mardi 20 mai 2014

La femme était l'avenir de l'homme

Oui, était.
Le femme représentait un espoir, un possible changement : pour cela il fallait que le monde s'approprie ses valeurs, l'avenir du monde passait par là, pour lui éviter la catastrophe.

Ses valeurs étaient peut être idéalisées, elles étaient peut être le fruit d'une vision simpliste et machiste, mais représentaient un espoir. Le monde pouvait intégrer de nouvelles valeurs, adopter un nouveau paradigme, faire une place à l'émotion, à l'empathie, à la protection maternelle, à la bienveillance, à l'altruisme. Les valeurs féminines sont douceur, sont tournées vers l'autre, à l'opposé de la force, de la brutalité, de la compétition. Bref, c'était la voie royale pour aller vers un peu plus d'égalité, pour éviter des guerres, pour sortir de la peur.

Mais, car à une histoire comme celle-là il y a toujours un mais..
Mais voila, c'est l'inverse qui s'est produit, au moins en partie, et ce n'est peut être que le début d'une gangrène : la femme a abandonné ses valeurs (en tout cas suffisamment de femmes pour que ce soit visible).

Cherchant l'émancipation et l'égalité entre les sexes, les femmes se sont mises à ressembler aux hommes, elles n'ont pas compris (elles non plus j'ai envie de dire) qu'elles étaient le modèle, qu'elles devaient l'être. Elles ont adopté ses codes et sa brutalité, sont entrées dans le jeu d'une compétition sans foi ni loi. Que ce soit dans le monde du travail ou dans les rapports hommes-femmes. Ce sont sans doute ces rapports qui peuvent le mieux faire ressortir les évolutions. Les jeunes femmes, les adolescentes, commencent à abandonner leur romantisme (idéal masculin pour finir?) et à collectionner les conquêtes : pour exister dans la cour de récré il faut baiser, c'est plus ou moins le titre d'un article que je viens de lire. On peut se moquer des hommes qui montrent leurs biscotos sur les sites de rencontre, que penser des femmes qui mettent davantage en valeur leur poitrine que leur visage sur leur selfie? C'est à celle qui en montre le plus. Dans le même article on voit que les femmes sont de plus en plus durs entre elles, s'envoyant des insultent misogynes. Bon, les hommes se traitent bien d'enculés, mais fallait il suivre l'exemple?

Et à l'opposé, on trouve les femmes qui se soumettent à l'idéal masculin de la séduction. La séduction, pour les hommes, est toujours passée par des caricatures : le porno a remplacé les putes. Oui, je suis cru et choquant, mais je suis persuadé que les modes féminines sont en partie basées sur ses sources : string, bas résille et autre lingerie, puis maintenant épilation (un autre article intéressant sur les mœurs des jeunes...) et pratiques sexuelles. Les modèles sont là. A qui la faute? Aux hommes qui sont sont attirés par ça, ou aux femmes qui veulent attirer l'attention des hommes, qui veulent se conformer à leurs désirs? On peut trouver l'excuse de la pulsion aux hommes...

Critique de la femme, décidément misogyne? Peut être... ou peut être réactionnaire...
Oui les femmes ont le droit de s'émanciper là où les hommes les dominent, elles peuvent même s'émanciper de cette image idéale de petite princesse que l'home lui a collée, elle peut s'écarter de l'image de la figure protectrice maternelle aussi : inutile de coller au cliché, mais si c'est pour coller au cliché de la prostitué, où est l'intérêt? Où est le progrès? Et si c'est pour ressembler à l'homme, mais foi, c'est juste dommage, regrettable : on pouvait s'enrichir de nos différences, elles s'estompent. On pouvait espérer prendre le meilleur des deux mondes, c'est peut être l'inverse qui est en train de se produire.

Ce ne sont bien entendu que des extrêmes, mais j'ai le sentiment que ces extrêmes sont de plus en plus visibles, s'amplifient, se multiplient. Il me reste à prier pour que la norme féminine (si tant est qu'elle existe et qu'elle reste proche de l'idéal initial) résiste et grossisse à son tour, que ces femmes trouvent un autre moyen de s'émanciper (ou qu'elles comprennent qu'elles n'en ont pas forcément besoin, qu'elles ont déjà le pouvoir en quelque sorte), et surtout de répandre leurs valeurs.

Sinon il faudra trouver un autre avenir à l'homme...

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