mercredi 22 mai 2013

S'il y a une solution, pourquoi s'inquiéter? S'il n'y a pas de solution, pourquoi s'inquiéter?

Citation de je ne sais pas qui !! Paroles prêtées a Bouddha, au Dalaï Lama, à Gandhi, voire simple proverbe tibétain. La provenance importe peu en fait, si ce n'est pour rendre à César ce qui lui appartient :)

Sagesse asiatique, ou indienne plutôt, qui rappelle et dénonce l'agitation des hommes, leurs vaines angoisses. Paroles réconfortantes qui permettent de relativiser et de voir la vie de manière englobante, de prendre du recul, de la distance, et de communier donc... Vision très orientale de la vie.

L'occident met davantage en avant la recherche de la solution : qu'il y en ait une ou pas, peu importe, il s'agit de le déterminer, de chercher la solution ou l'absence de solution. Si le chemin importe autant que le but, alors cette recherche est sens... et n'est pas vaine.

Elle ne doit simplement pas nourrir d'angoisse, la réunion des 2 modes de pensées est là, je pense...

Ne me retrouvant ni totalement dans la pensée occidentale (trop raisonnée, classificatrice, matérialiste...) ni dans la pensée orientale (trop passive, spectatrice...), j'essaye de prendre le meilleur des deux, d'en faire une sorte de synthèse. La philosophie est quelque chose de personnel après tout...

mardi 21 mai 2013

L'abondance nuit

Etrange comportement de l'homme, mais comportement habituel : l'homme a tendance à se voiler la face sur les causes de ses problèmes lorsque celles-ci lui apportent aussi un certain confort.

Dernier exemple en date : l'abondance.
Les progrès permettent aujourd'hui de mettre à disposition de tout le monde une ultra-abondance d'informations et de possibilités.
L'information est apportée par la technologie, internet, le portable... inutile de m'étendre dessus.
Les possibilités sont apportées par les transports (tout est à portée de main : que le monde vienne à nous ou que nous allions vers lui, le résultat est le même), la richesse et le temps libre (on travaille moins qu'il y a 50 ans et on vit beaucoup plus longtemps).

Personne ne s'est demandé si nous sommes comme les animaux : incapables de faire face à l'abondance (souvenez vous des pancartes des zoo : ne pas nourrir les animaux : ils ne savent pas s'arrêter...). Du coup, la tendance naturelle, plutôt que de limiter les possibilités (impossible de demander au visiteur de notre zoo de nous imposer cette austérité...) nous nous plaignons de manquer de temps alors qu'il paraît évident que le temps n'est pas malléable : une journée fera toujours 24 heures. Résultat : nous survolons nos activités et papillonnons de l'une à l'autre.

Nous sommes à ce jour incapable de profiter de cette abondance, et nous ne l'avons pas encore apprivoisée (tout progrès doit être apprivoisé pour être réellement utile...).

Nous sommes comme les rats de laboratoire dans l'expérience de la cafétéria : si on leur propose un menu unique, ils savent gérer et s'arrêtent de manger lorsqu'ils n'ont plus faim. Lorsque nous leur proposons de la nourriture en abondance et variée, ils ne savent pas s'arrêter et terminent obèses et malades. Et comme ces rats, nous sommes heureux d'être malades...

Ce temps qui manque est aussi une des dernières choses devant laquelle nous sommes tous égaux : la journée dure 24 heures pour tout le monde, riches, pauvres, vieux ou jeunes. La différence tient à ce qu'on en fait. Les progrès et la mondialisation visent à mettre à disposition du plus grand nombre les mêmes activités, les mêmes richesses... ceci pousse les riches vers des choses de plus en plus extrêmes pour se distinguer de la masse, leur prochaine conquête sera peut être le temps (cf Time Out, le film...)

lundi 20 mai 2013

La culpabilité engendre la distance

Pensée tirée d'un jeu video (fire emblem)... si si, comme quoi, on peut trouver son inspiration partout :)

Lorsqu'on se sent coupable envers quelqu'un, cela nuit à la relation : on se sent redevable, en infériorité. Du coup, on se sent moins libre de parler, on se pose des questions : m'a t'il pardonné? que puis je faire pour me faire pardonner? m'en veut 'il? ma culpabilité est elle méritée, suis je vraiment coupable? Bref, la culpabilité nous ronge... Et ceci ronge la relation, la détruit à petit feu.
En ce sens, la culpabilité ne sert à rien. Il vaut mieux s'en débarrasser le plus vite possible et aborder les choses franchement. Rien ne vaut la communication !

