vendredi 29 août 2014

Long rêve sans conséquences...

Étrange rêve cette nuit, qui ressemble plus d’ailleurs à une série de fragments, pas sûrs qu'ils soient reliés entre eux sinon par mon désir d'y voir un lien.

Tout commence dans l’appartement de ma copine (qui ressemble plus à un hôtel dans mon rêve). On doit transporter des affaires, on a les mains prises. On s'installe puis à un moment, soit je me rends compte qu'il me manque mon portefeuille soit c'est juste en sortant. Je le récupère donc par chance, par terre devant la porte d'entrée : ouf ! Sauf que je me rends compte qu'il manque ma carte de crédit !! Je cherche un peu partout autour, je ne la trouve pas... Je demande à ma copine le numéro de téléphone pour déclarer le vol, mais je décide de ne pas appeler. Et tout le long du rêve je me demande ce que vont faire les couleurs avec, si la banque va détecter des mouvement suspects, s'il y aura moyen de remonter aux voleurs qui se feraient livrer des trucs à leur adresse (après tout, sans code, on ne peut "que " commander des trucs à distance...). Je me dis que les voleurs sont sans doute des voisins, donc connus, je m'interroge sur leur conscience et leurs remords... C'est sans doute toutes ces pensées qui lient mes rêves entre eux...

On se retrouve plus tard invités à ce qui doit être un mariage : grande villa dans le sud de la France. Mes parents sont là aussi me semble t'il. On se balade un peu en ville, on passe dans un quartier super riche, super bien gardé et j'apprends qu'il y a eu un mort ici la semaine précédente. Peut être un suicide, mais en tout cas les secours ne sont pas intervenus assez vite.
On retourne à la fête, j'ai une grande bûche (le gâteau) parmi mes affaires : je ne sais pas quoi en faire, la sortir, la mettre au frigo... du coup elle reste cachée dans mes affaires...
Je repense à ma carte bleue, et je me dis qu'il va falloir que je m'organise pour vivre sans, ce qui ne va pas être des plus pratiques. Puis je pense à ma seconde carte bleue ! Et là, j'ouvre mon portefeuille pour constater qu'elle n'y est plus... Je n'appelle toujours pas la banque.
On profite un peu de la fête : il y a trop de monde pour moi, je ne me sens pas à l'aise. On discute avec quelques personnes, on se retrouve à sortir de vieilles copies d'école et à les lire, les comparer !? Ce qui me fait ressortir un vieux devoir sur lequel j'avais calé !
Il y a un concert le soir dans la villa : trop de monde pour moi, je n'ai pas envie d'y assister... J'apprends plus tard qu'à la place du groupe initialement prévu, c'était La Femme, un groupe que j'apprécie : je regrette un peu de ne pas y être allé.
Déprimé, je décide de tenter la mort. Je dois ingérer quelques médicaments : ce n'est pas dans mon rêve, mais je me souviens de l'intention. Je regarde un plan de la ville, puis j'appelle les secours pour qu'ils viennent à moi : je ne leur donne pas d'adresse exact mais juste le quartier. Puis, comme si j'étais à la recherche d'un taxi, je pars à la recherche des secours, essayant de trouver les grands axes. La ville est déserte, j'erre dans les différentes rues. Je me retrouve face à l’hôtel de luxe aperçu plus tôt -ce ne doit pas être un hôtel, mais quelque chose de plus mystérieux, réservé à certaines membres d'un quelconque club...-, je vais à la réception, ou un groupe m'accueille. Un réceptionniste me prend de haut en parlant de moi comme si je n'était pas là et que je devais m'adresser à Benjamin : je l'ignore et continue à lui parler. Puis son collègue me dit que ces paroles s'adressaient à moi : je me mets en colère, en lui demandant notamment il voulait que je reconnaisse le Benjamin en question : c'est gravé sur son front? Je voulais leur demander de l'aide pour les secours, mais au final, je leur dit que j'ai appelé la police (les secours), que je vais mourir si je n'ai pas des secours, que je vais porter plainte contre celui qui ma pris de haut, qui m'a rejeté, et je pars... Je vois au loin une grosse limousine, escortée qui fait son apparition dans l'allée, je devine la tension à la réception : l'inquiétude de voir la police arriver, l'inquiétude de voir un second mort dans le quartier...
Je me retrouve le lendemain dans la villa festive. Tout va bien, le soleil est là, même si je ne suis pas d'humeur joyeuse. Trop de monde autour de moi. On profite tout de même de la vue, en disant cela, notre hôte fait pivoter la terrasse pour mieux profiter de la vue, puis nous décollons comme si nous étions sur un téléphérique géant, nous traversons la baie, longeons la côte, c'est magnifique. On se retrouve sur un lieux magique : eau turquoise, endroit protégé des vagues, comme s'il y avait une barrière de corail, mais en mieux, ça fait comme un quadrillage dans l'eau, avec des petits monticules de roches qui sortent de l'eau. J'ai la certitude d'avoir déjà vu cet endroit (dans un autre rêve?) et les préviens que même si l'endroit est paradisiaque et plein de poissons (idéal pour plonger avec un simple masque), qu'il faut faire attention en se baignant : parfois quelques requins viennent rôder. Pas forcément dangereux pour l'homme, mais flippant quand même. On poursuit notre petit tour en télésiège, on voit des gros poissons sous nous (pas de requins), ma copine est à mes côtés. Je fais tomber mon portable dans l'eau, s'en suit ne réflexion sur l'étanchéité de ces bêtes là : on m'affirme que c'est bon (sur des courtes périodes), je maintiens que ça ne doit pas l'être si l'appareil est allumé... On revient à notre point de départ, non sans mal : ma copine a manqué de tomber, je la retiens par la force d'un bras : pas mécontent de retrouver la terre ferme...
La fête reprend, les gens discutent et rient... pas moi. Pour je ne sais plus quelle raison, l'attention se porte sur moi, une personne souhaite que je parle  de moi?) que je donne mon avis, que je m'exprime, que je sorte de ma timidité... Bien entendu c'est l'effet inverse qui se produit : je suis gêné, sur la défensive : j'essaye d'esquiver cette demande. Elle est insistante. La défensive se transforme en agressivité, du coup, je dois plus ou moins leur demander s'ils veulent que je parte, leur dire que je trouve pas correct interpellation publique. Sur ce, je décide de partir à pied. Je longe la côte et la villa, pour me retrouver finalement sur les limites de la propriété, en bordure de route. Je vois en me retournant le nom de la propriété : l'arena (il me semble)

