jeudi 11 juillet 2013

On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu'on en a juste une.

Citation de Confucius ce soir, piquée au métro parisien.

Mélange de sagesse, de non sens et de voyage dans le temps. La phrase n'a plus la même signification au début de sa lecture qu'à la fin. L'énoncé est faux, il se contredit lui-même, et pourtant il énonce une vérité.
Simplement parce que le temps passe et permet aux choses de changer, que ce soit notre vie ou le sens d'une phrase, notre perspective. On ne s'en rend même plus compte la plupart du temps.

Indépendamment de cette construction a donner des nœuds au cerveau, le sens, la sagesse, le conseil restent là. Ne pas remettre à plus tard les plaisirs et joies de tous les jours, ne pas sacrifier le présent pour un avenir hypothétique. Même si on peut se demander si certains n'abusent pas trop de cette devise, jusqu'au court-termisme, en donnant trop de valeur au présent par rapport au futur, et en arrivant à hypothéquer le futur. Mais ceux-là confondent peut-être plaisirs et ressources, consommation.

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