Sauf que... aborder les choses franchement pousse l'autre à nous pardonner rapidement, le brusque dans le processus de pardon, alors qu'il n'a rien demandé : ni à être victime, ni à devoir pardonner rapidement.
Sauf que... la culpabilité est ce qui nous permet de nous améliorer, ce qui nous permet d'avoir de l'empathie (et inversement), ce qui nous permet de tisser des liens, de montrer (et mettre à l'épreuve) nos valeurs et nos principes.

Comme toujours, la vie ressemble au fil d'un équilibriste. Il faut avancer, mais en délicatesse... ou en suivant son instinct.
On verra si mes prochaines lectures sur le sujet me font évoluer...lecture déjà au programme :)

dimanche 19 mai 2013

bouquet de rêves

Petit rêve, une fois de plus incompréhensible, mais avec moins d'angoisse à l'arrivée...

J'arrive en voiture devant un garage, avec un ami qui conduit. Il descend pour ouvrir la porte du garage, donnant sur la rue. Il est au téléphone. Sa sœur surgit de nulle part, je crois qu'il pleut dehors, elle monte en voiture, en son absence : timing parfait.

On arrive à son appart, on est dans le couloir devant sa porte : on croise une amie à eux, que j'ai déjà vu ou croisé autre part. Elle salue les 2 frères et sœurs, mais m'ignore : suis je transparent? invisible? où est ce une étourderie  un signe d'hostilité? Quoi qu'il en soit, je ne réagis pas, sans doute par timidité... je préfère faire celui qui n'a même pas remarqué.

On ressort, on part à la recherche d'un point étrange, genre pôle magnétique. Nous sommes comme des sourciers. Notre seul arme, un parapluie. Nous sommes à proximité du Louvre, je crois que je les guide vers le Louvre.
On tourne à gauche, les rues ne sont pas celles du Louvre, mais c'est un rêve. J'en ai conscience, mais je l'accepte.
On arrive à une tombe... dans la rue, une rue à l'anglaise. Des chevliers en armure sont devant, un peu du genre du Seigneur des Anneaux. La bataille commence. Ils prennent volontairement les premiers coups, je vois des morceaux de chair qui volent, un peu de sang... puis ils répliquent, la lutte fait rage...

Et je me réveille avec la musique de mon radio-réveil qui pénètre mon rêve.


Au-delà de toute interprétation :) Je n'essaye même pas cette fois :)

vendredi 17 mai 2013

Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber

Citation d'Albert Guinon (que le premier qui connaît me fasse signe!)

Un sage raisonné se doit sans doute de mettre en avant la folie, la passion et le courage,
et inversement, le passionné devra vanter la prudence... histoire d'équilibre, d'harmonie.

Et s'il fallait faire le contraire, ne pas chercher l'harmonie, mais chercher l'excès, l'extrême, chercher à cultiver ses points forts, à accepter sa personnalité, son caractère et à l'accompagner, l'amplifier?

Et s'il fallait juste vivre !
Il n'y a pas de mauvais choix, de mauvais chemins, il y a juste un voyage... (celle là est de moi :p)

mardi 14 mai 2013

Le câlin gratuit et sincère existe !

Petite réflexion tirée d'une de mes lectures (mais je ne sais plus laquelle!!), selon laquelle le fait de prendre quelqu'un dans ses bras par derrière, dans son dos est le geste le plus sincère et gratuit, la preuve d'affection la plus pure.

Pourquoi?
- parce qu'on n'attend rien en retour : la personne enlacée ne peut pas rendre l'affection, elle ne peut que recevoir
- parce que ce mouvement d'affection est déclenchée seulement par l'envie du donneur. Il n'y a pas de demandes ou de signes conscients ou inconscients invitant à cette démonstration d'amour.