Rêve pas très gai, super long au final, mais sans angoisse particulière, sans doute inspiré par quelques expériences récentes (film, histoires d'amis...) et par quelques traits de caractères personnels. Le lieu et les aventures étaient propices à la gaieté mais au final l'ambiance était morose, mon ambiance était morose...

Je vais m'empresser d'aller vérifier si mes cartes bleues sont toujours là !!

dimanche 24 août 2014

L'esprit sert à tout, mais il ne mène à rien

Citation de Talleyrand ce soir, peu inspiré...

Intéressant de voir comme la formule marque d'autant plus par le non-dit : il est plus facile d'y laisser un peu de mystère, et de laisser la liberté d'interprétation à chacun. Est ce le secret d'une formule facile et réussie?

Quoi qu'il en soit, jolie formule, louant les capacités de l'esprit tout en les rabaissant au plus bas.
L'esprit ne devient qu'un moyen, devant servir un but, une volonté...
Et on peut imaginer que d'autres qualités, d'autres moyens, plus rustres peuvent mener là où on le désire. Globalement, on peut rapprocher toutes les valeurs nobles entre elles : le moyen est toujours associé à la finalité, et déteint sur elle et son auteur. C'est peut être ce qui les distingue des autres d'ailleurs : le fait de prendre les choses dans leur ensemble, de ne pas détourner les yeux devant certaines choses, de ne pas avoir la mémoire courte...
Seule la fin compte t'elle? Sans aucun doute pour Talleyrand, certainement pas pour moi (ce qui reste très facile à dire, puisqu'il ne s'agit que de discours...) Mieux vaut perdre et garder ses convictions que l'inverse : tout est question de (bonne) conscience et de remords. Les hommes sans conscience ont sans doute la vie plus facile en un sens, ils peuvent se concentrer librement sur les objectifs.

