mardi 22 décembre 2015

Quand on aime on ne compte pas

Proverbe à la con ce soir, simplement parce que je me suis rendu compte que je n'en avais pas compris le sens :)
C'est con, mais j'étais resté sur le sens que je lui avais donné pendant mon enfance. On remet rarement en causes ses certitudes, même quand elles n'ont aucune base solide.

Bref, j'étais resté sur les deux sens suivants :
- quand on aime, on ne compte pas à la dépense : on est capable de dépenser de grosses sommes d'argent, voire on doit dépenser de grosses sommes d'argent quand on aime.
- quand on aime, on abuse de ce qu'on aime, on n'est jamais rassasié, on ne s'arrête jamais. Ceci se prête particulièrement bien à la nourriture :) On n'en a jamais assez, et on n'est jamais dégoûté.

lundi 21 décembre 2015

L'incohérence de la souffrance

La recherche de sens est inscrite dans nos gènes. On cherche constamment à donner un sens à nos actions, et donc à être cohérent : il en va de la stabilité de notre personnalité.

Ceci n'empêche pas, bien entendu, de changer d'avis (après réflexions, discussions, événements...) ni parfois d'être de mauvaise foi, voire manipulateur. Mais dans ces cas, on sait qu'on est incohérent, ou qu'on change d'avis.
Et pourtant, il arrive parfois qu'on devienne incohérent sans s'en rendre compte, qu'on perde le fil de la logique, et qu'on affirme le contraire.

Dans certains cas, ce seront effectivement des manipulateurs, mais pas tout le temps.  Ce comportement peut aussi être la conséquence d'une souffrance.

mercredi 16 décembre 2015

Aimer c'est donner raison à l'être aimé qui a tort

Citation de Charles Peguy aujourd'hui.

Elle m'a fait sourire, car soit elle m'a fait comprendre que je n'ai jamais aimé personne, soit que j'aime davantage la vérité.
On pourrait y voir une forme d'arrogance et de supériorité, car on pourrait croire que cet amour de la vérité n'est qu'une volonté intransigeante d'avoir toujours raison, au détriment de l'autre. C'est une lecture du comportement qui est possible.

mardi 15 décembre 2015

Uber ou la révolution fiscale

Comme je l'ai écrit précédemment, Uber (et tous les autres sur le même modèle) a réussi un tour de force : il a réussi à créer une taxation sur tous les échanges qui se faisaient jusqu'alors entre amis, au black. Location de voiture, d'appartements, de services (cuisine, garde d'enfants...) : en proposant une mise en relation mondiale, il se rémunère au passage en taxant toutes les transactions.

Et si l'état faisait pareil?
Abandonnons l'idée de taxation à la source, sur le moindre revenu, et allons vers une taxation à la transaction !

lundi 14 décembre 2015

Ubérisation du monde : vers une utopie?

Comment l'état peut (ou doit) réagir face à Uber?

Bon, il pourrait se contenter d'essayer de taxer les uberisés comme il taxe tous les travailleurs, au-dessus d'un certain revenu annuel, laissant passer les autres comme des travailleurs au noir trop petits pour faire quoi que ce soit. Et c'est sans doute ce qu'il va faire, malheureusement. Manque d'initiative et de courage, on se contente de reproduire un schéma.

L'état pourrait faire mieux, il pourrait s'en inspirer !

samedi 12 décembre 2015

Uberisation du monde (part 1)

Difficile de dresser un constat neutre, une fois que l'opinion est forgée. Je vais m'y essayer tout de même, même si cet exercice relève presque de la mauvaise foi :)

Qu'est ce que l'uberisation?
C'est deux choses à la fois, selon l'angle avec lequel on attaque le problème, selon le point de vue adopté.
Si on regarde ça de haut, du point de vue d'une entreprise qui s'uberise, c'est la décentralisation complète du travail, et de fait, la fin ou presque des intermédiaires, la fin de l'entreprise qui devient une masse auto-organisée : plus besoin ni de chef, ni de capitaux, ni d'organisation.
Et si on regarde ça d'en bas, c'est le contraire : c'est une organisation, une rationalisation qui se met en place là où il n'y avait rien. Les échanges entre uberisés et uberisants sont organisés par la main invisible de la plate-forme d'échanges.

vendredi 11 décembre 2015

Les noirs avec des chaînes, ils aiment pas trop qu'on les mène en bateau

Citation gratuite d'Orelsan, tirée de son film comment c'est loin, en parlant d'un rappeur noir, avec chaînes en or qui brillent...
Il faut juste la répéter 2 fois avant de percuter, il l'a bien compris dans le film, en glissant cette réplique tout en discrétion...
Une fois n'est pas coutume, l'article en reste là.

Rêve de voyage

Quelques heures ont passé, je ne me souviens déjà plus de la totalité.
Le rêve à l'air incohérent, je vais m'efforcer à ne pas le rendre cohérent.

Sorti d'un restau ou d'un bar, en soirée, je tombe sur des amis d'une amie qui me disent qu'ils vont partir à l'aventure : direction l'aéroport pour prendre des billets pour les îles Canaries, sur un coup de tête, pour fuir, les mains dans les poches, sans n'avoir rien prévu là-bas.
Je me laisse tenter, un peu de folie pour une fois. Je pars avec un ami, Mike.

mercredi 9 décembre 2015

Journal d'un addict en repentance

Exercice de style ce soir, dans la peau d'un addict, ou plutôt d'un ex-addict, pour qui la drogue, sa drogue, son obsession est un passé qui le hante, jour après jour.


Tiré du sommeil par le réveil, la journée commence, pâteuse. Je pense à ce qui m'attend aujourd'hui, le quotidien : rien d'exceptionnel, rien de très réjouissant. Ma réalité est fade. Je me décide à sortir de mon lit, il le faut bien. Je repense à l'âge d'or de mon addiction : la dépendance apportait au moins de l'énergie et de l'envie. L'addiction était nocive, mais elle apportait de l'intensité en chaque chose, en tout cas elle en a laissé le souvenir.
Je me dis que je vais mieux ce matin : petite victoire, j'ai tenu 5 minutes avant que mes pensées ne me renvoient à mon obsession, à mon passé. Je chasse cette pensée et me concentre sur ma journée qui démarre. Le quotidien ne demande plus aucune attention, je me force à lui prêter de l'attention.

lundi 7 décembre 2015

Soixante ans. Ce déguisement de vieillard qu'il va falloir porter.

Citation de Jean Rostand ce soir, trouvée au hasard, en feuilletant un livre.

Le temps laisse son emprunte sur notre corps, sur notre apparence, mais il peut passer sans marquer notre esprit.
La jeunesse est dans la tête paraît il, la citation de Rostand est plus poétique, dommage que la sagesse populaire ait retenu l'autre.
Arrive un moment où nous constatons que notre esprit n'est plus en phase avec notre corps : nous nous percevons d'une certaine manière, et ce que voient les autres est bien différent. Le choc peut être brutal.

vendredi 4 décembre 2015

L'amour ne donne aucun droit sur l'autre, seulement le devoir de le respecter

Citation de Jacques Salomé ce soir.

L'amour se veut souvent possessif, et quand bien même ma jalousie ne vient pas l’entacher, l'amour est souvent exigeant.
On se fait une image idéale de l'amour, du couple. Et on attend de l'autre qu'il soit conforme à cette image : on se croit dans notre bon droit en exigeant de l'autre qu'il s'y conforme.
Cela peut aller des exigences les plus partagées : fidélité, bienveillance, être attentionné... mais peut rapidement dériver : on va demander à l'autre de modifier son comportement, de faire des sacrifices. Pas besoin d'être possessif pour enfermer l'autre dans une prison d'amour.

mercredi 2 décembre 2015

Sécurité et confiance

Deux notions qu'on n'assemble pas forcément naturellement, mais pourtant les deux m'ont paru semblables sur un point : les sacrifices qu’entraîne leur perte, ou plutôt les sacrifices nécessaires pour les retrouver après leur perte.

Que faire lorsqu'on ne se sent plus en sécurité chez soi?
On renforce sa sécurité :) Mais à part ça, ou pour ça, on est prêt à sacrifier quelques unes de ses libertés. On le voit bien en ce moment.

Que faire lorsqu'on perd la confiance de quelqu'un?
On peut se contenter d'attendre, ou bien on peut assumer sa faute et être actif, décider qu'on peut laisser l'autre surveiller notre intimité, pour un certain temps, pour le rassurer. C'est l'état d'urgence :)

dimanche 29 novembre 2015

Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu'une pierre est le fondateur de la civilisation

Citation de Sigmund Freud ce soir, ça faisait un petit moment que je l'avais en tête, sans savoir d'où elle venait (télé? lecture?) ni de qui elle venait. J'aurai au moins réussi à répondre à une interrogation sur deux.

Voilà en tout cas une citation qui réhabilite l'insulte. Toutes proportions gardées bien entendu, il ne s'agit pas de jurer comme un charretier et d'insulter à tout va comme si nous étions atteints de la Tourette.

vendredi 27 novembre 2015

Laïcité?

Interrogation personnelle sur ce terme, que signifie t'il au sens littéral, et quelles sont les valeurs implicites que nous mettons dedans?