Pour avoir eu droit quelques fois à ce geste, je trouve qu'il désarçonne un peu (manque d'habitude sans doute :) ) : on ne sait en effet comment rendre cet amour, alors que l'envie est là... il faut savoir recevoir, c'est au moins aussi important que de savoir donner.

Note pour plus tard, pour quand je serai amoureux : serrer souvent dans mes bras l'être aimé, par derrière...

jeudi 9 mai 2013

Les gens sont beaucoup plus malheureux qu'on ne croit

Citation de l’aumônier des Glières, rapportée par Malraux, l'interrogeant sur les enseignements de la confession. Voilà donc ce qui se cache dans le coeur des hommes, derrière leur carapace sociale?

On peut supposer que le prêtre a eu accès aux âmes des hommes, sans barrières, la confession aidant. Les hommes se montrent à lui tels qu'ils sont, avec leur faiblesse, et voilà ce qui en ressort.

L'homme public ne montre pas toutes ses faiblesses, toutes ses douleurs et souffrances : il les garde pour lui, et fait bonne figure. Ses raisons peuvent être louables : ne pas accabler les autres, ne pas les déranger, les importuner... ou plus critiquables : honte, orgueil... peu m'importe, la conclusion est là.

On revient sur la solitude métaphysique de l'homme (qui naît seul, vit seul et meurt seul) - au passage, Dieu et ses émissaires comblent ils cette solitude? Après tout, le partage de cette souffrance se fait avec eux...
J'y vois aussi les prémices des dérives facebook : on affiche son bonheur, quitte à ce qu'il soit artificiel, c'est la dictature du bonheur, qui angoisse les utilisateurs qui n'estiment pas leur vie suffisamment riche comparée à celles des pages facebook de leurs amis.
Les hommes montrent rarement leurs faiblesses, leur tristesse : au contraire, ils s'affichent forts, heureux et en bonne santé. On reste dans une société sauvage où la faiblesse est mal vue. Il faut non seulement être fort, mais heureux aussi. On ose confier ses douleurs à ses amis... et encore, dans certaines limites je pense (heureusement peut être d'ailleurs...)
Le pire, c'est que ce processus est un cercle vicieux à cause de l'incompréhension qui l'accompagne : à voir nos voisins forts et heureux, on culpabilise d'autant plus de ne pas réussir à être comme eux, et ça nous renforcera dans notre idée de taire nos faiblesses.

C'est doublement dommage, car si quelque chose rapproche les hommes, c'est bien ça au final : la souffrance, la douleur face à la vie : et notre manque de communication fait que ce sujet nous sépare au final. La vie est rude, nous sommes ballottés dans tous les sens, nous perdons tous pied un jour ou l'autre. Nous restons seuls, l'aide qu'on peut s'apporter mutuellement est très limitée, mais le soutien et le partage restent à portée de main : pourquoi cette main ne se tend pas?

Note : bon bien sûr, tout ceci reste à relativiser, ce n'est que la parole d'un homme rapportée par un autre pour servir son discours... mais quand même :)

mercredi 8 mai 2013

Autisme

Hasard des lectures croisées, je viens de tomber sur un livre où le héros est un autiste de 15 ans, et je n'ai pu m'empêcher de faire le lien avec mon post précédent.
L'autisme apparaît comme l'antithèse de la vie saine sur les principaux points.

L'autiste n'est ouvert ni aux autres ni au monde. Il a du mal à comprendre le monde extérieur, les sentiments des autres (en tout cas dans mon bouquin), n'éprouve que très peu d'empathie.
Il ne tolère que très peu le changement : au contraire, il ritualise beaucoup de choses et ne se sent en sécurité que lorsqu'il maîtrise et connaît parfaitement son environnement: les personnes, les lieux, les activités de la journée... L'improvisation, les surprises le font souffrir.
Il ne communique que très peu, on ne peut pas dire qu'il s'ouvre aux autres, il s'exprime très peu, que ce soit pour exprimer son ressenti, ses idées voire mêmes des banalités...
A priori, toujours d'après le bouquin que j'ai lu, les autistes sont très terre à terre, ont du mal avec les images, les métaphores, le second degré, même avec le mensonge (hors de leur compréhension?)... comment pourraient ils alors croire en quelque chose de transcendant?

