Citation de Alain aujourd'hui. Va vraiment falloir que je me l'achète ce Propos sur le bonheur, après je n'aurai plus qu'à les appliquer :)
La citation me parle, tout simplement, je m'y reconnais, l'ennui étant trop présent à mon goût dans ma vie. Eviter l'ennui est simple en théorie, il suffit de s'activer, d'agir. Mais l'action a besoin d'un moteur et de carburant.
Le monde extérieur est à découvrir, mais il est passif : il ne peut être que l'objet. Le sujet reste moi/nous, le monde s'offre à nous, mais encore faut il avoir l'envie de le saisir.
Le problème des ressources est là, à l'intérieur de nous mêmes.
Les ressources peuvent se baser un temps sur la volonté, un optimisme volontaire, forcené j'ai envie de dire, mais je doute que cela puisse suffire : on ne peut rester dans l'effort indéfiniment. On a besoin d'envies naturelles, sortes de prolongements de l'instinct de survie permettant, en plus de la simple survie, de se donner buts et objectifs, de sortir de l'inaction, de se divertir et d'aller vers autre chose. Sans ces ressources internes, c'est l'apathie, l'inaction et l'ennui qui nous guettent.
Mais comment font les gens ? Chez certains, voire chez tous, cette envie semble naturelle, sans effort : passion, centre d'intérêt, curiosité. Les efforts sont placés alors ailleurs, dans l'accomplissement de cette envie, dans la mise en route vers cet objectif. L'effort ne cherche plus à sortir de la torpeur mais à accomplir quelque chose.
A l'inverse, l'absence est devenue pathologique et synonyme de dépression. Reste à trouver les pistes pour faire (re)venir cette envie et remettre le moteur en marche.
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