Quelques heures ont passé, je ne me souviens déjà plus de la totalité.
Le rêve à l'air incohérent, je vais m'efforcer à ne pas le rendre cohérent.
Sorti d'un restau ou d'un bar, en soirée, je tombe sur des amis d'une amie qui me disent qu'ils vont partir à l'aventure : direction l'aéroport pour prendre des billets pour les îles Canaries, sur un coup de tête, pour fuir, les mains dans les poches, sans n'avoir rien prévu là-bas.
Je me laisse tenter, un peu de folie pour une fois. Je pars avec un ami, Mike.
On se retrouve dans une immense voiture : entre bus et voiture. Elle a la forme d'un vieux taxi londonien, est d'u bleu éclatant, et on s'entasse à l'intérieur, avec d'autres passagers, on tient tous debout dedans.
J'imagine que le taxi-bus nous conduit à l'aéroport, mais on semble déjà être ailleurs : plus dans la ville, mais plutôt à l'intérieur d'un immense centre de vacances. Le taxi doit leur appartenir et permettre aux vacanciers de se déplacer à l'intérieur.
On part. Puis le taxi s'arrêt un peu plus loin. Je vois mes trois compagnons descendre du taxi, ils discutent sur la route, à côté du taxi. Je reste à l'intérieur, trop de passagers sont entre moi et la porte. Je me dis q'ils sont sortis pour discuter et fumer, et qu'ils remonteront à l'intérieur avant le départ. Je les quitte des yeux un instant, pour regarder l'heure ou je ne sais quoi. Le taxi repart. Je cherches mes amis des yeux, je ne les trouve pas : ni à l'extérieur, ni à l'intérieur du taxi. Je m'inquiète, je me retrouve seul. J'hésite entre demander l'arrêt du taxi et descendre, mais pour aller où? Je ne les ai pas vu partir, et continue... L'indécision ou la prudence me font rester dans le taxi, je me dis qu'il me conduira à l'aéroport, et que je retrouverai mes amis là-bas.
Le taxi poursuit sa route. On passe à coté d'un groupe de gens, près d'une espèce de fontaine. Ils vont ou reviennent d'une fête, ambiance club Med, ils s'arrosent avec la l'eau de la fontaine, ils sont légèrement vêtus. Mon regard est particulièrement attiré par une paire de fesse, caché par un maillot de bain ou un body qui laisse voir beaucoup de chair. Le taxi poursuit sa route, ceci me conforte dans l'idée d'être dans un immense complexe façon club Med.
Le taxi monte une route, la côte est très raide. On aperçoit sur le côté, en contrebas une grande étendue d'eau : je n'arrive pas à déterminer s'il s'agit de la mer ou d'un lac, la côte est terriblement aménagé en tout cas : l'eau est turquoise, il y a des îles artificielles et tout un réseau de passerelles, de canaux. On me montre une petite îles carré qui doit d'appeler l'île des amants ou de l'amour.. quelque chose comme ça. Je vois comme des barrière de corail à une centaine de mètres du rivage. Je ne sais pas si la barrière est artificielle ou pas, mais elle à l'air de couper les vagues. Je vois un bateau pneumatique franchir cette barrière à un endroit ou elle semble moins haute.
Le taxi fait une nouvelle halte. Je descends cette fois. J'ai l'impression de me retrouver dans un micro-village aztec. Je vois une grande silhouette en habit traditionnel s'approcher de moi, je ne la distingue pas vraiment. Lorsqu'elle est suffisamment proche, je m'aperçois qu'il s'agit en fait de deux enfants, plutôt petits et rondouillards, l'un debout sur les épaules de l'autre. Le costume est très aéré, de manière à ce qu'on distingue très clairement les deux enfants et leurs visages. Ils sont très souriant, et très agile pour se déplacer aussi rapidement.
Je me dis que je vais essayer de contacter par téléphone les amis de mon amie. J'envoie un texto à Delphine pour récupérer leur numéro de téléphone. Quelque chose au fond de moi me dit que je ne vais pas réussir à les contacter.
Le taxi repart, je grimpe dedans. Il redescend la côte, on a une sacré vue sur la plage et l'étendue d'eau. Pour mieux nous montrer cette vue, le taxi roule vraiment en bordure de falaise, en birdure de route. Les roues sont à quelques centimètre du vide. Je me dis que finalement, je vais rester ici et profiter de ce lieu, tant pis pour mes amis et le voyage.
Le taxi s'arrête en bas, au bord de l'eau : l'endroit n'est pas paradisiaque, il est assez éloigné des meilleurs plages et des îles artificielles, mais je descend quand même. Je retrouve Mike et les deux autres ici. Mike est déguisé, dans un costume d'ours orange, façon pub orangina. On discute un peu, ils me rappellent que c'est la fête de Delphine, je me sens bête de lui avoir un texto sans lui avoir souhaité ! Je souhaite corriger cette maladresse.
Mike me parle de l'eau du Thêt à 15°, je ne comprends pas bien, je lui fait répéter. Il me dit qu'il parierait bien que je ne me baigne pas dans l'eau du Thêt à 15°, je ne sais pas de quoi il parle, ni où c'est -notre prochaine destination?-, puis il se ravise, se disant que j'en serai bien capable si on me met au défi.
En parlant de se baigner, je dis que je veux piquer une tête dans cette eau turquoise. J'avance rapidement dans l'eau, j'ai rapidement plus pied, je nage. Je vois un énorme poisson -un mérou?- avancer vers moi. Je demande à ceux qui sont restés sur la berge s'ils ont vu ça ! Ils ne me répondent pas. Le poisson me tourne autour, de très près. Je commence à avoir peur, il doit bien faire un mètre de long, je le sens agressif. Je demande aux autres s'ils voient ça. Pas de réponse. Le poisson commence à me mordre le coude gauche. Heureusement il n'a pas une grande mâchoire, c'est entre la succion et la morsure. Ce n'est pas agréable, et je reste craintif sur ce qu'il pourrait faire, m’entraîner par le fond. J'essaye de le frapper, mais l'eau ralentit mes coups, c'est à peine si je l'atteins.
J'ai ensuite une étrange impression : celle d'avoir regagné la rive, puis de m'être décidé à me réveiller pour sortir de ce mauvais rêve. Je me dis que c'est bête, que j'aurais mieux fait de souhaiter sortir de mon rêve quand j'étais en danger dans l'eau, plutôt que de continuer à affronter ce méchant poisson. Mais je ne l'ai pas fait : en étais je empêché? Dois je être en lieu sûr pour sortir d'un rêve?
Je me retrouve sur la rive, sorti du rêve précédent?. Je vois Mike qui tient la tête de son costume sous le bras. Il la remet avant qu'on parte, je vois qu'il a une espèce de collier fait de bouteilles cassées, comme si elles étaient plantées dans son cou. Il me tourne le dos et repart, je le suis...
Une fois de plus, la fin du rêve était étrange. Laissant s'immiscer dans le rêve la conscience du rêve, mais sans réellement en sortir. D'autres réflexions commençaient à faire jour dans le rêve : des jeux de mots conscient sur l'eau du Thêt, les os de la tête, sur le fait que j'allais pouvoir écrire ce rêve sur ce blog...
Après des recherches, peut être était ce le Têt (fleuve des Pyrénées), mais dans le rêve, ça sonnait comme un fleuve lointain... et glacé.
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