienvenue dans le monde réel.

Le déséquilibre est donc énorme, et on peut donc se demander comment se fait il que le mal n'ait pas encore gagné...

lundi 19 octobre 2015

Les sources de la colère

Suite à je ne sais plus quelle lecture ou discussion, j'en suis venu à m'interroger sur les sources de ce sentiment primaire : la colère.
L'article, je crois, ne citait qu'une unique source : le sentiment d'injustice.

dimanche 18 octobre 2015

Simple, compliqué, et complexe

Librement inspiré de l'Introduction à la pensée complexe d'Edgar Morin, voici ma petite réflexion sur le sujet et la définition de ces termes.

Le simple est ce qui peut se décider sans ambiguïtés et rapidement. Pas besoin de raisonnement pour décider si une chose simple est vraie ou fausse. En première approche, nous baignons dans un monde simple : les objets sont simplement définis, les mathématiques de bases sont simples (simples calculs...).

Le compliqué est simplement le fruit d'un raisonnement comportant un certain nombre d'étape et se basant ainsi sur plusieurs éléments simples. Tout ce que nous construisons est compliqué : que ce soit un moteur, un meuble ikéa, un puzzle, ou une démonstration mathématique. Le compliqué peut être vu comme la somme des parties.

Le simple et le compliqué sont déterministes : on détermine à coup sûr, avec plus ou moins de temps et d'effort la véracité de ces choses.

Pour le complexe, ça se complique :)