lundi 30 mars 2015

Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l'entendre comme récompense et non comme but

Citation d'Antoine de Saint-Exupéry ce soir.
Celle-ci m'a fait un un petit choc, comme une petite révélation.
Ne plus voir le bonheur comme un objectif à atteindre, cesser d'être obsédé par celui-ci mais le voir comme un effet secondaire, comme une récompense pour d'autres efforts.

dimanche 29 mars 2015

L'héritage

Petite réflexion sur ce qui symbolise peut être le plus nos travers dans cette société, sans même qu'on s'en rende compte.

L'héritage, d'un point de vue individuel, c'est permettre à ses enfants (je me contenterai de ce cas classique) de bénéficier de tout ce que nous avons accumulé dans notre vie. Priver ses enfants de cet héritage nous donnerait immédiatement l'impression de nous faire voler. C'est une certitude. C'est ce qui fait que la moindre taxe sur un héritage est vécue comme une injustice. L'argent amassé toute sa vie durant a déjà été taxé, le retaxer une seconde fois lors de sa simple transmission semble incohérent. La famille est perçu comme un tout, mon argent est celui de mes enfants, c'est un pot commun.

Oui mais voilà, si on sort du raisonnement individuel et qu'on adopte un point de vue collectif, tout change. La perspective est différente.

samedi 28 mars 2015

Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour

Soirée, sans inspiration, je puise dans les proverbes, au hasard ou presque.
Proverbe juif ce soir, que je trouve plutôt inspiré, lui.
Plus pragmatique que moral, il ne condamne pas, mais laisse le choix, un choix éclairé par les conséquences, plus ou moins directes.

dimanche 22 mars 2015

La liberté d'expression en droit européen

La formulation de ce principe au niveau européen est tout simplement stupéfiante. Tout y est.
C'est l'article 10, et surtout son principe qui est révélateur.
La liberté d'expression vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture, sans lesquels il n'est pas de société démocratique.

samedi 21 mars 2015

On fait tous semblant, mais certains l'oublient

Petite réflexion teinté de cynisme ce soir, peut être...

On fait tous semblant : des petites doses d'hypocrisie pour rester poli, pour pouvoir rester en société, aux faiblesses et aux malheurs qu'on garde pour soi, de peur de faire fuir les autres ou de tomber dans la complaisance et s'enfoncer davantage, au mimétisme, toujours pour mieux s'intégrer, à l'exagération des bonheurs pour faire envie -mieux vaut faire envie que pitié, surtout maintenant que les vies de chacun sont largement diffusées.
On devient tous des impostures, petit à petit.

jeudi 19 mars 2015

Rêve de brossage de dents...

J'ai perdu ma citation, à défaut, je me souviens d'un rêve...

Je suis chez moi, je sors de ma chambre pour me brosser les dents, je me retrouve devant le lavabo des toilettes, chez mes parents, en train de me brosser les dents.
Je me rince la bouche, je crache un peu de sang mêlé au dentifrice et à la salive : le liquide est trouble, puis je crache un morceau : un petit morceau de nourriture sans doute. Et un autre, et encore un, je vois qu'ils sont de plus en plus gros, la taille d'un ravioli. Ils sont marrons, visqueux, un peu recouvert de dentifrice, je ne les identifie pas, mais j'en crache de plus en plus. Je me demande quand ça va s'arrêter. Je les range autour du lavabo, pour laisser l'eau s'écouler.
J'ai presque l'impression qu'il bouge, je ne sais pas si c'est une illusion : je vois des petits tressautements, je commence à me demander si c'est vivant.
Arrive mon frère, et il identifie simplement ça comme étant des morceaux de bœuf.
Pas d'explications par contre sur pourquoi j'en ai recraché autant...


dimanche 15 mars 2015

Un fanatique est quelqu'un qui ne veut pas changer d'avis et qui ne veut pas changer de sujet.

Nouvelle citation de Churchill ce soir.

Elle nous permet de voir que nous sommes tous des fanatiques en puissance.
Difficile de dire où commence le fanatisme, mais on peut le mettre là où s'arrête le respect, non pas des individus, mais des opinions des individus, ce qui est un peu plus fin. C'est un peu comme reconnaître le harcèlement moral par rapport à l'agression physique...
Persévérer dans la conversation, sans admettre la possibilité qu'on a tort, la possibilité de changer d'avis, c'est refuser de rester sur un statut quo, refuser de rester sur le constat que deux opinions peuvent exister.
Cette attitude est sans doute proche du fanatisme : on refuse de s'arrêter, on ne pose pas de limites à la conversation, on souhaite aller jusqu'au bout. Peu importe les conséquences. Cette définition du fanatisme ne se soucie pas de savoir où est le bien, la morale ou la vérité. Seule l'attitude est jugée. Après, on peut se demander s'il existe un bon fanatique ou pas.

jeudi 12 mars 2015

Petit rêve

Ça faisait bien longtemps...

Je me retrouve ado, je crois, devant mon lycée, c'est certain.
Sauf qu'à l'entrée il y a comme des énormes portiques, comme pour le métro, mais en plus imposant : vraiment infranchissable, comme si les portiques avaient été taillés pour des colosses, dans un style futuriste. Je badge, puis n'ayant sans doute pas tout compris au fonctionnement, j'essaye de grimper sur la borne où j'ai badgé : ça glisse, il n'y a pas de prise, je suis quasiment à plat ventre dessus.
Puis quelqu'un m'indique qu'il faut m'approcher du portique, et les portes s'ouvrent.
Je vois plein de monde, il fait sombre, la lumière doit être teinté en vert, je ne vois que les silhouettes qui avancent, anonymes.
Quelques mètres après le premier portique, quelques marches -je monte- puis à nouveau une rangée de portiques. Un peu comme si on allait à l'usine, ou à l'abattoir. Je franchis celui-ci sans encombres.
Je ne sais plus comment ni pourquoi, mais je me retrouve dans ce que je sais être des toilettes. Sauf que ça ressemble à tout sauf à des toilettes : une immense salle, toujours cette lumière verte, genre grand vestiaire de piscine, ou plutôt grande douche commune, avec des petits carreaux partout.
Je n'ose pas uriner dans ces conditions : salle ouverte, aux yeux de tous, même s'il fait sombre, je ne comprends même pas où se trouve l'évacuation. Je m'inquiète...
Puis quelqu'un doit me pousser à le faire, doit me dire que c'est bien là. Je fais pipi donc. Et là, à peine touche t'elle le sol que l'urine se transforme, en une espèce de chenille noire. Je la distingue mal avec l'obscurité. Mais je vois la chenille se déplacer, se tortiller, puis disparaître dans une évacuation, ou un coin.. je ne sais pas trop. Je m'amuse un peu, à créer différentes chenilles, et je vois qu'il y en a un peu partout.
Fin du rêve...

Peut être sont ce là les toilettes du futur? :)

dimanche 8 mars 2015

La volonté de Spinoza

Baruch pour les intimes, on n'en fait plus des prénoms comme ça aujourd'hui !

Bref, il faudrait que je creuse davantage, mais je suis en retard sur mes articles :) donc je me lance, avec les quelques éléments que j'ai compris, ou cru comprendre. D'autant que je trouve la perspective singulière, même si je la pense fausse. Passons.

La volonté ne serait qu'une illusion, tout comme le libre arbitre : d'ailleurs les 2 sont liés, le libre arbitre étant la capacité de la volonté à s'auto-déterminer. Tout ça est extrêmement classique, un simple déterminisme, mais j'aime bien sa façon d'aborder les choses.

Notre volonté ne serait que la conscience de nos actes, de nos pensées et de nos sentiments.