Autre interprétation nihiliste de la formule : l'esprit ne mène à rien car il n'y a rien à atteindre dans cette vie. Même l'esprit omnipotent n'y peut rien

mercredi 20 août 2014

Le superflu nous définit il?

C'est en lisant un livre sur le thème du profiler/serial killer que m'est venu cette interrogation. On cernerait la personnalité d'un serial killer par ce qu'il ferait sans y être obligé : ceci soulignerait ses penchants, ses motivations profondes...

Ça doit certainement s'appliquer à tout le monde :) L'essentiel étant par définition obligatoire, on ne peut pas y couper, notre espace de liberté ne peut donc s'exprimer que dans le superflu, de même pour notre personnalité. Reste, comme toujours, à définir l'essentiel et à en déduire le superflu.

En mettant de coté toute perversion, l'essentiel revient à assurer sa survie, voire sa vie : c'est l'objectif n°1. Seul le résultat est essentiel, au moins pour une première analyse : la méthode fait partie du superflu.
Cet objectif se déclinera en santé physique et en santé mentale (que certains mettront de coté peut être trop rapidement).
La santé physique conduira généralement à travailler pour s'assurer revenu et sécurité : mais déjà là on est dans le choix d'une méthode, superflue donc : s'intégrer dans la société ou s'en écarter. Plus on s'éloignera de l'essentiel plus les traits de la personnalité seront fins, là ils ne sont que grossiers.
La santé mentale, plus difficile à définir déjà, conduira simplement la plupart du temps à ne pas s'isoler, à garder des contacts sociaux.
Puis on pourra descendre comme ça : le choix du travail, de ce qu'on mange, de la place du sommeil dans notre vie... Petit exemple dans notre travail : que fait on en plus de la tâche à accomplir?
On en fait plus, on vise une perfection superflue, on s'associe aux autres pour travailler en équipe, on soigne la présentation, on se vend, on se vante, on regarde et critique le travail des autres, on améliore son propre processus, on essaye d'améliorer l'organisation générale... ou bien on se contente d'esquiver tout travail et de laisser les autres travailler ?

Et on arrivera enfin à l'occupation de notre temps libre : extrême superflu. Nos activités libres sont celles ce qui nous définissent le mieux? Pas nécessairement, car les méthodes précédentes, pour atteindre des objectifs de haut niveau sont tout aussi importantes, mais le temps libre est une sorte de quintessence du superflu : méthode et objectif se rejoignent. Et il sera ainsi plus facile de procéder à l'analyse du superflu : on se contentera d'analyser l'objet du loisir, pas besoin de faire dans la finesse.
Le loisir est il purement hédoniste, pour ne pas dire ludique : à viser une satisfaction et un plaisir immédiat, est il créatif ou passif (la passivité pouvant être une sorte de repos), vise t'il  un développement personnel, y participe t'il? Notre loisir est il égocentrique ou au contraire tourné vers les autres, amis, famille ou inconnus? Personnel, individuel ou profondément social?

C'est sans doute comme ça que procédait Sherlock Holmes pour ses déductions. Reste à s'y entraîner pour y arriver, l'essentiel n'étant peut être pas d'être capable d'analyser les autres, mais de commencer par soi même, pour mieux se connaître...

dimanche 17 août 2014

La raison, c'est l'intelligence en action; l'imagination c'est l'intelligence en érection.

Citation de Victor Hugo ce soir, je pensais l'avoir déjà noté dans ce blog d'ailleurs. Ça va être de plus en plus difficile de ne pas faire de doublons !

Toujours la guerre entre littéraires et scientifiques, l'avantage est ici donné aux littéraires. L'intelligence reste difficilement définissable : protéiforme et insaisissable, capacité à mettre en relation certains concepts, certaines expériences, à trouver des similitudes...
Mais on voit bien que dans la simple logique il n'y a qu'à dérouler le rouleau compresseur de la pensée. Tout n'est que déduction, imparable.
Alors que dans l'imaginaire, on retrouve le pouvoir divin de création. La création se doit d'être cohérente si elle veut survivre. Son association avec l'intelligence est obligatoire.

Bref, en un sens Victor Hugo donne l'avantage aux siens, aux littéraires, mais heureusement la science n'est pas que raison : elle est aussi découverte, ingénieuse et créative, comme la nature.

samedi 16 août 2014

Histoire des sciences

Petite réflexion au hasard d'une conversation...

Avant, on observait la nature puis on essayait de la comprendre, ou à défaut de la mettre en équation pour pouvoir la prédire : forme de contrôle. On a observé comme ça les astres, les mouvements, la chaleur, l'électricité...
Depuis peu (à peine un siècle), l'approche a changé, du moins elle s'est enrichie : on ne se contente plus d'observer, on procède aussi par le chemin inverse. On émet des théories à partir du monde mathématique, puis on essaye de trouver un sens à la théorie, on cherche des expériences pour illustrer la découverte théorique, la confirmer (ou l'infirmer) : cf relativité et mécanique quantique. Les mathématiciens ont fait une entrée fracassante dans le monde de la physique, peuplé jusque là d'expérimentateurs fous !

Que signifie ce passage?
Que notre arsenal intellectuel s'est étoffé : nous sommes sur la bonne voie :)
Que notre accumulation de connaissance commence à devenir mature, suffisamment pour permettre ce genre de méthodes.
Que les limites de nos connaissances sont devenues trop complexes pour la simple observation, la simple intuition : les outils avaient besoin de changer.
Mais bon, heureusement il reste une belle part aux expérimentateurs.

Et la prochaine étape?
On y est peut être déjà un peu : avoir des théories détachées du monde physique. Et le monde des expériences ne sera plus qu'une projection de ce monde intellectuel.
Jusqu'à ce qu'on trouve une porte d'entrée à ce nouveau monde...
Ou bien, retour sur l'intelligence artificielle : on arrivera à des théories et des raisonnements qui ne seront plus le fruit de l'homme et que nous ne comprendrons plus

dimanche 10 août 2014

La conscience imbriquée

La réflexion, ou la méditation amène donc à se détacher et à se placer comme observateur : observateur des sentiments et émotions qui nous envahissent, qui passent en nous, indépendamment de nous. Ce rôle d'observateur permet la distance, le détachement et permet donc de gagner en liberté, de ne plus être le jouet de ses émotions... voire idéalement de choisir les émotions qu'on laisse nous envahir. A défaut de choisir ses émotions, on peut choisir lesquelles peuvent nous traverser plus ou moins rapidement, s'installer ou au contraire laisser passer.
Nous ne nous identifions plus à nos émotions, nous les dépassons, nous sommes celui qui les expérimente, qui les observe.
Nous sommes cet observateur : nous passons sur un autre plan, nous ne sommes plus sur le premier plan des émotions, nous les avons transcender. Capacité humaine prodigieuse. Reste que maintenant, nous pouvons rejouer ce même jeu : nous pouvons observer l'observateur... bon par contre, là ça demande plus d'exercice, de pratiques, de méditations, mais il semblerait que le bouddhisme y arrive.
Une fois la transcendance et sa récursivité posée, où s'arrêter? Nous sommes toujours capable de faire un pas de recul, puis de nous observer, d'accéder à ce niveau de conscience supérieur.
Que reste t'il alors? Que sommes nous au final? Nous sommes l'observateur et l'observé, nous sommes cette capacité à passer d'un rôle à l'autre, nous sommes le tout.
Cette chaîne d'imbrication n'a pas de fin : nous en créons nous mêmes les maillons au fur et à mesure que nous la parcourons.

samedi 9 août 2014

Savoir décevoir

Beaucoup (trop?) de choses participent à notre épanouissement, on doit les apprendre une par une : apprendre à donner, à recevoir, à plaire, à lâcher prise, à se connaître, à s'affirmer, à pardonner, à se pardonner...
Étrange de voir comme les premières leçons faciles en cachent d'autres, un peu plus subtils mais tout aussi importantes.

