mardi 16 décembre 2014

Un nouveau rêve

Je suis à vélo, en train de rentrer chez moi depuis la petite ville à coté.
Je peste contre des voitures qui font n'importe quoi, me bloquent le passage, me font des queues de poisson, je râle aussi contre des cyclistes qui me ralentissent.
Le lendemain, même trajet, je retombe sur les deux cyclistes qui m'avaient ralenti, je crois que ce sont 2 anciennes camarades d'école. Je les double. Je m'arrête plus loin pour me rafraîchir à un point d'eau, elles s'arrêtent aussi, puis je repars. On se retrouve au même niveau plus loin sur la route, dans une montée. Je ne sais plus quel événement fait qu'on échange quelques mots (je leur viens en aide dans la montée?), on s'arrête à un bar pour parler.
J'avance vers une table, un homme chauve, à l'air peu accommodant, me coupe la route, je m'arrête à quelques centimètres de lui : on se regarde sans rien dire, il commence à s'écarter, je passe en accompagnant son mouvement de ma main, en le touchant légèrement.
Il prend ce prétexte pour s'énerver, m'accuse de l'avoir poussé. Je lui dit que je n'ai fait que l'effleurer du bras, pour éviter de lui rentrer dedans justement, qu'il m'a coupé la route...
Le ton monte.
Je finis par lui tourner le dos et repartir, mais là se passe un truc (mais je ne sais plus quoi) où alors c'est juste mon énervement qui me fait agir : je prends une bouteille d'eau en verre, vide. Je me retourne et lui dit que je vais lui fracasser sur la tête s'il continue. Il continue, se moque de moi et attaque en premier (je crois), je lui saute dessus aussi. La bouteille fait bong sur sa tête, m'échappe des mains et roule par terre : il n'a rien. J'arrive à reprendre la bouteille et tape plus violemment cette fois, en la tenant mieux. Elle se fracasse réellement sur sa tête : il tombe par terre, KO.
Il n'a pas l'air d'aller bien, on (moi et les personnes présentes au bar) se décide à appeler les secours et les flics. Se passe alors une espèce de vote à main levée, sur l'initiative du barman peut être, pour dire que c'était de la légitime défense et se mettre d'accord su ce scénario. Le gars était un habitué du genre à priori, tous se disent qu'il la bien cherché et qu'il a eu ce qu'il méritait.
On essaye de lui administrer les premiers soins, et surtout de ramasser les morceaux. On trouve un truc bizarre, longiligne, qu'on prend pour un morceau de cerveau. On se demande comment faire pour le conserver au mieux : le mettre dans de la glace? dans de l'eau? dans un sac? dans un chiffon? une personne sort le nom d'un produit chimique qui serait utilisé par les étudiants spécifiquement pour ça, comme si on avait ça sous la main... Je me souviens avoir observé ce morceau organique avec curiosité, voulant presque faire des expériences dessus...

Interprétations possibles : la révolte intérieure bouillonnante qui demande à s'exprimer peut être, l'envie de ne plus laisser passer des injustices, quitte à en créer soi même. Toujours marrant en tout cas de voir que les traits de notre personnalité persistent toujours, même au travers de nos songes.

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