lundi 21 septembre 2015

On renonce d'abord à l'impossible, puis à tout le reste

Citation de Henri Thomas ce soir, pleine de rêve et d'espoir.

Véritable exhortation à la lutte et au rêve, je le vois aussi comme l'antithèse du lâcher prise.
Éternellement coincé entre fougue et sagesse, entre rêve et réalisme, je n'arrive à donner tort à aucun des deux comportements, et pourtant ils sont incompatibles. Peut être faut il simplement y voir là un goût pour les extrêmes, et une volonté d'avoir des principes à respecter avec intégrité mêlée à une incertitude et à un questionnement permanent.

En tout cas, la citation reste une magnifique formule, pour nous rappeler que croire en l'impossible est quasiment un devoir pour les hommes, en tout cas pour ceux qui veulent rester debout et ne pas courber l'échine sans arrêt.

La formule est belle et il faut sans doute se la rappeler devant chaque obstacle, pour se donner du courage et ne pas baisser les bras trop tôt. Car je ne peux m'empêcher de penser que l'application à la lettre de cette formule ne peut que conduire à la catastrophe. L'extrémisme idéal est beau, voire même admirable, mais il n'est pas viable. Il l'est pour un Héros sur un million, voire plus.
Peut être ai je déjà renoncer à l'impossible avec ce type de pensées :)

Au final, je vois ce genre de formule parfaite pour encourager ceux qui doutent, tout comme certaines formules de tempérances sont utiles et nécessaires aux intrépides, qui agissent avant de réfléchir. On a parfois besoin d'encouragement, et on a parfois besoin d'être calmé...
Ce n'est pas un équilibre qu'il faut rechercher : l'équilibre est immobile, la vie est mouvement. Elle est donc un déséquilibre contrôlé, tant bien que mal. Celui qui est trop résigné doit être poussé vers ses rêves pour avancer à nouveau. Chacun peut (doit?) aider son entourage de cette façon, en lui apportant soi encouragement pour l'aider à poursuivre ses choix, ou à reprendre le dessus, soit de la tempérance quand il va trop loin, subjectivement. La tempérance ne doit être vu que comme protection, elle doit être une sorte de principe de précaution, à utiliser lorsqu'on pressent un danger. Le reste du temps, mieux vaut accompagner les inclinations naturelles des gens...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire