mardi 22 juillet 2014

Lorsque les choses vont mal...

Plusieurs réactions possibles :
- faire le dos rond, s'enrouler dans sa carapace, et attendre que ça passe. Pas forcément très actif, mais ça peut marcher, ça dépend de la situation.. Mais bon, ce n'est pas mon propos ce soir.
- réagir (après avoir accepté la situation bien sûr :) ).

Et là, il est nécessaire d'avoir conscience d'une choses : lorsque les choses vont mal et qu'on essaye de réagir, elles commencent par empirer, avant de peut être s'améliorer. Mieux vaut être préparé à ce mouvement de balancier naturel avant de tenter une action, sans quoi le découragement risque de venir plus rapidement.
Pourquoi les choses commenceront par empirer?
D'abord parce qu'il y a toujours une inertie  : inertie dans le mauvais sens qui feront durer les maux, et inertie résistante au changement, le changement ne se produira pas aussi vite que prévu.
L'impression d'impuissance guette : il faut être patient. La peur de mal faire, de faire les mauvais choix guette aussi : agir, c'est faire des choix.
Agir c'est s'épuiser aussi : il nous restera moins d'énergie pour garder la tête et le moral bien haut.
Et enfin, agir c'est aussi potentiellement se mettre à dos son entourage : ceux qui auraient agi différemment et ceux qui auraient préféré ne rien faire, ne rien changer.

Et on retrouve la paralysie intellectuelle : à réfléchir, on voit davantage les inconvénients de l'action et le courage nécessaire, et on se met à envier les inconscients qui n'anticipent pas tant et sont donc apparemment plus libres... plus libres de se tromper et d'agir. Et c'est bien là où la réflexion ne doit pas s'arrêter, pour ne pas être inhibitrice. Si la réflexion fait apparaître des obstacles plus nombreux, elles doit aussi générer des motivations plus puissantes et plus nombreuses.
Le point de départ devant être la place qu'on se donne, ou qu'on souhaite avoir : spectateur de la vie, et accepter cette passivité, cette union avec tout ce qui arrive ou bien être acteur (et l'envie de l'inconscient qui n'est pas entravé est un bon indice...). Avec la réflexion apparaissent les valeurs : on ne fait plus les choses par instinct, par réflexe, on les fait pour défendre un point de vue, pour défendre une croyance, pour montrer une voie, sa voie, et pour la suivre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire