vendredi 28 août 2015

Mauvais cocktail sociologique

Les temps sont durs, les perspectives offertes par la société ne sont pas attirantes pour la grande majorité, la société se dévoile de plus en plus inégalitaire, voire corrompue.
L'espoir de l'ascenseur social s'est doucement évaporé jusqu'à ressemblé à un ancien mythe.
La valeurs éducatives d'antan ne sont plus au goût du jour, on pourrait presque croire à la fin de la morale, du respect, du sens de l'effort et des responsabilités. On est de plus en plus égoïstes, exigeants et centrés sur le présent. La vie même perd de sa valeur et est vue comme un jeu, la légèreté s'est emparée de tout : YOLO !

mercredi 26 août 2015

Théorie de l'attachement

Tout bébé a un besoin vital d'attachement. Le contact humain et social est primordial dès le plus jeune âge, sans doute parce qu'il permet à l'enfant de disposer de repères et lui garantie une certaine sécurité, une certaine stabilité.
Le comportement de la mère, ou plutôt du "donneur de soin" va fortement influencer la réaction émotionnelle et comportementale de l'enfant. Forcément, toute relation se joue à deux, il y a toujours auto-influence, et comme pour la gravité et les planètes, le plus fort influence davantage le plus faible.
Globalement, il ressort 4 schémas type :
- l'attachement secure
- l'attachement évitant
- l'attachement ambivalent ou résistant
- l'attachement désorganisé

lundi 24 août 2015

Violence dans les médias : le débat est terminé

C'est par ces mots que commence un communiqué de l'association américaine de psychiatre, de 1998, même son de cloche chez les pédiatres, dès 1995 (tiré de La force des émotions de François Lelord et Christophe André, d'ailleurs tout l'article de ce blog en est tiré plus ou moins directement...)
En fait, il n'y a plus de débats, tellement il y a eu d'études sur le sujet. Ces communiqués ne se faisaient que l'écho de toutes ces études. Et pourtant, personne n'y croit...

mardi 18 août 2015

L'effet témoin (le syndrome du spectateur)

Encore une petite expérience de psychologie sociale comme je les aime.

Il semblerait que lorsque nous sommes témoin de la mise en danger d'autrui, notre comportement ne soit pas simplement dicté par notre conscience ou notre moral, mais en partie par le contexte. Plus il y a de témoins de la scène, moins il y a de chance que quelqu'un intervienne.
Et malheureusement, l'histoire dispose de quelques exemples : noyade, meurtre, viol... ou même simple chute, voire une simple incivilité.

jeudi 13 août 2015

L'effet exponentiel

Petite réflexion suite à un reportage, pour mieux illustrer les effets induits par les accroissements exponentiels.

D'abord, l'exemple repris de l'émission télé. Tout le monde connait l'histoire des nénuphars qui doublent leur surface occupée dans un lac tous les jours. Le premier jour, j'ai un nénuphar, le second, 2, le 3eme : 4 et ainsi de suite... Et tout le monde sait répondre à la question suivante : si au bout de 100 jours le lac est couvert de nénuphar, alors quand est ce que les nénuphars occupaient la moitié du lac? Et la réponse : au 99ème.
 L'effet est même accentuée si on augmente la durée : s'il fallait 1 000 jours pour recouvrir le lac alors il en fallait 999 pour en recouvrir la première moitié. Il a donc fallu un seul jour pour reproduire ce qui a pris 999 jours pour commencer !
Mais ce n'est pas encore ça qui est le plus surprenant, attendez la suite. L'exemple tel qu'il est posé là ne permet pas de saisir la dimension du problème.

mercredi 12 août 2015

A quoi sert l'éducation?

Question entendue comme ça, en passant, ou en zappant...

La question mérite de s'y attarder, et plus encore la réponse chacun.

Il y a toujours eu les cancres et les nihilistes : pour eux l'éducation ne sert juste à rien. C'est une perte de temps dans notre courte vie.

