mercredi 31 décembre 2014

Même si la vie n'a pas de sens, qu'est ce qui nous empêche de lui en inventer un?

Heureuse citation, trouvée par hasard, tirée de Alice aux Pays des Merveilles de Lewis Caroll.

Un petit mélange de de cynisme et de nihilisme, renversé par une espièglerie qui prête à sourire, mais qui au final est tout à fait sérieuse.

mardi 30 décembre 2014

Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse

Proverbe arabe et motivant ce soir, pour se rappeler que tout dépend de notre point de vue, de notre degré de motivation. Proverbe magnifique de symétrie et de contre-pied.
Ce qu'on peut considérer comme une cause extérieure à notre motivation n'est en fait qu'une conséquence de celle-ci. Les choses ne viennent pas de l'extérieur, elles prennent naissance à l'intérieur.

vendredi 26 décembre 2014

mercredi 17 décembre 2014

Rémunérations des acteurs économiques (suite)

Je poursuis ma série économique...
Voyons maintenant les raisons de la rémunération et surtout leurs conséquences pour les différents acteurs : travail, capital, propriété, état et nature.

mardi 16 décembre 2014

Un nouveau rêve

Je suis à vélo, en train de rentrer chez moi depuis la petite ville à coté.
Je peste contre des voitures qui font n'importe quoi, me bloquent le passage, me font des queues de poisson, je râle aussi contre des cyclistes qui me ralentissent.

dimanche 14 décembre 2014

On pardonne plus facilement les actes que les paroles

Étrange paradoxe, vu qu'on ne fait qu'entendre que les paroles s'envolent, que seuls les actes comptent.
Mais ce qui est vrai pour les actes positifs ne l'est pas pour le négatif. Le ressenti est totalement contraire.

samedi 13 décembre 2014

Rémunération des acteurs économiques

Maintenant que j'ai vu les 5 principaux acteurs de l'économie, reste à les comparer : travail, propriété, capital, état et nature.

J'ai envie de raisonner par l'extrême pour tenter de mettre à jour certains ressorts. En imaginant  tour à tour pour chacun de ces acteurs sa disparition en tant qu'apport à l'économie, puis la suppression de sa rémunération.

mercredi 10 décembre 2014

Capitalisme et partage des pouvoirs

Avez vous déjà essayer de définir le capitalisme? Avez vous déjà tenter de chercher sa définition?

C'est étrange, mais comme de nombreuses notions, on a du mal à les définir ou à trouver des définitions qui nous semblent acceptables. On pourrait croire que ce terme qui gouverne notre vie est bien défini, avec des contours nets, mais non, pas du tout.

Bref, tentons une définition :)

Le capitalisme c'est donner du pouvoir au capital, et en même temps le récompenser.

lundi 8 décembre 2014

L'homme économique

Ainsi, par son modèle capitaliste, la société actuelle essaye de forger l'Homme économique pour le rendre compatible avec son modèle.
Cet homme doit être doué de raison, au sens Capitaliste du terme. Il doit donc, de par ses choix économiques, chercher à optimiser sa situation personnelle.

Ne cherchez plus ! On l'a notre explication de la dérive actuelle de la société, de nos pertes de valeurs (en tout cas on en a une).

dimanche 7 décembre 2014

La raison économique

Petite explication de texte (et critique) de la raison dans les principes économiques, toujours suite à la lecture de Paul Jorion.

Historiquement, la raison est définie par les philosophes de la Grèce antique comme la capacité à produire un raisonnement cohérent : produire de vrai à partir du vrai (ou produire du faux à partir du faux d'ailleurs, mais de manière cohérente, justifiée).

samedi 6 décembre 2014

Un peu de timidité

J'étais tombé sur un article intéressant sur la timidité, mais je l'ai perdu... ça m'apprendra à ne pas noter les choses plus rapidement.

Bref, après l'introversion qui est une sorte de besoin de se retrouver seul pour se retrouver, se reposer, retrouver son énergie, attaquons un peu la timidité. La timidité n'est pas un besoin, mais une crainte, c'est un mouvement de protection visant à se protéger du regard des autres, de leur jugement, ou plutôt de l'idée que nous nous faisons du jugement des autres. Le timide est un peureux.

jeudi 4 décembre 2014

Les subprimes selon Paul Jorion

Petite autopsie de la crise des subprimes selon Paul Jorion, l'homme qui a vu venir la crise avant les autres (et il n'était pas seul)

La crise des subprimes serait avant tout dû à une erreur scientifique, ou plutôt à l'abandon de l'approche scientifique dans les sciences économiques.
Je savais déjà que l'économie n'avait rien d'une science (telle qu'elle est pratiquée en tout cas), mais là j'en ai la preuve, ou du moins un indice de poids.