Bref, le parallèle entre mes 2 lectures consécutives était trop remarquable pour que je passe à côté. Je me retrouve donc avec 2 points de repères opposés, l'un m'indiquant une voie saine, l'autre me montrant une maladie et des symptômes qui créent un isolement. Sachant qu'on est tous un peu autiste : on partage tous naturellement une partie des symptômes, à des intensités plus faibles, il ne reste plus qu'à essayer d'éviter et fuir ces comportements naturels qui nous rapprochent de l'autisme.

Les 2 grilles de lectures se rejoignent donc, pour vivre sainement (et donc dans une certaine forme de bonheur?), il faut lutter contre ses penchants naturels qui nous rapprochent de l'autisme et tendre vers des objectifs contraire à l'autisme (cf post précédent) : ouverture, communication, goût du changement... et croyance dans quelque chose de transcendant...




dimanche 5 mai 2013

Un esprit sain... par la pratique?

Petite réflexion inspirée de Comment être un névrosé heureux (Robin Skinner & John Cleese) qui rapporte des études sur des gens jugés sains, ayant un comportement sain, et donc cultivant une certaine forme de bonheur, ou de joie de vivre, libéré des névroses et angoisses classiques.

L'approche est donc radicalement différente de celles des philosophes, qui essayent d'imaginer, d'intuiter ou de théoriser l'esprit et le bonheur. Ici, il s'agit d'observer des cas concrets, et de voir si des traits communs s'en dégagent.

Il en ressort quelques caractéristiques fondamentales plus ou moins liées entre elles :
- une forte capacité à communiquer, à s'exprimer, à exprimer ses sentiments. Il s'agit d'une forme d'ouverture sur le réel, avec peu de tabou, et peu de honte. Mais cette liberté ne veut pas dire anarchie, car la reconnaissance de l'autorité reste une valeur importante.
- une forte capacité à accepter le changement, voire même une adoration du changement. Le changement n'est pas fuit, n'est pas synonyme d'angoisse, mais synonyme de nouveauté, d'apprentissage, de vie.

Ces deux premières caractéristiques sont issues et entretiennent une confiance en soi et en la vie. Plus on a confiance en soi, plus on affrontera facilement les changements, plus ou parlera librement... et on sera entraîné dans un cercle vertueux.
Ces multiplications d'expériences permettent aussi d'acquérir une perception réaliste du monde, de mieux le connaître, de mieux savoir à quoi s'attendre (et éviter les attentes vaines...). Cette connaissance vient elle aussi consolider les premières caractéristiques.

Ces caractéristiques sont individuelles, comportementales et s'expliquent quasi-scientifiquement. La dernière est plus surprenante, et c'est aussi peut être la plus importante. Les gens sains ont tous un système de valeurs qui transcende leur vie. Ce système peut être vu comme un réservoir inépuisable d'optimisme, de courage, de soutien.
La personne saine est alors un intermédiaire entre ce réservoir et le monde : elle permet de déverser, sans compter, ce qui est contenu dans ce réservoir : amour, générosité, soutien... L'homme est capable de donner sans compter lorsqu'il possède des ressources inépuisables, ou lorsqu'il les croit inépuisables.

Au final, j'ai l'impression qu'on peut essayer de progresser fastidieusement sur les caractéristiques de surfaces (la communication, l'ouverture aux autres, l'acceptation/le désir du changement, notre perception du réel, notre confiance en nous) : on arrivera à progresser lentement et sûrement (je le crois en tout cas). Mais c'est peut être essayer de traiter des symptômes en oubliant la cause. Traiter la cause est toujours plus délicat, mais provoque des effets plus spectaculaires, plus profonds, s'inscrivant dans la durée. Et là, quand bien même on a une idée de la cause à traiter, il n'existe pas à ma connaissance de méthode pour trouver la foi...

