Drôle de rêve... mais bon, les pas drôles, je ne m'y attarde pas, et je dois moins bien m'en souvenir.
Bref, je devais être chez mes parents, dans la piscine, avec quelques amis. Je pense que c'était chez mes parents, même si la piscine n'était pas bon endroit : je ne reconnaissais pas exactement les lieux, mais le sentiment était là.
Puis surgit une hyène qui s'approche de nous et nous tourne autour.
Comme pour la maison, elle ne ressemblait pas fidèlement à une hyène, mais elle était identifiée comme telle dans le rêve. Elle semble être domestiquée et vouloir se rapprocher des humains. On se pose des questions, puis je remarque que ce qu'elle veut c'est jouer ! Mes amis se mettent à lui lancer des trucs et jouent avec comme on joue à la balle avec un chien. La hyène semble contente.
En s'approchant d'elle je me rends compte qu'elle est vraiment moche, pauvre bête, pas gâtée par la nature : son visage semble plat, elle n'a pas de nez, juste 2 orifices séparés par une fine cloison nasale, sans relief. Ça fait comme deux trous béants des quels s'échappent de la morve de temps en temps, qu'elle ré-aspire. Beurk. Vu de loin et de face, elle devient presque une illusion d'optique et prend la forme d'un visage plat, je ne saurai l'expliquer, le rêve a pris quelques libertés avec les formes et l'espace.
Puis on sort de la piscine, un copain a vu un tas de petits chatons courir vers nous ! Trop mignons ces petites bêtes, qui marchent maladroitement dans l'herbe. La hyène s'approche et en renifle un, le retourne pour mieux le sentir et commence à lui mordiller les pattes. Je ne sais pas si c'est par jeu ou pas, mais je me dis qu'elle va bouffer le chaton : je lui gueule dessus et la frappe pour qu'elle arrête. Je sens que je devrais avoir peur d'elle, ça reste une bête sauvage, mais la colère et l'envie de protéger ce chaton sont plus forts. La hyène ne fait pas trop d'histoire, ne se rebelle pas, tourne un peu autour des humains, mais sans animosité, puis elle disparaît du rêve.
S'en suit une petite discussion sur les hyènes dans la région : il paraîtrait qu'une deuxième a été repérée, no se demande comment des hyènes ont pu se retrouver dans la nature comme ça, comme si des programmes de ré-introduction pouvaient exister pour cet animal ! Même dans le rêve, ceci semble irréaliste. On se dit que s'il y en a deux dans la nature, elles vont peut être se multiplier et proliférer. Ça nous fait un peu peur, même si celle-ci avait l'air gentille, jusqu'à ce qu'elle attaque un chaton, ce n'est pas le genre d'animal qu'on aime savoir rôder dans les rues, s'approcher des jeunes enfants...
Puis je rebaisse les yeux vers les chatons pour voir si le chaton attaqué par la hyène va bien : je ne l'identifie pas particulièrement, ils ont tous leurs 4 pattes, mais je vois des ossements par terre ! Un chaton a été dévoré, mais pas par la hyène, je l'aurais vu ! Ça doit être le gros chat qui les accompagnait, je ne l'avais pas surveillé lui ! Il n'attirait aucun soupçon. Ou alors ce sont de vieux ossements, rien n'est vraiment identifiable, mais ce n'est pas la hyène, j'en suis persuadé. Je reste ému par le sort du chaton... et le rêve se termine là.
L'interprétation est simple, en tout cas au premier niveau : ne pas se fier aux apparences ! La hyène, à mauvaise réputation, moche et repoussante était sans doute bienveillante et ne cherchait qu'un peu de compagnie, mais elle n'a trouvé que rejet, injustement. Ses efforts n'ont pas été récompensés, même s'ils étaient gratuits, sans arrière-pensée. Le monde est injuste, il n'obéit à aucune loi cosmique, doublement injuste même en pensant au chaton, il est sans doute le symbole d'une innocence dévoré.
L'injustice peut être naturelle, dans le cas du chaton, ou volontaire, dans le cas du rejet de la hyène. La nature et l'homme sont équivalents, la conscience n'ajoute pas grand chose, elle n'exempte pas d'erreurs.
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