On apprend d'abord à donner, à aimer, à aider. On a beau être cynique, l'apprentissage commence souvent tourné vers les autres : apprentissage sociale sans doute, nécessaire pour la vie de groupe. Autre explication possible (ou simple conséquence?) : c'est la première expression de notre pouvoir, on se place en position de force en apportant aux autres. On crée une illusion de dépendance valorisante : les autres, leur bonheur dépendent de nous. On est le sujet, l'acteur, on décide.

Une fois cette première couche de valeur acquise, il faut l'étendre ou la contre-balancer : ne plus se tourner vers les autres, mais se tourner vers soi, accepter que les autres puissent nous apporter quelque chose. Apprendre à recevoir, à (accepter d')être aimer... Pas forcément facile à accepter car on doit en même temps accepter de ne plus jouer le rôle central, de ne plus être surhumain en quelque sorte. Paradoxalement, en abandonnant le rôle central, en donnant du pouvoir aux autres, en acceptant leurs regards sur nous, on y gagne : on devient plus complet, on accède à un nouveau stade. On passe du sujet à l'objet : l'objet des attentions, des compliments, des cadeaux.

L'étape suivante passe par l'affirmation. Une fois les relations expérimentées dans les deux sens : sujet et objet, une fois la prise de conscience effectuée, il reste à prendre position. A choisir ce qu'on donne, ce qu'on reçoit. Avec cette affirmation de soi, on apprend à décevoir, on apprend à dire non. Essentiel pour se construire, pour se définir, pour exister. Une vie entièrement tournée vers les autres, ou vers soi même n'est plus vraiment une vie : il n'y a plus de choix, plus de liberté, plus d'affirmation...

La dernière étape, après le mouvement vers l'extérieur, le mouvement vers l'intérieur et la gestion de leur équilibre est peut être le mouvement introspectif. Après avoir appris à aimer, à être aimer, ou à pardonner et être pardonner il reste à apprendre à s'aimer, à se pardonner... C'est un prolongement de l'affirmation : on ne se définit plus par rapport à l'extérieur, avec les interfaces et les échanges qu'on a avec l'extérieur mais par rapport à soi. A partir de là, on devient sans doute réellement complet, capable d'expérimenter toutes les facettes de l'existence.

Bon, déjà, arriver là n'est pas aisé... mais existe il une autre étape, plus subtile encore, qui se cache derrière cette dernière?

mercredi 6 août 2014

Rêve de zombies

A force de courir après, ça devait m'arriver, rêver de zombies :)

Bref, je suis quelque par à l'ouest de Paris il me semble, je cherche l'adresse d'un médecin (ou d'un kiné ;) ) : j'ai le nom de la rue, j'essaye de m'orienter, mais plus j'avance plus je me dis que je me perds. J'ai déjà fait ce trajet une fois, et c'était pas le bon : une rue et une avenue portent le même nom, d'où mon erreur.
Je vois un groupe d'étudiant franchir un portail, je leur demande si je peux les suivre : la réponse est négative, et tout de suite je me demande pourquoi je leur ai posé cette question : ce n'est pas mon chemin. Peut être la curiosité du lieu où ils allaient : envie de franchir le portail et de voir ce qu'il y a derrière. Je crois que c'était des étudiants en médecine...
Bref, je mets en marche mon GPS et je me dirige vers la bonne rue. Je me rends compte qu'il y a de la neige par terre, une bonne épaisseur. La nuit est tombée, il fait noir, il y a peu d'éclairage.
Trois hommes courent vers moi, me bousculent et me renversent. Je tombe sur l'épaule dans la neige qui amortit ma chute : je trouve ça rigolo, je regarde l'empreinte que je laisse dans la neige. Puis je revois le visage des hommes qui courraient : étrange, comme déformé...
Je vois une personne se faire attaquer dans une zone éclairée : je réalise que c'est un zombie qui l'attaque. L'agression est sauvage, à mains nues, l'agresseur est légèrement désarticulé. J'entends des cris, la nuit noire m'entoure, je perçois des mouvements tout autour de moi, mais j'ai comme la certitude que je ne me ferai pas attaquer. Même si je ressens la peur et comprends la gravité de la situation. Puis je gagne confiance en moi, au point de me convaincre que je les attend de pied ferme ces zombies. Ils n'ont qu'à venir, ils ne seront pas déçus. Je me prépare mentalement à l'affrontement, avec la certitude de l'emporter...