Petit rappel vulgarisateur pour commencer : les subprimes sont les prêts à risque accordés à des ménages dont on doute de la capacité à rembourser correctement, pleinement et en temps en en heure la somme emprunter. Ces subprimes sont ensuite regroupés, titrisés. Ce qui est drôle, c'est que le revenu généré par ce titre, par cette action, est basée sur le taux d'emprunt : donc plus l'emprunt de base était risqué, plus le revenu de ce titre était élevé. Il y a une certaine logique derrière tout ça, mais malheureusement, en passant sous la forme de titre, on a perdu la notion de risque.

La notion de risque était présente au début, mais la complexification du titre a suffit à perdre en chemin les économistes, trop éloignés de la réalité. Ils ont bâti leurs modèles non pas sur la connaissance du réel, mais sur leurs connaissances empiriques : ils se sont rendu compte que finalement les prêts à risque étaient quasiment toujours remboursés -normal dans une économie en expansion, soutenu par des politiques ou des bulles spéculatives. Cette réalité de surface a pris le pas sur les explications plus profondes, et donc petit à petit la notion de risque a disparu, les provisions pour palier ce risque ont fondu, elles étaient elles aussi revendues, réutilisées pour faire plus d'argent, plus vite. Et voilà comment la finance perd tout lien avec le monde réel, en modifiant ses modèles en se basant sur des épiphénomènes qui l'arrange, en adoptant un point de vue biaisée, ou myope.

Cette disparition du risque a même été justifiée par des théories économiques. En regroupant les personnes à risques, les économistes y ont la logique d'une assurance mutualiste : si un emprunteur ne peut pas rembourser son prêt, alors les autres prendront le relais, paieront pour lui. Sauf que ces économistes auraient mieux fait de voir les conditions d'utilisation de telles pratiques : ça ne marche que lorsque le risque est minime, calculé et apparaît de manière indépendante chez les individus. Si tout le monde est touché par le même risque en même temps, alors les assurances s'écrouleront (et c'est bien pour ça que les assurances ne marchent pas dans des circonstances exceptionnelles telle que la guerre) or c'est exactement ce qu'il se passe en économie lors des récessions. Lorsque l'économie stagne, c'est un risque global de voir des emprunts de particuliers non remboursés qui apparaît, ce n'est plus un risque marginal, individuel et exceptionnel dû à une maladie ou à un accident. La finance cherche à s'appliquer sans cesse des modèles scientifiques issus d'autres domaines, sans justifier que ceux-ci s'appliquent aussi à ce domaine dont les règles de base sont différentes. Ceci permet à la finance de revêtir des habits de science, sans en avoir la justesse.

Mais que faisaient les régulateurs face à ça? Bah malheureusement ils confortaient tout le monde dans cette vision. Eux aussi économistes, ils se laissaient dépasser par les événements, ne cherchant pas à comprendre le fonctionnement immanent des titres, ils préféraient eux aussi se concentrer sur les analyses superficielles, les tendances et résultats obtenus. La seule chose que les agences de notation contrôlaient était le fait que tout le monde utilisait le même modèle. Lorsque tout le monde fait la même erreur, alors elle ne fausse pas la concurrence, l'erreur est alors acceptée et même plébiscitée par le système. Trop de personnes ne savent plus ce qu'elles font, la valeur des choses, et ne s'y intéressent plus, mais s'intéressent seulement aux effets, aux premiers effets, à court terme, superficiels.

Et donc, on s'est retrouvé avec quoi? Des titres super rentables (indexés sur les taux d'emprunt des ménages à risque) jugés par tous comme ayant un risque très faible. Un risque plus élevé aurait pu sauver la mise en diluant les effets de la catastrophe annoncée, mais le risque faible a attiré les gros investisseurs, les fonds d'investissement et les banques. Ça aurait presque pu être drôle et ironique de voir les banques prises à leur propre piège (elles créent des titres basés sur des engagements à risque qu'elles ont prises, et se précipitent sur ces mêmes titres oubliant le risque qu'il y a derrière !) si tout ceci n'était pas aussi criminel, et si au final les états et les peuples n'avaient pas du se précipiter au chevet des banques pour les secourir.

Bref, les sciences économiques m'ont toujours fait rire à se baser sur des principes irréalistes tels que la concurrence parfaite et la rationalité des acheteurs, et là on aperçoit une autre facette, toute aussi simpliste, fausse, et malheureusement dangereuse...

PS : ceci ne représente que ma compréhension de P. Jaurion, je ne peux que vous inviter à le lire pour vraiment comprendre ses idées...