jeudi 17 juillet 2014

Il faut rater, s'y remettre, et rater mieux

Citation de Samuel Beckett ce soir.

Empreinte de pessimisme (ou de lucidité?), où seul l'échec nous attend : point de salut, aucun succès à l'horizon. Nous sommes condamner à rater.
Mais heureusement, une pointe d'ironie vient nous sauver et nous montrer cette fatalité sous un autre jour.
L'échec au final n'est plus important, puisqu'il est évident et nécessaire. Seuls restent la manière et le progrès réalisé entre deux ratages. Le raté mieux peut être soit un signe de progrès, soit un signe d'amusement, de mise en scène spectaculaire.

Ce qui est une autre façon de transformer un échec en succès.
Le premier échec est pesant, la mauvaise surprise peut être là,
il faut du courage pour se relever et repartir,
au second échec, la répétition aide à prendre du recul, à relativiser, voire à rire de son inlassable échec, de la situation ou de sa propre mise en scène.

Et à ne considérer que des échecs, on transforme tout en victoire. C'est la magie du langage.

Un peu simpliste peut être, comme tout ce qui est affaire de perception. Le point de vue subjectif adopté donne la valeur aux événements qui n'en n'ont pas intrinsèquement. L'échec n'a de valeur que pour celui qui est attaché au résultat, pas pour celui qui est attaché à l'effort, à la tentative, à l'action et au courage.

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