Conclusion, entre fièvre ebola et jeux de zombies, il faut que je me change les idées moi :D

mardi 5 août 2014

La raison et la logique ne peuvent rien contre l'entêtement et la sottise

Citation de Sacha Guitry ce soir, soir de fainéant :)

L'entêtement et la sottise conduiront soit à la mauvaise foi soi à l'incompréhension : dans les 2 cas le dialogue sera impossible, et à la limite il sera vaniteux de croire pouvoir apporter une lumière, un éclairage ou une simple réflexion à ce genre d'esprit.
Seule solution, la fuite, même si je suis contre l'idée d'abandonner généralement. Ici, on abandonne quoi? Sa vanité et son orgueil, à ne pas réussir à convaincre l'autre, voire à simplement s'expliquer. On abandonne l'idée de communication, mais bon, il faut être 2 pour communiquer, mieux vaut avoir la sagesse de reconnaître que la situation ne s'y prête pas plutôt que de s'épuiser à la tâche.

lundi 4 août 2014

Homme / Femme : apparences et attractions

Petite réflexion suite à un article de yahoo si j'ai bonne mémoire...

Il s'agissait d'une petite analyse des motivations et plaisirs vis à vis de l'apparence.
La femme, pour être comblée, a besoin de plaire : elle cherche à être rassurée sur sa beauté, ou en tout cas sur son attirance et sur les sentiments des autres à son égard, à commencer par son conjoint. En réussissant à créer du désir chez son partenaire, elle sera heureuse.
A l'inverse, l'homme est un visuel. Observer, même juste apercevoir une belle femme suffit à son bonheur. Pas besoin de plus.

Cette analyse est bien entendu critiquable, mais la tendance n'est peut être pas si éloignée de la vérité que ça. Il n'y a qu'à voir le nombre de têtes masculines se tourner lorsqu'une belle fille passe, il n'y a qu'à voir ce que cherchent les hommes qui ont du pouvoir (médiatique, financier...) : s'entourer de belles filles. Et c'est sûr que juste voir une jolie fille suffit à éclairer la journée d'un homme.
Côté femme, je suis moins bien placé pour en parler, mais il semble évident que les femmes font plus attention à leur apparence. Il semblerait aussi qu'avec l'age se perde le pouvoir de séduction, et que ceci affecte davantage les femmes. Les hommes s'en foutent peut être, ou ne comptent pas sur leur physique pour séduire.

On peut se demander aussi dans quelle mesure la société ne forge pas ses valeurs, et voire même dans quelle mesure une valeur n'en a pas appeler l'autre? Les hommes dominants aiment les femmes jolies, les femmes n'ont eu qu'à survivre pour s'attirer les faveurs des dominants... Ou inversement, les femmes se faisant séductrices, elles deviennent dominantes en un sens, et les hommes n'ont eu plus qu'à profiter du spectacle, jouet d'un jeu qu'il ne comprennent pas :)

Premier constat suite à cette analyse, cette hypothèse : pour une fois, il y a vraiment complémentarité. Les hommes et les femmes sont faits pour se rencontrer, le plaisir de l'un produit celui de l'autre ! La nature est bien faite... jusque là...

Car que se passe t'il après?
Le quotidien fait son entrée... et l'homme ne regardera plus sa femme avec le même désir qu'au premier soir, il en regardera d'autres, juste pour le plaisir des yeux peut être, ou bien la femme cherchera à provoquer le désir chez d'autres personnes, petits flirts sans conséquences peut être... pour elle. Mais on est vraiment en train de jouer avec le feu à ce niveau là.
Et malheureusement là aussi il y a complémentarité, et le cercle vertueux se transforme en cercle vicieux rapidement :/ La femme jouera de séduction, et l'homme sera sensible à ce jeu et aux beautés déployées : tous les éléments sont rapidement réunis pour déstabiliser le couple : à se demander si un couple est fait pour durer, du point de vue de la Nature...