La laïcité est simplement la séparation de l'état et du religieux.
Cela signifie quoi en pratique?
L'absence de religion d'état, l'absence de favoritisme parmi les religion, l'absence d'avantages... et l'absence de religion dans l'état, dans le gouvernement.
L'exclusion mutuelle de l'un dans le domaine de l'autre : l'église n'a aucun pouvoir politique ou administratif. C'est sur ce principe que l'église n'organise plus l'éducation dans les écoles. Et le politique n'exerce aucun pouvoir, aucune répression sur la religion.

Deux formules résument ça :
L'état n'intervient pas dans la religion, c'est la laïcité américaine ai-je lu quelque part.
La religion n'intervient pas dans l'état : c'est la laïcité française.

Car en pratique, la séparation église/état ne peut être égale.

lundi 23 novembre 2015

Rêve de bébé... chaton ?

Nouveau rêve un peu étrange la nuit dernière.

Cette fois, j'étais papa !
Tout jeune papa même, le bébé avait moins de 3 mois dans mon rêve (peut être avait il moins de 3 semaines même...)
Mais c'était bizarre, car dans mon rêve j'avais l'information d'être père, mais je n'en avais aucun sentiment : pas de sentiment de paternité, aucun dopage aux hormones, pas de joie particulière, pas de sentiment de responsabilité. Je voyais mon enfant comme l'enfant d'un autre, dont j'aurais à m'occuper tout de même.

Mais le plus bizarre reste le bébé lui même.

samedi 21 novembre 2015

Des effets de l'ingérence...

Imaginez, vous avez un voisin violent : il bat sa femme, mais à côté de ça il reste relativement propre sur lui. Il arrive à masquer ça au reste de sa famille, à ses collègues...

Que faites vous?

lundi 16 novembre 2015

Les journalistes ne sont pas à la hauteur...

Bon, c'est une lapalissade, mais une fois de plus, ça m'énerve !
Le concentré de journalistes des chaînes d'infos en continue pousse à un extrême hautement indigeste.

A quoi s'est résumée l'information suite aux attentats?
A la multiplication des répétitions sur les faits, perçues le plus possible sous l'angle de l'émotion, jouant à la fois sur la proximité, sur un discours se voulant précis (des chiffres, toujours des chiffres) tout en étant au final relativement imprécis.

Les journalistes se demandaient si les hommes politiques allaient se montrer dignes de la situation, ils auraient mieux fait de s'interroger à leur sujet.

dimanche 15 novembre 2015

La vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie

Citation de Sénèque ce soir : c'est dans les vieux pots grecs qu'on fait les meilleures citations (et les meilleurs philosophes?)

Jolie formule et jolie façon de voir la vie, qui prône une troisième voie entre la résignation ou l'acceptation passive, et la lutte acharnée ou le refus.

samedi 14 novembre 2015

Que cherche Daesh ?

Petite question apparemment simple, mais qui ne semble pas évidente pour tout le monde, au lendemain d'attentats encore plus meurtriers que les précédents.
La petite question appelle une petite réponse de ma part, ou en tout cas une petite réflexion.

Le combat de Daesh est sans aucun doute un combat territoriale au moyen orient. Ils ont besoin de terre, comme tout groupe d'individus désireux de vivre sous des règles communes. C'est peut être ça qui fait un peuple au passage, simplement : un désir de vivre selon des règles communes, la reconnaissance de lois par tous, leur acceptation à défaut de leur soumission.

Mais en dehors de ce territoire, de cette guerre localisée, leur combat est tout autre, nécessairement.

vendredi 13 novembre 2015

Il ne s'agit pas de savoir, il faut aussi appliquer. Il ne s'agit pas de vouloir, il faut aussi agir

Citation de Johann Woflgang von Goethe aujourd'hui. Je m'étonne de voir que c'est la première !

Elle viendra combler mon manque d'inspiration :)

Goethe y invite tout sage à sortir de sa grotte, cultiver son savoir et sa volonté permettent de gagner en sagesse et de progresser. Mais ceci ne doit être vu que comme un moyen, voire une étape.

mardi 10 novembre 2015

L'optimiste proclame que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles, tandis que le pessimiste craint que ce ne soit vrai

Citation entendue dans Hannibal (la série) retrouvée sur internet, avec son auteur, James Branch Campbell.

Le cocktail est à nouveau réuni pour une citation réussie. Opposition parfaite et contre-pied à la facilité qui aurait été de dire que le pessimiste se voit dans le pire des mondes.
La surprise nous pousse à la réflexion tout en créant un sourire sur notre visage, hommage silencieux à l'intelligence de l'auteur. La réflexion nous fait ensuite douter : l'optimiste est il celui qu'on croit? Nous commençons à perdre pieds et à plonger... La citation l'a emporté, et nous emporte avec elle.

lundi 9 novembre 2015

Rêve de sexe

Drôle de rêve la nuit dernière...

J'étais aux toilettes, assis sur la cuvette, la porte ouverte. Jusque là rien de très anormal.
Sauf que je tenais dans mes mains mon sexe, bon, plutôt normal me direz vous, l'endroit est à peu près fait pour ça.
Oui, sauf que je tenais mon sexe devant moi, à pleine main !

mardi 3 novembre 2015

Entre défoulement et refoulement

Comme disait Freud : Re foulez fous un peu de thé? :)

Bref, nouvelle réflexion tirée de La force des émotions.
On est face à deux extrêmes : le défoulement et le refoulement.

Se défouler revient à exprimer ses émotions sans retenue, sans se soucier des conséquences sur les autres. On peut se défouler avec des émotions négatives (laisser libre cours à sa colère destructrice...) ou avec des émotions positives (laisser éclater sa joie).
Refouler, au contraire, consiste à garder ses émotions pour soi, à ne rien laisser paraître, voire même à soi même, et à tout garder dans son inconscient.

lundi 2 novembre 2015

Etre amoureux n'est pas nécessairement aimer. Etre amoureux est un état; aimer, un acte. On subit un état, mais on décide un acte.

Citation de Denis de Rougemont aujourd'hui.
Tout est dans la nuance et le décorticage des mots. Les mots ont toujours un sens, ceux qui l'oublient perdent la nuance jusque dans leur pensée et leur capacité d'analyse.
On tombe amoureux, on le ne choisit pas. C'est un coup du sort.
A nous ensuite de voir comment on y fait face, comment on réagit. on peut continuer à être passif, à subir, à être simple spectateur.

dimanche 1 novembre 2015

Le but de la vie est le développement personnel. Parvenir à une parfaite réalisation de sa nature, c'est pour cela que nous sommes tous ici

Étonnante citation d'Oscar Wilde, je ne m'attendais pas à ça de lui. Pas même un trait d'humour ou d'ironie dans son propos !

Ça en fait un de plus qui rejoint le courant de penser que notre vie (toute vie?) est destinée simplement à s'accomplir. L'accomplissement passant par le renforcement de son être, la vie est persévérance, et cherche naturellement à se déployer, à s'affirmer, à se renforcer. Notre vie n'y échappe pas, notre complexité nous offre simplement une plus grande liberté, plus de choix... et donc plus d'incertitudes sur ce que nous sommes, sur ce que nous pouvons être.

samedi 31 octobre 2015

Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes, tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance

Citation de Charles Bukowski ce soir, pour terminer le mois :)
Le diagnostic est posé, voilà la source des problème, en voilà une en tout cas.

Attention, une lecture rapide pourrait faire croire à une apologie du doute : quelqu'un qui prêche pour sa paroisse et s'attribue de fait l'intelligence. Ceux là seront peut être sûrs d'eux dans cette lecture d'ailleurs :)

La pensée de l'auteur est tout autre, et simplement pragmatique.

vendredi 30 octobre 2015

La fin de la magie marque le début de l'action

Tiré d'un passage du film 2 automnes 3 hivers.

L'idée étant que nous commençons généralement tous par un état enfantin : nous voyons une certaine magie dans les choses, dans la vie. Ceci est particulièrement vrai pour l'amour, mais s'applique aussi à la vie en générale.
Nous commençons tous par idéaliser les relations amoureuses : le coup de foudre, l'âme sœur, l'entente parfaite, l'amour éternel.
Le piège derrière cette pensée est double.

jeudi 29 octobre 2015

Etre sujet, c'est être presque tout pour soi, et presque rien pour l'univers

Citation d'Edgar Morin, tirée de son livre Introduction à la pensée complexe.

Le passage, et cette citation, résume en quelques sortes ma pensée égoïste, ou plutôt égocentrique. Il ne faut pas nier cette facette de notre personnalité, sans pour autant devenir un connard fini bien entendu : mais c'est un fait : nous sommes le centre de notre monde. L'accepter permet de mieux appréhender notre vie, et notre place dans ce monde.

Nous sommes le centre de notre monde, et non pas nous sommes le centre du monde. La frontière entre égocentrisme et bêtise est là.
Chacun est son propre monde : il en est le début, il en sera la fin. Nous sommes donc quasiment tout pour nous mêmes, pour notre subjectivité, notre conscience, nos sentiments, nos expériences...
La seule chose qui nous échappe, c'est ce qui est hors de nous : nous sommes la source de notre être, de nos sentiments, et le monde extérieur, qui nous échappe, en est la cause. Dans cet univers extérieur, nous sommes rien, ou presque. Nous sommes une poussière.
Voila le paradoxe de nos vies.

mercredi 28 octobre 2015

Les effets de l'écriture mélancolique

Étonnante expérience rapportée dans La force des émotions (François Lelord et Christophe André)

Prenez deux groupes de personnes, demandez à l'un d'écrire à propos de l'événement le plus douloureux de leur vie. Il faut que cet exercice soit fait avec suffisamment de sérieux et d'implication : la phase d'écriture doit donc durer un certain temps (15 minutes pour l'expérience) et être répétée pour faire effet (4 jours de suite pour l'expérience).
Le groupe témoin s'astreindra au même exercice d'écriture, mais sur des sujets libres.

