mercredi 29 avril 2015

A mon enterrement...

J'aime bien ce titre de chanson, paradoxe ambulant. Bref, l'idée a été relancée par un film : une belle fin.
Qui pense à son enterrement? Tout le monde doit y penser, reste à préciser la fréquence et les pensées. Entre obsession et pensée passagère, on doit trouver de tout, certains n'y pensent peut être que lorsque la fin approche, d'autres alors qu'ils sont encore jeunes, très jeunes. L'idée étant là de s'interroger sur deux éléments : le nombre de personnes présentes et l'éloge funéraire.

mardi 28 avril 2015

Les manières de faire un deuil

Petite réflexion qui m'est venue récemment.
Je me suis aperçu qu'il y a au moins 2 manières de faire son deuil, de quoi que ce soit.

En fait, soit on accepte la perte, et on passe à autre chose. La perte ne devient qu'un souvenir, qui petit à petit s'efface.
Soit on accepte l'idée de vivre constamment avec le poids de cette perte, on accepte que ce poids fasse partie de notre vie, on ne le rejette plus, on le fait sien, on l'embrasse.

dimanche 26 avril 2015

Aplanissement des valeurs

Notre époque écrase tout, et les "valeurs" en font les frais aussi. A se faire écraser, on aplanit tout, on met tout au même niveau. Le rouleau-compresseur est en marche, est a plusieurs moteurs.

La sur-abondance d'informations crée en premier lieu un océan informe, où tout se mêle. L'important comme le superflu. Nous sommes noyés sous l'information, elle n'est plus triée, hiérarchisée, tout est accessible mais plus rien ne ressort. L'information n'est plus dictée par son importance, sa pertinence, et surtout pas par son décryptage, mais par son audience, son pouvoir d'attraction. Les chaînes d'info continue en sont un exemple, où on se jette sur les sujets à la mode pour les rabâcher. Rigolo aussi de voir comment l'avis du quidam moyen est de plus en plus mis en avant : la parole de l'expert n'intéresse plus, on veut de la proximité.

lundi 20 avril 2015

L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit

Citation d'Aristote ce soir, pour reprendre un peu de sagesse :)
Où il repositionne les valeurs philosophiques antiques, toujours d'actualité.

dimanche 19 avril 2015

La défense la plus sûre contre la tentation, c'est la lâcheté

Les citations vont souvent par deux avec moi -encore une de Mark Twain-, normal car après en avoir découvert une, j'en cherche d'autres du même auteur.
Des citations sur la tentation, on pourrait en trouver des tonnes, celle-ci est sans doute moins connue.
Formule suffisamment alambiquée pour qu'on ne distingue pas à la première lecture où se trouvent le bien et le mal. La tentation est associée historiquement au Mal, mais généralement les auteurs ont font plutôt l'apologie : ils y voient sans doute le côté libérateur de la tentation. On brise des règles, des attentes, on prend des risques pour braver un interdit, qu'on présuppose injustifié, voire injuste.

mardi 14 avril 2015

Tout ce dont nous avons besoin pour réussir dans la vie est l'ignorance et la confiance

Citation qui sonne mieux en V.O. :
All you need in this life is ignorance and confidence, then success is sure
de Mark Twain. Ce qui renforce au passage l'opinion selon laquelle la langue (dé)forme la pensée. Nos pensées et nos constructions mentales ne sont pas les mêmes suivant les langues. Le langage influence la pensée, et la langue est une composante du langage.

Bref, passons et revenons à la citation.

dimanche 12 avril 2015

L'héritage (suite) et les personnes morales

Suite de la réflexion sur l'héritage, après le cas individuel, le cas des entreprises : et c'est là que nous nous apercevons que nous avons créé de nouveaux monstres.

A l'origine, l'entreprise était l'oeuvre d'un unique homme, d'un artisan. L'entreprise et l'homme ne faisaient qu'un, facile à suivre.
Puis l'entreprise est devenue rapidement familiale. Mais au début, l'entreprise se confondait avec la famille : si la famille s'arrête, l'entreprise aussi. La seule richesse de l'entreprise était ses composantes. La transmission était simple et sans doute assimilée à l'héritage individuel. Jusqu'ici, tout va bien.

dimanche 5 avril 2015

Trois rêves en un

La nuit a été chargée, triple rêve hier !

Je suis dans un endroit qui ressemble à un sous-sol d'église, ou des souterrains : sombre, des murs épais, avec de grosses pierres apparentes, le sol doit être en terre, il n'est pas lisse. Je ne sais plus ce que j'y fais, ou ce que je recherche dans cet endroit. Il y a une atmosphère religieuse, mystique.

vendredi 3 avril 2015

Le risque est l'ennemi de la mélancolie

Citation entendue au détour d'un débat télé, incapable d'en rapporter l'auteur :/ On va la ranger du côté des anonymes.
Comme souvent avec les citations, une fois formulée, elles ne sont qu'évidence.
Le divertissement est le meilleur moyen de sortir de la mélancolie : se changer les idées, voilà la solution, oublier sa torpeur, arrêter de ressasser ses idées noires...
Sauf que, lorsque c'est fait artificiellement, à moins de se découvrir une passion, un intérêt profond, on risque de garder conscience que tout ceci n'est qu'un stratagème pour s'auto-manipuler.. et du coup, tout tombe à l'eau.
Mais le risque est un divertissement particulier.

jeudi 2 avril 2015

Rêve de l'attaque du poisson détective

Bon, le titre est pas tout à fait fidèle à mon rêve, mais c'est plus joli comme ça.

Bref, je suis chez moi, sous une couverture, sur un canapé ou dans un lit, je me souviens plus trop.
Je prends un livre policier et l'attaque. Je suis sur un passage où le héros, un détective, parle de sa cicatrice au pied : obtenu à cause d'une espèce de poisson ventouse.
Puis je sens comme un gêne au pied : je sors ma jambe de sous la couverture et découvre un petit poisson ventouse. Il a un autre nom dans mon rêve, à base de raie peut être, le nom complet est resté dans les limbes... Il doit faire dans les 15/20 centimètres, il est accroché à ma cheville, sur l'os de la malléole, coté extérieur du pied gauche..