lundi 24 novembre 2014

La liberté commence où l'ignorance finit

Citation de Victor Hugo ce soir, qui me tombe dans les bras, bien à point.

C'est marrant, mais en lisant cette phrase, j'ai envie de dire que la fin de l'ignorance, ce n'est pas la connaissance, qui est en quelque sorte son opposé : entre les 2 se place d'abord la conscience. Prendre conscience d'une chose, c'est la fin de l'ignorance. L'ignorance, c'est ne pas se poser de questions, ne pas remarquer qu'il y a des questions à se poser. Et la connaissance, c'est trouver les réponses.

Bref, le lien avec la citation de la veille se fait automatiquement. L'ignorance, c'est l'état naturel, l'état animal, c'est le chaos. C'est une forme de liberté, mais non maîtrisée, non réalisée, non exprimée. La conscience, l'abandon de l'ignorance amène un premier cadre, amène les premières questions. Et les réponses apportées à ces questions, voire même la simple possibilité d'être capable de répondre différemment à ces questions est une première liberté. Etre capable d'exprimer un choix conscient est une liberté.

Ensuite, la conscience amène peut être de manière obligatoire une notion d'ordre. La conscience, si elle est stable dans le temps apportera toujours les mêmes réponses aux mêmes questions : on sortira alors d'un chaos et on créera un ordre par nos choix. L'ordre n'aura plus qu'à se propager, se projeter sur les autres.

La formulation de Victor Hugo laisse plus de liberté à l'interprétation, là où la précédente donne presque toutes les clés, et est davantage poétique. LE non dit, le mystère la rende plus attrayante sans doute :)

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