Qu'observe t'on?
A court terme, après l'écriture, on voit le résultat attendu : les personnes du premier groupe sont davantage tristes et abattues. On décèle même des signes physiques de malaise : la pression artérielle est plus élevée.
A court terme on est donc dans le morfond, la rumination, la mélancolie.

Mais quatre mois plus tard, on observe d'autres résultats !

mardi 27 octobre 2015

Pardonnez aux autres, pas parce qu'ils méritent votre pardon mais parce que vous méritez la paix

Citation apparemment de Wild Woman Sisterhood (pas d'autre source trouvée en tout cas).
Je pensais l'avoir déjà mise sur ce blog tellement elle m'avait frappée, mais non, j'ai été fainéant :) Voilà la chose réparée.

Encore une fois, il est question de renverser le point de vue habituel, de le dépasser (ou de le transcender pour ramener une notion qui m'est cher).
On passe toute notre vie à croire que le pardon est un acte du cœur, qui permet à l'autre de se sentir mieux, de se déculpabiliser, que c'est la réponse du bien au mal.

lundi 26 octobre 2015

Tourne-toi vers le soleil, l'ombre sera derrière toi

Proverbe maori ce soir.

Le remède est toujours là et simple : tourner le dos à ses problèmes n'est pas la solution prônée. C'est au contraire sans doute un moyen de les renforcer, de les fixer dans son inconscient.
Par contre, se tourner vers autre chose, de positif, a comme premier effet, de manière mécanique et systématique, de déposer nos problèmes derrière nous.
La démarche n'est pas la même : on ne cherche pas à oublier, mais on cherche quelque chose qui nous fera oublier...

Il n'y a plus qu'à trouver le soleil, ou l'attendre lorsque nous traversons la nuit...

dimanche 25 octobre 2015

Il y a ceux...

Il y a ceux qui embellissent la vie : ils savent y apporter leur touche personnelle, leurs goûts, pour la rendre simplement plus belle, plus colorée, plus joyeuse. Ils ont pour muse la beauté et la suivent au quotidien.
Il y a ceux qui rêvent la vie : ils croient suffisamment en leur rêve pour ne pas écouter tous les autres qui leur disent que c'est impossible. Ils sont plein d'énergie, leur rêve devient une passion communicante, autour de laquelle s'articule la vie.
Il y a ceux qui illuminent la vie : leur présence est comme un rayon de soleil, elle change l'ambiance, leur sourire rayonne et se propage instantanément.

jeudi 22 octobre 2015

L'étrange équilibre entre bien et mal

Qui n'a jamais trouvé profondément injuste les oppositions entre bien et mal?
Le mal ayant pour lui bon nombre d'avantages : sans moral, sans conscience, sans regret, sans pitié il est sans limite et pour lui tous les moyens sont bons.
Il n'est soumis à aucune règle, aucune morale et aucun fair-play. Pour lui, rien ne mérite le respect.
Là où son adversaire se demandera sans cesse si la fin justifie les moyens, lui ne se posera pas la questions, et n'hésitera pas à agir en cas de dommages collatéraux.

Imaginez un match de foot où les 2 équipes ne sont pas soumises aux mêmes règles : la première doit respecter les règles habituelles, doit respecter son adversaire, doit être fair-play, et la seconde est libre, au moins dans la mesure où elle ne se fait pas prendre : possibilité de se doper, de corrompre adversaire et arbitre, jeu violent.
Bienvenue dans le monde réel.

Le déséquilibre est donc énorme, et on peut donc se demander comment se fait il que le mal n'ait pas encore gagné...

lundi 19 octobre 2015

Les sources de la colère

Suite à je ne sais plus quelle lecture ou discussion, j'en suis venu à m'interroger sur les sources de ce sentiment primaire : la colère.
L'article, je crois, ne citait qu'une unique source : le sentiment d'injustice.

dimanche 18 octobre 2015

Simple, compliqué, et complexe

Librement inspiré de l'Introduction à la pensée complexe d'Edgar Morin, voici ma petite réflexion sur le sujet et la définition de ces termes.

Le simple est ce qui peut se décider sans ambiguïtés et rapidement. Pas besoin de raisonnement pour décider si une chose simple est vraie ou fausse. En première approche, nous baignons dans un monde simple : les objets sont simplement définis, les mathématiques de bases sont simples (simples calculs...).

Le compliqué est simplement le fruit d'un raisonnement comportant un certain nombre d'étape et se basant ainsi sur plusieurs éléments simples. Tout ce que nous construisons est compliqué : que ce soit un moteur, un meuble ikéa, un puzzle, ou une démonstration mathématique. Le compliqué peut être vu comme la somme des parties.

Le simple et le compliqué sont déterministes : on détermine à coup sûr, avec plus ou moins de temps et d'effort la véracité de ces choses.

Pour le complexe, ça se complique :)

mardi 29 septembre 2015

Panspermie

Non, ce n'est pas sale... Je vais vous expliquer, laissez vous faire :)

On commence à réaliser que la vie est extrêmement rare, pas encore assez pour la respecter sur terre, mais assez pour se dire qu'on n'est peut être pas près de découvrir une vie extra-terrestre. Les probabilités d'apparition de la vie semblent en effet très faibles, et nécessitent un concours de circonstance quasi-miraculeux.
Bref, dans quelques années (centaines? milliers?) l'humanité prendra conscience de la fragilité et de la rareté de la vie. Il s'attribuera alors sans doute une mission : celle de préserver la vie, d'aider ce miracle à se poursuivre afin que l'univers ne soit pas vide.
Après tout, la vie (et surtout la conscience) est vue par certains comme le but de l'univers, afin de lui permettre de réaliser sa beauté. Passons ses considérations métaphysico-poétiques. La vie est en tout cas un phénomène rare et magique, devant son spectacle il est naturel de vouloir la préserver, on peut aussi y voir une sorte d'instinct de survie.

lundi 21 septembre 2015

On renonce d'abord à l'impossible, puis à tout le reste

Citation de Henri Thomas ce soir, pleine de rêve et d'espoir.

Véritable exhortation à la lutte et au rêve, je le vois aussi comme l'antithèse du lâcher prise.
Éternellement coincé entre fougue et sagesse, entre rêve et réalisme, je n'arrive à donner tort à aucun des deux comportements, et pourtant ils sont incompatibles. Peut être faut il simplement y voir là un goût pour les extrêmes, et une volonté d'avoir des principes à respecter avec intégrité mêlée à une incertitude et à un questionnement permanent.

En tout cas, la citation reste une magnifique formule, pour nous rappeler que croire en l'impossible est quasiment un devoir pour les hommes, en tout cas pour ceux qui veulent rester debout et ne pas courber l'échine sans arrêt.

vendredi 18 septembre 2015

Funeral Blues

Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Empêchez le chien d’aboyer pour l’os que je lui donne,
Faites taire les pianos et sans roulement de tambour,
Sortez le cercueil avant la fin du jour.

jeudi 17 septembre 2015

Nous sommes tous sur Terre pour aider les autres. Ce que je ne comprends pas, c'est ce que les autres font là

Citation de Wystan H. Auden ce soir, son poême sera pour une autre fois :)

J'adore la manière dont il pose cette vérité, qui est loin d'être partagé par tout le monde malheureusement... que seules la sagesse et la bonté d'âme apportent, comme si ce constat s'imposait à lui après une longue vie, une longue réflexion, une longue observation du monde...

lundi 14 septembre 2015

Pensées automatiques, pensées compulsives

Je fais le parallèle entre pensée et écriture automatique : c'est ce qu'il se passe lorsque nous laissons l'expression le plus libre possible, en faisant tomber les contraintes conscientes, lâcher prise extrême où nous cessons de diriger et contrôler.
On parlera plus généralement de pensées compulsives vraisemblablement. La pensée est plus proche de l'instinct et de la pulsion, car il n'y a pas besoin de se mettre en condition, pas besoin de prendre un stylo et un crayon pour la laisser s'exprimer librement. Tout le monde a nécessairement laisser sa pensée divaguer, que ce soit avant de s'endormir, au cours d'une activité peu intéressante, le regard perdu dans le vide... ou pas d'ailleurs, car je suis persuadé qu'on peut avoir des pensées en parallèle, toutes nos capacités ne sont pas constamment concentrées sur un point d'attention unique.
Globalement, ces pensées automatiques peuvent être très diverses, très variées, mais comme toute expression de l'inconscient, elles nous en apprennent beaucoup sur nous, pour peu qu'on se donne la peine de prendre un peu de recul, ne serait ce que pour les remarquer.

mardi 8 septembre 2015

En vieillissant, les hommes ne deviennent pas plus sages. Ils perdent leurs cheveux, c'est tout

Citation de Francis Ford Coppola ce soir. En fait j'en cherchais une autre, qui disait à peu près la même chose, entendu ou lu je ne sais trop où...

La sagesse ne vient pas avec le temps,
tout ce qui vient avec le temps, c'est la vieillesse.

lundi 7 septembre 2015

Les gens les plus tristes sont ceux qui essaient de rendre les gens le plus heureux

Citation de Robin Williams ce soir, la citation complète étant encore meilleure :
Je pense que les gens les plus tristes sont ceux qui essaient de rendre les gens le plus heureux, car ils savent ce que c'est que de se sentir complètement inutile, sans valeur et ils ne veulent pas que quelqu'un d'autre se sente ainsi.

L'amuseur Robin Williams savait de quoi il parlait, lui qui souffrait de dépression sévère et suicidaire...

vendredi 28 août 2015

Mauvais cocktail sociologique

Les temps sont durs, les perspectives offertes par la société ne sont pas attirantes pour la grande majorité, la société se dévoile de plus en plus inégalitaire, voire corrompue.
L'espoir de l'ascenseur social s'est doucement évaporé jusqu'à ressemblé à un ancien mythe.
La valeurs éducatives d'antan ne sont plus au goût du jour, on pourrait presque croire à la fin de la morale, du respect, du sens de l'effort et des responsabilités. On est de plus en plus égoïstes, exigeants et centrés sur le présent. La vie même perd de sa valeur et est vue comme un jeu, la légèreté s'est emparée de tout : YOLO !

mercredi 26 août 2015

Théorie de l'attachement

Tout bébé a un besoin vital d'attachement. Le contact humain et social est primordial dès le plus jeune âge, sans doute parce qu'il permet à l'enfant de disposer de repères et lui garantie une certaine sécurité, une certaine stabilité.
Le comportement de la mère, ou plutôt du "donneur de soin" va fortement influencer la réaction émotionnelle et comportementale de l'enfant. Forcément, toute relation se joue à deux, il y a toujours auto-influence, et comme pour la gravité et les planètes, le plus fort influence davantage le plus faible.
Globalement, il ressort 4 schémas type :
- l'attachement secure
- l'attachement évitant
- l'attachement ambivalent ou résistant
- l'attachement désorganisé

lundi 24 août 2015

Violence dans les médias : le débat est terminé

C'est par ces mots que commence un communiqué de l'association américaine de psychiatre, de 1998, même son de cloche chez les pédiatres, dès 1995 (tiré de La force des émotions de François Lelord et Christophe André, d'ailleurs tout l'article de ce blog en est tiré plus ou moins directement...)
En fait, il n'y a plus de débats, tellement il y a eu d'études sur le sujet. Ces communiqués ne se faisaient que l'écho de toutes ces études. Et pourtant, personne n'y croit...

mardi 18 août 2015

L'effet témoin (le syndrome du spectateur)

Encore une petite expérience de psychologie sociale comme je les aime.

Il semblerait que lorsque nous sommes témoin de la mise en danger d'autrui, notre comportement ne soit pas simplement dicté par notre conscience ou notre moral, mais en partie par le contexte. Plus il y a de témoins de la scène, moins il y a de chance que quelqu'un intervienne.
Et malheureusement, l'histoire dispose de quelques exemples : noyade, meurtre, viol... ou même simple chute, voire une simple incivilité.

jeudi 13 août 2015

L'effet exponentiel

Petite réflexion suite à un reportage, pour mieux illustrer les effets induits par les accroissements exponentiels.

D'abord, l'exemple repris de l'émission télé. Tout le monde connait l'histoire des nénuphars qui doublent leur surface occupée dans un lac tous les jours. Le premier jour, j'ai un nénuphar, le second, 2, le 3eme : 4 et ainsi de suite... Et tout le monde sait répondre à la question suivante : si au bout de 100 jours le lac est couvert de nénuphar, alors quand est ce que les nénuphars occupaient la moitié du lac? Et la réponse : au 99ème.
 L'effet est même accentuée si on augmente la durée : s'il fallait 1 000 jours pour recouvrir le lac alors il en fallait 999 pour en recouvrir la première moitié. Il a donc fallu un seul jour pour reproduire ce qui a pris 999 jours pour commencer !
Mais ce n'est pas encore ça qui est le plus surprenant, attendez la suite. L'exemple tel qu'il est posé là ne permet pas de saisir la dimension du problème.

mercredi 12 août 2015

A quoi sert l'éducation?

Question entendue comme ça, en passant, ou en zappant...

La question mérite de s'y attarder, et plus encore la réponse chacun.

Il y a toujours eu les cancres et les nihilistes : pour eux l'éducation ne sert juste à rien. C'est une perte de temps dans notre courte vie.

Il est probable que de plus en plus de personnes voient à travers l'éducation un apprentissage, permettant de se hisser dans la société, d'obtenir un bon diplôme, puis un bon job et une bonne situation, confortable permettant ensuite d'assouvir ses désirs. Ce sont des utilitaristes, qui ne donnent une valeur au chose qu'au travers de leur utilité. Le capitalisme nous pousse à adopter ce regard je pense.

Il y a ceux pour qui l'éducation est un moyen de forcer la curiosité : on se frotte à tous les domaines, on les découvre, on éveille l'intérêt et la curiosité de chacun...

dimanche 9 août 2015

Les rapports homme femme vus par l'évolution

L'évolution n'est qu'une théorie. Non pas que je veuille mettre en avant une explication religieuse, mais juste pour relativiser les conclusions que cette théorie nous amène à penser.

Bref, l'évolution d'une espèce est toujours partagée entre 2 tendances opposées.
La première consiste à se reproduire peu, mais à faire en sorte que sa progéniture ait de grandes de survie. La seconde, opposée, consiste à se reproduire massivement, quitte à essuyer de nombreuses pertes. On retrouve l'opposition classique : qualité contre quantité.
La première voir aura comme inconvénient une faible population et une faible diversité : pas évident de résister à un problème de grande ampleur dans ces conditions. Et la seconde s’investira peu dans la génération suivante, un peu comme si la quantité nivelait la qualité par le bas.

Pour l'espèce humaine, Dame Nature a construit un drôle d'équilibre : les femmes adoptent la première voie, et les hommes la seconde. L'équilibre se fait nécessairement à la rencontre des deux, le procédé est très ingénieux je trouve !

samedi 8 août 2015

Les faux souvenirs...

J'avais déjà entendu parler de ce phénomène étrange pour expliquer notamment des souvenirs implantés par des psy dans la tête de leurs patients, sans même le faire exprès (on peut au moins leur laisser le bénéfice du doute). Dans un registre plus machiavélique, on a sans doute les sectes qui utilisent aussi ce procédé pour mieux contrôler leurs membres...
Mais je viens de tomber sur une expérience d'une université de Washington qui illustre bien mieux cette faculté qu'on a tous à se créer des faux souvenirs... avec une facilité déconcertante.

mercredi 5 août 2015

Le bonheur en six questions

Tiré du livre La force des émotions de François Lelord et Christophe André (comme quelques articles précédents d'ailleurs...)

Six questions pour remettre le bonheur au centre de sa vie,
six questions qui au final peuvent déranger par rapport à ce qu'elles nous apprennent sur nous et notre quête,
six questions à garder en tête,
six questions sur lesquelles revenir régulièrement pour se retrouver...

- Aujourd'hui, qu'est ce qui pourrait vous rendre plus heureux?
- Ce qui pourrait vous rendre plus heureux est il probable ou réalisable?
- De quelle catégorie se rapproche le plus votre idéal de bonheur?
- Quels ont été les moments les plus heureux de votre vie?
- Quels ont été les moments de bonheur que vous avez gâchés?
- Ce qui pourrait vous rendre le plus heureux dépend-il de vous?

mardi 4 août 2015

Ne souhaite pas que la vie soit plus facile, souhaite d'être meilleur

Citation de Jim Rohn, tirée d'un site qui devrait devenir une montagne d'inspiration pour moi : http://lesbeauxproverbes.com/. A moi de ne pas abuser de cette source d'inspiration facile...

Bref, certaines citations sont suffisamment claires pour ne pas subir des explications, mais tant pis pour elles si elles passent entre mes mains :) Je ne cherche pas à les expliquer, bien entendu, juste à me les approprier en les tournant dans tous les sens, voire en les démontant, pour mieux les comprendre...

Celle-ci nous offre un miroir de notre comportement : habituellement nous nous plaignons du monde extérieure : des conditions défavorables, des autres, de la malchance. Nous sommes le centre de nos vies, c'est un fait, mais ce n'est pas une raison pour devenir orgueilleux et ne pas se remettre en question.

vendredi 31 juillet 2015

Chaque génération se croit plus intelligente que la précédente et plus sage que la suivante

Citation de George Orwell ce soir.

Comme quoi l'histoire se répète, au moins sur certains sujets :) et les hommes n'évoluent pas si vite que ça, pas en terme d'orgueil et d'humilité en tout cas.

On a tous cru, à un certain âge, mieux connaître le monde que nos parents : normal, on suit davantage les nouveautés, les avancées technologiques... Normal aussi, grâce à leur travail, on bénéficie d'une école plus avancée, de plus d'informations... donc comment ne pas le croire?
On a toujours vu les plus jeunes trop insouciants, pour ne pas dire bête, faire des erreurs que nous ne faisons plus, et persévérer dans celles-ci. Normal, on les a faites avant ces erreurs, on a eu le temps d'apprendre, de grandir...

La seule chose inquiétante est de ne pas croire ceci seulement à une période de sa vie, mais tout au long de sa vie... et d'y voir autre chose que le simple passage du temps.

mercredi 29 juillet 2015

Personnalités et bonheur

Petit concept intéressant, trouvé au détour d'un livre.

Premier principe : la décomposition de toute personnalité selon 5 dimensions : les big fives.
Ces cinq dimensions sont :
- l'ouverture
- le contrôle
- l'extraversion
- l'altruisme
- la stabilité émotionnelle

dimanche 26 juillet 2015

La dynamique du réconfort... et ses dérives

Petit décorticage des rapports humains, aujourd'hui, je me penche sur les rapports qui s'installent autour de la tristesse, pour peu qu'on l'exprime.

Face à quelqu'un d'affligé, on a tous envie d'agir, de le réconforter : la nature est bien faite.
Et la nature est même encore mieux faite que ça : devant cet élan de bienveillance, l'affligé se sentira écouté, épaulé et se sentira mieux. Et l'aidant aussi en retire un bénéfice immédiat : il se sentira utile, valorisé, son estime de lui même en sera grandie. Bref, ces premiers échanges créent une complicité rapidement et sont sources de bienfaits pour tout le monde.

Oui mais voilà...

samedi 25 juillet 2015

Il y a des gens nés pour le bonheur, et d'autres pour le malheur. Je n'ai simplement pas de chance

Citation de Maria Callas aujourd'hui.

La citation ne se réfère pas au destin, du moins je ne le pense pas, mais plutôt à la personnalité, à la nature profonde des personnes. A cette part de nous que nous pensons très faiblement influencé par l'éducation et l'expérience. Que nous relions cette part à nos gènes ou à notre âme, peu importe, cette part est présente.
Et cette nature est responsable d'une partie de nos aptitudes, de nos penchants : l'expérience et l'apprentissage ne font en général que renforcer et structurer ces bases.

jeudi 23 juillet 2015

Psychanalyse des mécanimes de défense

Les mécanismes de défense sont un instinct de survie, ils permettent d'éviter des situations dangereuses, de se protéger. Appliqué à notre mental, ils permettent d'éviter et d'évacuer des sources d'angoisse ou des chocs traumatisants : leur accumulation mettrait en effet en danger notre santé mentale.

Notre corps dispose de ses mécanismes pour rester en bonne santé, en chassant les virus et les microbes, sans que ceci soit volontaire ou conscient, notre esprit fonctionne de la même façon. Avec sans doute la même diversité dans les réponses possibles.

Je suis tombé sur une illustration de ces mécanismes dans un bouquin qui citait les travaux d'Anna Freud, la fille de son père :)

mardi 21 juillet 2015

Envie et jalousie

Ça fait un moment que ce sujet me trotte dans la tête... au point où je me demande si je n'ai pas déjà écrit un article sur le sujet :)

Bref, comment distinguer jalousie et envie, pourquoi les confond on?

Réponse simple, ou plutôt, réponses simples.


mardi 14 juillet 2015

Les émotions primaires

Les émotions semblent en partie innées. Il n'y a qu'à voir les grimaces des bébés, ou plus généralement notre faculté innée à reconnaître une émotion chez l'autre.
Une fois ce constat fait, en bon occidental taxinomiste, on cherche immédiatement à les classer, à les ranger, et ceci fait, on croît voir apparaître des émotions fondamentales.
Celles-ci doivent être à la fois universelles et permettre de construire les autres : la superposition des émotions étant la source d'une complexité infinie.

Darwin a été le premier a essayer de les faire ressortir, il en a identifié six : la joie, la surprise, la tristesse, la peur, le dégoût et la colère. Son classement est sans doute très pragmatique, issu de l'observation. Et ces suivants en ont ajouté : le mépris, l'excitation, la honte...

Spinoza a eu une approche entièrement théorique. Plutôt que d'essayer de repérer les émotions existantes et de les classer, il a essayé de partir de sentiments primaires et d'en déduire les autres. La finalité était plus claire : reconstruire l'ensemble des émotions humaines à partir des émotions primaires, exactement comme on le fait avec les couleurs.

lundi 13 juillet 2015

L'escalade dans les disputes

A l'origine de toute dispute, il y a une simple divergence d'opinion.
L'analyse froide des attitudes des protagonistes permet de voir rapidement à quel niveau d'énervement ils sont : l'énervement allant avec la mauvaise foi et précédant la violence, mieux vaut l'éviter, voire le fuir :)

Bref, au commencement, chacun exprime son opinion, son ressenti. Chacun est centré sur soi et s'expose. On peut exposer un point de vue, un sentiment, un raisonnement voire même une opinion. Jusqu'ici, tout va bien. Entre deux exposés, on peut même écouter l'exposé de l'autre, si si...
Exemple : J'ai du t'attendre 10 minutes, il n'y avait rien à faire, je me suis ennuyé et je commençais à m'inquiéter.

dimanche 12 juillet 2015

Les émotions

Suite à quelques lectures, je vais faire un petit point... sinon, comme d'habitude, à force d'attendre de lire plus et de mieux comprendre, je remets à demain, et je ne fais rien.

Bref, les émotions.
Comme d'habitude, commençons par une définition.
Les émotions sont à l'âme ce qu'est une pensée pour notre esprit, et le mouvement au corps.
Ce sont des mouvements de notre âme, c'est notre âme en action.
Par âme, j'entends simplement la part de notre psyché qui ne réfléchit pas, mais qui ressent.
Et le mouvement est un changement d'état, ou de position.

samedi 11 juillet 2015

Petit rêve avant qu'il ne s'en aille...

J'ai peut être déjà trop tardé à le coucher par écrit celui-là.

Je suis chez moi (qui n'est pas lez chez moi réel, mais le sentiment d'être chez soi est présent dans le rêve), dans un appartement en hauteur. Il y a du monde avec moi, peut être des amis ou de la famille, mais je sais qu'il y a une certaine agitation à coté : sans doute un repas.
J'ai en tête que je dois repasser le bac, malgré mon diplôme déjà obtenu de longue date. Ceci m'angoisse.
Je vois passer des jeunes courir sur mon balcon, ils sautent de balcon en balcon, comme des yamakasis. Je trouve ça stupide et dangereux, je sors sur le balcon pour leur faire la chasse; comme on chasserait des pigeons. Ils s'enfuient rapidement et disparaissent à l'angle de l'immeuble, je ne suis même pas sûr qu'ils m'aient entendu.

mardi 9 juin 2015

Passionément

Suite d'un article précédent, forcément :) où j'entrevoyais la passion comme un instinct.
En fait, la passion serait un désir instinctif, non raisonné : on a conscience du désir, mais on ne le comprend pas plus qu'on ne l'analyse, on le subit. Le désir nous gouverne alors : nous cherchons à le satisfaire, et forcément, puisqu'il n'est pas dans le champ de la raison, il ne peut être raisonné, il ne peut être contre-balancé que par un autre désir, une autre passion, plus fort.

lundi 8 juin 2015

La vie est une perpétuelle distraction qui ne vous laisse même pas prendre conscience de ce dont elle distrait

Citation de Franz Kafka ce soir. Mais où est il allé chercher ça?
En tout cas, elle correspond bien à mon état d'esprit et au regard que je jette sur la vie la plupart du temps.
Tout n'est que distraction et divertissement dans la vie, du moment qu'on a le luxe d'échapper à la survie. A croire presque que le but de la vie est la survie, ce qui semble assez logique ma foi, et qu'une fois ce but atteint, on se retrouve désœuvrés, perdus, et qu'on remplit notre vie avec ce qu'on trouve, avec ce qui occupe, ce qui remplit le temps.

dimanche 7 juin 2015

De l'instinct de survie au sens de la vie?

Qu'est ce que l'instinct de survie, sinon le désir de faire perdurer son être, de le renforcer, de renforcer sa puissance. A la base, ce désir est irraisonné, inconscient et omnipotent. Il nous permet de mesurer tout chose, et c'est donc par rapport à ce désir subjectif que nous appréhendons notre environnement, et que nous modelons notre personnalité, que nous définissons de manière subjective le bien et le mal.
Le problème étant que nous n'avons pas une connaissance parfaite de nous mêmes et donc encore moins de ce qui renforce notre être. Toutes les erreurs sont permises.

mardi 2 juin 2015

Il n'y a point de vent favorable pour celui qui ne sait dans quel port il veut arriver

Citation de Sénèque ce soir. La suite, pour être complet :
Le hasard doit nécessairement avoir une grande influence sur notre vie, lorsque nous vivons au hasard.

samedi 30 mai 2015

Qui n'a point de ressources en lui-même, l'ennui le guette et bientôt le tient

Citation de Alain aujourd'hui. Va vraiment falloir que je me l'achète ce Propos sur le bonheur, après je n'aurai plus qu'à les appliquer :)

vendredi 29 mai 2015

L'intelligence se mesure au nombre d'étapes que l'on fait avant de retomber sur notre point de départ

Citation  dont je n'ai pas retrouvé la source, anonyme donc.
J'aime bien cette manière de relativiser et d'illustrer l'intelligence.
On ne sait jamais rien, nous ne saisissons pas le réel, nous ne pouvons que l'interpréter et conjecturer. Tout part de nos croyances fondamentales. Mais bon, je m'écarte de l'esprit de la citation (je crois).