Reste à déterminer sa foi, elle n'as pas nécessairement à être religieuse. On peut bien entendu avoir foi dans le sens de la vie, mais on peut aussi juste avoir foi en l'homme, dans la société, dans quelques valeurs (la vérité, la loyauté, la solidarité...) ou dans la vie elle même. L'essentiel étant d'être transcendé par cette foi : notre existence est alors dépassé, reléguée au second plan, ce qui permet d'endurer tous les maux. Je pense aussi qu'un final, selon l'étendu de notre foi, selon son périmètre, on redistribuera sans compter ce qu'on met dedans (amour universel, solidarité, générosité...).

Dans tous les cas, une foi optimiste permet de se servir dan ce réservoir d'abord pour soi-même, puis pour les autres :)
Je n'ai plus qu'à (re?)trouver cette foi, ces valeurs, cet optimisme...

mercredi 1 mai 2013

Le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est triste...

Autre citation, dans la droite lignée de la précédente, de Alain cette fois. Je connaissais la première partie, je découvre la seconde...

L'homme naturel, se laissant aller, serait donc triste... Pas forcément d'accord, je dirai que ça dépend des circonstances : un hasard heureux peut lui apporter bonheur. Autant attendre de gagner au loto, sans jamais y jouer :)

Pas non plus forcément sûr que l'optimisme soit de volonté, j'ai l'impression que chez certains il est naturel, peut être porté par quelque chose au-delà de l'individu, une croyance, ou peut être simplement porté par les gênes, ou peut être que certains tombent dedans lorsqu'ils sont petits, l'expérience leur ayant appris un optimisme indéfectible... Tant mieux pour ceux-là, je n'en suis pas, tant pis.

Mais d'une manière générale, bien entendu que l'optimisme est de volonté ! La réaction naturelle face à un aléa est de se laisser abattre, c'est la suite logique de tout ennui. Se relever les manches, se relever tout court est une question de volonté, de courage.

Et pourtant le pessimisme est le début d'un cercle vicieux : heureusement, pas sans fin... sinon il ne resterait plus grand monde pour en parler, moi le premier. Le pessimisme conduit à se recroqueviller sur soi-même, à se protéger, à faire le dos rond, à attendre que ça passe. Et on se remet à attendre sinon de gagner au loto, au moins des circonstances moins défavorables, voire favorables pour commencer à s'ouvrir à nouveau au monde.

Oui, il faut un embryon de force pour être optimiste, mais on a tout à y gagner...

C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière

Petite citation positive d'Edmond Rostand.
J'ai envie d'être positif aujourd'hui (et toujours)... peut être un déclic s'est il produit, ou alors ce n'est que passager, on verra...

L'optimisme est facile lorsque tout va bien, tellement facile qu'il ne veut plus rien dire. Il prend tout son sens par contre dans les moments difficiles.
Et pourtant, c'est bien cet optimisme qui peut nous aider à relever la tête, qui nous redonnera espoir, qui nous donnera de l'énergie et nous permettra d'agir... voire même, cet optimisme, s'il se rapproche d'une certaine foi, d'une confiance quasi certaine en l'avenir peut même éclairer cette nuit à lui tout seul, et faire voir les choses sous un autre angle. Je ne parle pas de se tourner vers un futur, et l'attendre, l'espérer à se détourner du présent, je parle juste de la force qu'apporte cette croyance dans ce futur meilleur. Etre persuadé que les choses s'amélioreront permet d'endurer bien des choses au présent (ha qu'il était simple d'adopter cette posture lorsque la religion était indiscutable...).
Au pire, on se trompe, et on aura quand même eu le bénéfice de cette foi, la force qui en découle au présent. Entre ça et se morfondre, s'angoisser à s'en pourrir le présent, le choix est vite fait. C'est un peu comme le pari de Pascal, en moins métaphysique, en plus pragmatique, en moins manipulateur...
Que le futur soit doré ou sombre, on ne peut pas le savoir, autant le voir doré, en toutes circonstances.

Au bout du tunnel, la lumière...