Il est probable que de plus en plus de personnes voient à travers l'éducation un apprentissage, permettant de se hisser dans la société, d'obtenir un bon diplôme, puis un bon job et une bonne situation, confortable permettant ensuite d'assouvir ses désirs. Ce sont des utilitaristes, qui ne donnent une valeur au chose qu'au travers de leur utilité. Le capitalisme nous pousse à adopter ce regard je pense.

Il y a ceux pour qui l'éducation est un moyen de forcer la curiosité : on se frotte à tous les domaines, on les découvre, on éveille l'intérêt et la curiosité de chacun...

dimanche 9 août 2015

Les rapports homme femme vus par l'évolution

L'évolution n'est qu'une théorie. Non pas que je veuille mettre en avant une explication religieuse, mais juste pour relativiser les conclusions que cette théorie nous amène à penser.

Bref, l'évolution d'une espèce est toujours partagée entre 2 tendances opposées.
La première consiste à se reproduire peu, mais à faire en sorte que sa progéniture ait de grandes de survie. La seconde, opposée, consiste à se reproduire massivement, quitte à essuyer de nombreuses pertes. On retrouve l'opposition classique : qualité contre quantité.
La première voir aura comme inconvénient une faible population et une faible diversité : pas évident de résister à un problème de grande ampleur dans ces conditions. Et la seconde s’investira peu dans la génération suivante, un peu comme si la quantité nivelait la qualité par le bas.

Pour l'espèce humaine, Dame Nature a construit un drôle d'équilibre : les femmes adoptent la première voie, et les hommes la seconde. L'équilibre se fait nécessairement à la rencontre des deux, le procédé est très ingénieux je trouve !

samedi 8 août 2015

Les faux souvenirs...

J'avais déjà entendu parler de ce phénomène étrange pour expliquer notamment des souvenirs implantés par des psy dans la tête de leurs patients, sans même le faire exprès (on peut au moins leur laisser le bénéfice du doute). Dans un registre plus machiavélique, on a sans doute les sectes qui utilisent aussi ce procédé pour mieux contrôler leurs membres...
Mais je viens de tomber sur une expérience d'une université de Washington qui illustre bien mieux cette faculté qu'on a tous à se créer des faux souvenirs... avec une facilité déconcertante.

mercredi 5 août 2015

Le bonheur en six questions

Tiré du livre La force des émotions de François Lelord et Christophe André (comme quelques articles précédents d'ailleurs...)

Six questions pour remettre le bonheur au centre de sa vie,
six questions qui au final peuvent déranger par rapport à ce qu'elles nous apprennent sur nous et notre quête,
six questions à garder en tête,
six questions sur lesquelles revenir régulièrement pour se retrouver...

- Aujourd'hui, qu'est ce qui pourrait vous rendre plus heureux?
- Ce qui pourrait vous rendre plus heureux est il probable ou réalisable?
- De quelle catégorie se rapproche le plus votre idéal de bonheur?
- Quels ont été les moments les plus heureux de votre vie?
- Quels ont été les moments de bonheur que vous avez gâchés?
- Ce qui pourrait vous rendre le plus heureux dépend-il de vous?

mardi 4 août 2015

Ne souhaite pas que la vie soit plus facile, souhaite d'être meilleur

Citation de Jim Rohn, tirée d'un site qui devrait devenir une montagne d'inspiration pour moi : http://lesbeauxproverbes.com/. A moi de ne pas abuser de cette source d'inspiration facile...

Bref, certaines citations sont suffisamment claires pour ne pas subir des explications, mais tant pis pour elles si elles passent entre mes mains :) Je ne cherche pas à les expliquer, bien entendu, juste à me les approprier en les tournant dans tous les sens, voire en les démontant, pour mieux les comprendre...

Celle-ci nous offre un miroir de notre comportement : habituellement nous nous plaignons du monde extérieure : des conditions défavorables, des autres, de la malchance. Nous sommes le centre de nos vies, c'est un fait, mais ce n'est pas une raison pour devenir orgueilleux et ne pas se remettre en question.