mardi 16 juillet 2013

Je suis à la fois désespéré et horriblement heureux. C'est très agréable d'avoir envie de quelque chose à ce point là.

Propos de Colin dans le livre de Boris Vian, L'écume des jours.

Ou comment un propos peut remettre en cause toute une pensée.
Bon, j'exagère un peu, mais c'est bien beau de prôner une certaine absence de désir pour connaître le bonheur, mais on voit bien qu'avec une tournure d'esprit adaptée, ce désir peut être une source infinie de joie.

Comme quoi je reste encore et toujours hésitant entre 2 visions extrêmes, incompatibles...et pourtant je poursuis ma recherche pour concilier tout ça en une théorie, et surtout en une pratique
L'absence de désir d'un côté, avec la paix intérieure qui l'accompagne, la joie des choses simples, le plaisir d'être en vie, et de l'autre côté le désir passionné, la fuite en avant, qui n'est que mouvement, qui n'est que vie.
D'un côté, la raison, la sagesse, de l'autre le cœur, la passion.

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