L'intelligence permet de saisir et manipuler de la complexité. Plus l'intelligence sera grande, plus les raisonnements seront complexes.

mardi 26 mai 2015

Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche

Citation de Michel Audiard ce soir.

Juste parce qu'elle ma fait sourire et remet en place mon coté intellectuel.
Je ne pense pas que l'action soit supérieure à la réflexion mais l'inaction est pire que la bêtise.

dimanche 24 mai 2015

Rêve de hyène

Drôle de rêve... mais bon, les pas drôles, je ne m'y attarde pas, et je dois moins bien m'en souvenir.

Bref, je devais être chez mes parents, dans la piscine, avec quelques amis. Je pense que c'était chez mes parents, même si la piscine n'était pas bon endroit : je ne reconnaissais pas exactement les lieux, mais le sentiment était là.
Puis surgit une hyène qui s'approche de nous et nous tourne autour.

samedi 23 mai 2015

Vision du monde, mission et valeur... (vous prendrez bien un peu de PNL?)

Petite réflexion inspirée de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) et sur les niveaux logique de la personnalité. Pas sûr que ce soient les termes exactes mais bon, passons :) Disons que ce sont des explications possibles sur les mécanismes de notre personnalité, des aides au décryptage... en tout cas, ça fait forcément réfléchir sur nous mêmes, c'est bien là l'essentiel.

mercredi 20 mai 2015

Le rôle d'un ami, c'est de se trouver à votre côté quand vous serez dans l'erreur puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison

Fainéant ce soir, et en retard sur mon planning, donc je sors une petite citation salvatrice de Mark Twain.
Reste ensuite à voir où se trouve réellement l'ami : est-ce celui qui lui dit quand il a tort, quand il fait une connerie, celui doté d'une franchise pour se permettre des critiques bienveillantes ou bien est-ce celui qui ne l'abandonne pas, même quand il est dans l'erreur, qui le soutient?
Ces deux visions semblent contradictoires et sont pourtant souvent utilisées pour décrire l'amitié.

lundi 11 mai 2015

On cède d'abord sur les mots, et puis peu à peu aussi sur la chose

Citation non vérifiée de Freud.
Bref, je n'ai pas réussi à déterminer si c'était bien de lui, mais la citation m'amuse, et va dans mon sens :)

vendredi 8 mai 2015

Hyper lucidité

Non, rien à voir avec l'extra-lucide, qui devrait peut être s'appeler para-lucide d'ailleurs, c'est juste la capacité extrême de voir les choses justes, telles qu'elles sont, avec lucidité donc.
Cette lucidité est une forme de conscience, poussée à l'extrême : la conscience se fait envahissante, présente même là on ne l'attend pas, où on ne la souhaite pas.

D'ailleurs, fait on réellement le choix de la lucidité ? La question est rarement posée comme dans Matrix, avec les pilules. Ce goût pour la lucidité est sans doute liée intimement à la personnalité, qu'il soit inné ou acquis, arrivé à l'age adulte, on est plus ou moins lucide du monde qui nous entoure, et on cherche globalement à renforcer cet état. Les plus lucides l'érigeront comme une valeur positive (chose que je fais, en prônant la pleine conscience des choses), et les moins lucides ne se poseront pas la question, ce qui renforcera leur position. Bref, c'est le déroulement naturel de la vie : tout cherche constamment à se renforcer, rien ne cherche à s'auto-détruire ou à s'affaiblir.

Qu'apporte la lucidité?

lundi 4 mai 2015

Mieux avoir des remords que des regrets

Ce soir, je me plonge dans l'explication de cette maxime, pour mieux la comprendre et voir ce qui'il se cache derrière.
La première explication, qui vient à tous, est de dire que dans le doute, mieux vaut faire ce qui semble risquer, quitte à se planter, plutôt que de ne rien faire. Ça serait une nouvelle éloge de la prise de risque, même inconsidérée.

mercredi 29 avril 2015

A mon enterrement...

J'aime bien ce titre de chanson, paradoxe ambulant. Bref, l'idée a été relancée par un film : une belle fin.
Qui pense à son enterrement? Tout le monde doit y penser, reste à préciser la fréquence et les pensées. Entre obsession et pensée passagère, on doit trouver de tout, certains n'y pensent peut être que lorsque la fin approche, d'autres alors qu'ils sont encore jeunes, très jeunes. L'idée étant là de s'interroger sur deux éléments : le nombre de personnes présentes et l'éloge funéraire.

mardi 28 avril 2015

Les manières de faire un deuil

Petite réflexion qui m'est venue récemment.
Je me suis aperçu qu'il y a au moins 2 manières de faire son deuil, de quoi que ce soit.

En fait, soit on accepte la perte, et on passe à autre chose. La perte ne devient qu'un souvenir, qui petit à petit s'efface.
Soit on accepte l'idée de vivre constamment avec le poids de cette perte, on accepte que ce poids fasse partie de notre vie, on ne le rejette plus, on le fait sien, on l'embrasse.

dimanche 26 avril 2015

Aplanissement des valeurs

Notre époque écrase tout, et les "valeurs" en font les frais aussi. A se faire écraser, on aplanit tout, on met tout au même niveau. Le rouleau-compresseur est en marche, est a plusieurs moteurs.

La sur-abondance d'informations crée en premier lieu un océan informe, où tout se mêle. L'important comme le superflu. Nous sommes noyés sous l'information, elle n'est plus triée, hiérarchisée, tout est accessible mais plus rien ne ressort. L'information n'est plus dictée par son importance, sa pertinence, et surtout pas par son décryptage, mais par son audience, son pouvoir d'attraction. Les chaînes d'info continue en sont un exemple, où on se jette sur les sujets à la mode pour les rabâcher. Rigolo aussi de voir comment l'avis du quidam moyen est de plus en plus mis en avant : la parole de l'expert n'intéresse plus, on veut de la proximité.

lundi 20 avril 2015

L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit

Citation d'Aristote ce soir, pour reprendre un peu de sagesse :)
Où il repositionne les valeurs philosophiques antiques, toujours d'actualité.

dimanche 19 avril 2015

La défense la plus sûre contre la tentation, c'est la lâcheté

Les citations vont souvent par deux avec moi -encore une de Mark Twain-, normal car après en avoir découvert une, j'en cherche d'autres du même auteur.
Des citations sur la tentation, on pourrait en trouver des tonnes, celle-ci est sans doute moins connue.
Formule suffisamment alambiquée pour qu'on ne distingue pas à la première lecture où se trouvent le bien et le mal. La tentation est associée historiquement au Mal, mais généralement les auteurs ont font plutôt l'apologie : ils y voient sans doute le côté libérateur de la tentation. On brise des règles, des attentes, on prend des risques pour braver un interdit, qu'on présuppose injustifié, voire injuste.

mardi 14 avril 2015

Tout ce dont nous avons besoin pour réussir dans la vie est l'ignorance et la confiance

Citation qui sonne mieux en V.O. :
All you need in this life is ignorance and confidence, then success is sure
de Mark Twain. Ce qui renforce au passage l'opinion selon laquelle la langue (dé)forme la pensée. Nos pensées et nos constructions mentales ne sont pas les mêmes suivant les langues. Le langage influence la pensée, et la langue est une composante du langage.

Bref, passons et revenons à la citation.

dimanche 12 avril 2015

L'héritage (suite) et les personnes morales

Suite de la réflexion sur l'héritage, après le cas individuel, le cas des entreprises : et c'est là que nous nous apercevons que nous avons créé de nouveaux monstres.

A l'origine, l'entreprise était l'oeuvre d'un unique homme, d'un artisan. L'entreprise et l'homme ne faisaient qu'un, facile à suivre.
Puis l'entreprise est devenue rapidement familiale. Mais au début, l'entreprise se confondait avec la famille : si la famille s'arrête, l'entreprise aussi. La seule richesse de l'entreprise était ses composantes. La transmission était simple et sans doute assimilée à l'héritage individuel. Jusqu'ici, tout va bien.

dimanche 5 avril 2015

Trois rêves en un

La nuit a été chargée, triple rêve hier !

Je suis dans un endroit qui ressemble à un sous-sol d'église, ou des souterrains : sombre, des murs épais, avec de grosses pierres apparentes, le sol doit être en terre, il n'est pas lisse. Je ne sais plus ce que j'y fais, ou ce que je recherche dans cet endroit. Il y a une atmosphère religieuse, mystique.

vendredi 3 avril 2015

Le risque est l'ennemi de la mélancolie

Citation entendue au détour d'un débat télé, incapable d'en rapporter l'auteur :/ On va la ranger du côté des anonymes.
Comme souvent avec les citations, une fois formulée, elles ne sont qu'évidence.
Le divertissement est le meilleur moyen de sortir de la mélancolie : se changer les idées, voilà la solution, oublier sa torpeur, arrêter de ressasser ses idées noires...
Sauf que, lorsque c'est fait artificiellement, à moins de se découvrir une passion, un intérêt profond, on risque de garder conscience que tout ceci n'est qu'un stratagème pour s'auto-manipuler.. et du coup, tout tombe à l'eau.
Mais le risque est un divertissement particulier.

jeudi 2 avril 2015

Rêve de l'attaque du poisson détective

Bon, le titre est pas tout à fait fidèle à mon rêve, mais c'est plus joli comme ça.

Bref, je suis chez moi, sous une couverture, sur un canapé ou dans un lit, je me souviens plus trop.
Je prends un livre policier et l'attaque. Je suis sur un passage où le héros, un détective, parle de sa cicatrice au pied : obtenu à cause d'une espèce de poisson ventouse.
Puis je sens comme un gêne au pied : je sors ma jambe de sous la couverture et découvre un petit poisson ventouse. Il a un autre nom dans mon rêve, à base de raie peut être, le nom complet est resté dans les limbes... Il doit faire dans les 15/20 centimètres, il est accroché à ma cheville, sur l'os de la malléole, coté extérieur du pied gauche..

lundi 30 mars 2015

Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l'entendre comme récompense et non comme but

Citation d'Antoine de Saint-Exupéry ce soir.
Celle-ci m'a fait un un petit choc, comme une petite révélation.
Ne plus voir le bonheur comme un objectif à atteindre, cesser d'être obsédé par celui-ci mais le voir comme un effet secondaire, comme une récompense pour d'autres efforts.

dimanche 29 mars 2015

L'héritage

Petite réflexion sur ce qui symbolise peut être le plus nos travers dans cette société, sans même qu'on s'en rende compte.

L'héritage, d'un point de vue individuel, c'est permettre à ses enfants (je me contenterai de ce cas classique) de bénéficier de tout ce que nous avons accumulé dans notre vie. Priver ses enfants de cet héritage nous donnerait immédiatement l'impression de nous faire voler. C'est une certitude. C'est ce qui fait que la moindre taxe sur un héritage est vécue comme une injustice. L'argent amassé toute sa vie durant a déjà été taxé, le retaxer une seconde fois lors de sa simple transmission semble incohérent. La famille est perçu comme un tout, mon argent est celui de mes enfants, c'est un pot commun.

Oui mais voilà, si on sort du raisonnement individuel et qu'on adopte un point de vue collectif, tout change. La perspective est différente.

samedi 28 mars 2015

Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour

Soirée, sans inspiration, je puise dans les proverbes, au hasard ou presque.
Proverbe juif ce soir, que je trouve plutôt inspiré, lui.
Plus pragmatique que moral, il ne condamne pas, mais laisse le choix, un choix éclairé par les conséquences, plus ou moins directes.

dimanche 22 mars 2015

La liberté d'expression en droit européen

La formulation de ce principe au niveau européen est tout simplement stupéfiante. Tout y est.
C'est l'article 10, et surtout son principe qui est révélateur.
La liberté d'expression vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture, sans lesquels il n'est pas de société démocratique.

samedi 21 mars 2015

On fait tous semblant, mais certains l'oublient

Petite réflexion teinté de cynisme ce soir, peut être...

On fait tous semblant : des petites doses d'hypocrisie pour rester poli, pour pouvoir rester en société, aux faiblesses et aux malheurs qu'on garde pour soi, de peur de faire fuir les autres ou de tomber dans la complaisance et s'enfoncer davantage, au mimétisme, toujours pour mieux s'intégrer, à l'exagération des bonheurs pour faire envie -mieux vaut faire envie que pitié, surtout maintenant que les vies de chacun sont largement diffusées.
On devient tous des impostures, petit à petit.

jeudi 19 mars 2015

Rêve de brossage de dents...

J'ai perdu ma citation, à défaut, je me souviens d'un rêve...

Je suis chez moi, je sors de ma chambre pour me brosser les dents, je me retrouve devant le lavabo des toilettes, chez mes parents, en train de me brosser les dents.
Je me rince la bouche, je crache un peu de sang mêlé au dentifrice et à la salive : le liquide est trouble, puis je crache un morceau : un petit morceau de nourriture sans doute. Et un autre, et encore un, je vois qu'ils sont de plus en plus gros, la taille d'un ravioli. Ils sont marrons, visqueux, un peu recouvert de dentifrice, je ne les identifie pas, mais j'en crache de plus en plus. Je me demande quand ça va s'arrêter. Je les range autour du lavabo, pour laisser l'eau s'écouler.
J'ai presque l'impression qu'il bouge, je ne sais pas si c'est une illusion : je vois des petits tressautements, je commence à me demander si c'est vivant.
Arrive mon frère, et il identifie simplement ça comme étant des morceaux de bœuf.
Pas d'explications par contre sur pourquoi j'en ai recraché autant...


dimanche 15 mars 2015

Un fanatique est quelqu'un qui ne veut pas changer d'avis et qui ne veut pas changer de sujet.

Nouvelle citation de Churchill ce soir.

Elle nous permet de voir que nous sommes tous des fanatiques en puissance.
Difficile de dire où commence le fanatisme, mais on peut le mettre là où s'arrête le respect, non pas des individus, mais des opinions des individus, ce qui est un peu plus fin. C'est un peu comme reconnaître le harcèlement moral par rapport à l'agression physique...
Persévérer dans la conversation, sans admettre la possibilité qu'on a tort, la possibilité de changer d'avis, c'est refuser de rester sur un statut quo, refuser de rester sur le constat que deux opinions peuvent exister.
Cette attitude est sans doute proche du fanatisme : on refuse de s'arrêter, on ne pose pas de limites à la conversation, on souhaite aller jusqu'au bout. Peu importe les conséquences. Cette définition du fanatisme ne se soucie pas de savoir où est le bien, la morale ou la vérité. Seule l'attitude est jugée. Après, on peut se demander s'il existe un bon fanatique ou pas.

jeudi 12 mars 2015

Petit rêve

Ça faisait bien longtemps...

Je me retrouve ado, je crois, devant mon lycée, c'est certain.
Sauf qu'à l'entrée il y a comme des énormes portiques, comme pour le métro, mais en plus imposant : vraiment infranchissable, comme si les portiques avaient été taillés pour des colosses, dans un style futuriste. Je badge, puis n'ayant sans doute pas tout compris au fonctionnement, j'essaye de grimper sur la borne où j'ai badgé : ça glisse, il n'y a pas de prise, je suis quasiment à plat ventre dessus.
Puis quelqu'un m'indique qu'il faut m'approcher du portique, et les portes s'ouvrent.
Je vois plein de monde, il fait sombre, la lumière doit être teinté en vert, je ne vois que les silhouettes qui avancent, anonymes.
Quelques mètres après le premier portique, quelques marches -je monte- puis à nouveau une rangée de portiques. Un peu comme si on allait à l'usine, ou à l'abattoir. Je franchis celui-ci sans encombres.
Je ne sais plus comment ni pourquoi, mais je me retrouve dans ce que je sais être des toilettes. Sauf que ça ressemble à tout sauf à des toilettes : une immense salle, toujours cette lumière verte, genre grand vestiaire de piscine, ou plutôt grande douche commune, avec des petits carreaux partout.
Je n'ose pas uriner dans ces conditions : salle ouverte, aux yeux de tous, même s'il fait sombre, je ne comprends même pas où se trouve l'évacuation. Je m'inquiète...
Puis quelqu'un doit me pousser à le faire, doit me dire que c'est bien là. Je fais pipi donc. Et là, à peine touche t'elle le sol que l'urine se transforme, en une espèce de chenille noire. Je la distingue mal avec l'obscurité. Mais je vois la chenille se déplacer, se tortiller, puis disparaître dans une évacuation, ou un coin.. je ne sais pas trop. Je m'amuse un peu, à créer différentes chenilles, et je vois qu'il y en a un peu partout.
Fin du rêve...

Peut être sont ce là les toilettes du futur? :)

dimanche 8 mars 2015

La volonté de Spinoza

Baruch pour les intimes, on n'en fait plus des prénoms comme ça aujourd'hui !

Bref, il faudrait que je creuse davantage, mais je suis en retard sur mes articles :) donc je me lance, avec les quelques éléments que j'ai compris, ou cru comprendre. D'autant que je trouve la perspective singulière, même si je la pense fausse. Passons.

La volonté ne serait qu'une illusion, tout comme le libre arbitre : d'ailleurs les 2 sont liés, le libre arbitre étant la capacité de la volonté à s'auto-déterminer. Tout ça est extrêmement classique, un simple déterminisme, mais j'aime bien sa façon d'aborder les choses.

Notre volonté ne serait que la conscience de nos actes, de nos pensées et de nos sentiments.

lundi 23 février 2015

Le choc des civilisations - part 2

Suite de l'article de la veille...

La mondialisation du système économique a uniformisé le mode de ce point de vue, et la victoire de ce modèle est telle qu'il n'est plus réellement remis en cause, ou de manière trop isolé encore. Les différences économiques lissés, ce sont aussi une partie des différences politiques qui ont disparu. Ce qui a mis en avant d'autres différences, et donc d'autre volontés de conversion.

Et comme souvent, c'est le dominant, celui qui est en position de force qui a ouvert le bal. Créateur du modèle économique dominant, voire même catalyseur, le modèle de démocratie occidental s'est vu supérieur aux autres et en a oublié toute humilité. Un modèle ne vaut que s'il est suivi, pas s'il est imposé.

Petite précision si nécessaire je suis un ardent défenseur de la liberté, de l'émancipation et d'autres valeurs de ce type... mais bon, il faut reconnaître lorsqu'on franchit certaines limites.

dimanche 22 février 2015

Le choc des civilisations - part 1

Jolie formule, qui m'a donné envie d'en savoir un peu plus...

On pourrait voir ça comme la suite logique de l'histoire... ou un simple cycle.
Peut être qu'il s'agit d'une spirale, ce qui permet de conserver les deux images...

J'ai l'impression que l'histoire alterne entre deux motivations : l'économie et l'idéologie. Ces deux notions sont à la base de deux mesures différentes de la puissance.

dimanche 15 février 2015

Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront et le déshonneur et la guerre.

Citation d'un homme politique, prix Nobel de littérature et spécialiste des bons mots (faudra que je cherche d'autres citations...).

Beaucoup de choses se cachent derrière cette pensée.

mercredi 11 février 2015

Addiction

Tombé sur un petit article parlant de l'addiction, j'ai trouvé la description du phénomène intéressante, même s'il n'y a aucune illumination.

Bref, l'addiction psychologique se fait sur la base d'un bien être, selon le principe de récompense. Quelque chose nous apporte un peu de jouissance, et ceci ne fait que renforcer et amplifier notre inclination pour cette chose.
Jusque là, tout est normal, l'attirance vers ce qui nous fait du bien n'est pas mal en soi. Elle le devient quand elle prend des proportions trop importantes, passant devant tout le reste, et nous faisant perdre une certaine emprise sur nous mêmes, sur nos propres désirs : on devient mono-maniaque, obsédé par la seule chose qui nous apporte cette jouissance.
Les mécanismes de l'addiction sont complexes, et je ne pense pas pouvoir les déconstruire comme ça, en improvisant, mais un mécanisme particulier était décrit dans l'article.

mardi 10 février 2015

La surenchère

Petite analyse de la surenchère ce soir.
Notre soif d'être le meilleur, notre envie de nous mettre en avant, voire notre besoin d'exister nous pousse souvent à ce petit jeu. Emporté par notre élan, nous ne savons pas toujours nous arrêter : une fois le duel lancé, difficile d'en sortir la tête haute. La victoire donnera l'apparence de l'honneur, mais en fait celui-ci est déjà perdu depuis longtemps.

lundi 9 février 2015

Intégratif et irréversible

Termes incongrus découverts à la lecture du développement moral de Kohlberg.

L'acquisition de la morale serait irréversible : c'est à dire qu'on ne peut que progresser ou stagner. Il est impossible de régresser.
Elle est aussi intégrative : les personnes ayant atteint un stade supérieur sont capables de comprendre les individus des stades inférieurs.

Ce sont deux caractéristiques très intéressantes : elles sont sans doute commune à tout ce qu'on peut appeler progrès, ou éveil.

dimanche 8 février 2015

La connaissance du monde ou la connaissance de soi : le sens de la réflexion

Que ce soit dans les discussions ou les réflexions personnelles, généralement on procède par déductions. On a cette envie naturelle d'étendre notre champ de connaissances à partir de ce qu'on sait.

D'une certaine manière, on suit le mouvement naturel, on se calque sur celui-ci : nous observons l'écoulement du temps, fait de causes et de conséquences, nous cherchons les liens entre ces événements. Nous pouvons chercher dans les deux sens : partir des causes et aller vers les conséquences, ou inversement, essayer de déterminer les causes de ce que nous constatons. Cette approche nous permet de mieux appréhender le monde, voire de le comprendre.


lundi 2 février 2015

Samara?

Alors là, je comprends pas... Ça doit être google qui fait des siennes, mais d'après les statistiques de navigation, une bonne partie des lecteurs habituels de ce site viendraient de Samara !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Samara_(Russie)
"Petite" ville de Russie d'un peu plus d'un million d'habitants (6ème ville du pays quoi)...

Bref, je voudrai savoir si quelqu'un me lit de Russie ou si ce ne sont que quelques robots qui sont pistés par google ou si ce n'est pas google qui plante, tout simplement :)

Donc si vous lisez ceci et que vous venez de Russie (ou des environs) merci de laisser un petit commentaire :)

Ce post s'auto-détruira dans quelques jours s'il ne trouve pas de réponses...


dimanche 1 février 2015

Dilemme de Heinz (et développement moral)

Non, son dilemme ne consiste pas à se demander ketchup ou mayonnaise, c'est plutôt ça :
La femme de Heinz est très malade. Elle peut mourir d'un instant à l'autre si elle ne prend pas un médicament X. Celui-ci est hors de prix et Heinz ne peut le payer. Il se rend néanmoins chez le pharmacien et lui demande le médicament, ne fût-ce qu'à crédit. Le pharmacien refuse. Que devrait faire Heinz? Laisser mourir sa femme ou voler le médicament?

vendredi 30 janvier 2015

Pourquoi le combat de Charlie est déjà perdu...

Je suis un éternel pessimiste, mais quand même...

Oui, tout le monde était là pour condamner et combattre la barbarie, ou plutôt le massacre de dessinateurs dont le seul tort était de travailler pour un journal condamné par une fatwa.

Ce n'est pas Charlie qui a été défendu par ces cortèges, c'est l'horreur qui a été condamné. J'étais dans ces cortèges, je ne le regrette pas, bien sûr, mais au final c'était à peu près du niveau des discours des candidates à Miss France : je suis contre la guerre, la famine, et les massacres... Drôle de combat quand on y pense d'ailleurs : je pense que les extrémistes ont du prendre peur de voir une armée de pacifistes défiler dans les rues et chanter la Marseillaise. Comment peut on chanter la Marseillaise en la mémoire de Charlie d'ailleurs? Preuve supplémentaire montrant que Charlie a bien vite été relégué au second plan...

Et le combat de Charlie dans tout ça?

jeudi 29 janvier 2015

Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde

Citation de Albert Camus.

Qui me sied bien, moi qui suis ultra pointilleux sur le langage, sur les mots.
Ne pas s'attacher à être précis sur les mots, c'est à la fois renoncer à se faire bien comprendre, à bien exprimer sa pensée et en même temps c'est tolérer, entretenir une certaine confusion, c'est permettre un lissage des valeurs.

lundi 26 janvier 2015

Les 1% les plus riches posséderont bientôt plus que les 99% restants

C'est pas moi qui le dit, c'est une étude de l'OXFAM, reprise en cœur par à peu près tout le monde, sans le moindre regard critique d'ailleurs, ou avec si peu.
Les chiffres choquent, c'est ce que les médias cherchent : donc pourquoi chercher plus loin.

jeudi 22 janvier 2015

Esprit, es tu là?

Petite réflexion que je me fais de temps en temps.
Certains croient à la présence d'esprits qui nous entourent, qui pourraient soit nous protéger, soit nous attirer des ennuis, avec qui l'on pourrait occasionnellement rentrer en communication.

Mais que font ces esprits le reste du temps, lorsque nous n'essayons pas de les déranger : qu'ils soient nos anges gardiens, nos ancêtres ou seulement des inconnus passant par là ?

lundi 19 janvier 2015

Nier n'est pas détruire !

Bordel de dieu !
Comment faire comprendre ça au commun des mortels?
La négation n'est pas destruction ! (@Michel Onfray)

Seul dieu, s'il existe, à ce pouvoir, à travers les mots et les pensées :
il lui suffit d'affirmer pour créer, il lui suffit de nier pour détruire. Sa parole est toute puissante.

Mais nous ne sommes pas Dieu !

lundi 12 janvier 2015

Tourner la page...

Expression qui m'a toujours interrogé.
Utilisée fréquemment, trop? pour inciter à passer à autre chose, voire pour critiquer un état de complaisance passive.
Je suis partagé entre son intelligence et la difficulté (l'impossibilité?) de l'appliquer.

dimanche 11 janvier 2015

Le combat de Charlie?

Tout le monde veut prendre la défense de Charlie sous couvert de liberté d'expression.
Je pense qu'on se trompe de cause en un sens, qu'on ne va pas jusqu'au bout des choses.

Charlie ne défendait pas la liberté d'expression, ce n'est pas reporter sans frontières. Ils usaient de la liberté d'expression.
Les terroristes n'ont pas attaqué un organisme de diffusion d'information libre, qui dénonçaient certains crimes. Ils ont attaqué des personnes qui ont bravé un interdit religieux.

lundi 5 janvier 2015

Résilience et remords

Je me demande si les deux notions ne seraient pas liées entre elles.
Ce qui conduirait un peu à dire que les sociopathes sont les personnes les plus résilientes, les plus à même de se relever après une épreuve... et ce qui conduirait peut être à considérer l'inverse aussi :)

Pourquoi voir un lien entre ces deux notions?

dimanche 4 janvier 2015

La diffusion du savoir le renforce ou le dilue?

Petite réflexion après la lecture d'un article d'un autre blog : les gamins ne savent pas utiliser les ordinateurs.

Le constat semble évident si on regarde derrière nous.
L'acquisition d'un savoir est toujours due à une certaine élite, des trouveurs, des passionnés.
Ensuite, le savoir se diffuse aux premiers cercles autour du trouveur : d'autres passionnés, d'autres personnes qui s'investissent mais qui n'ont pas eu la chance ou le talent du trouveur.