mercredi 8 mai 2013

Autisme

Hasard des lectures croisées, je viens de tomber sur un livre où le héros est un autiste de 15 ans, et je n'ai pu m'empêcher de faire le lien avec mon post précédent.
L'autisme apparaît comme l'antithèse de la vie saine sur les principaux points.

L'autiste n'est ouvert ni aux autres ni au monde. Il a du mal à comprendre le monde extérieur, les sentiments des autres (en tout cas dans mon bouquin), n'éprouve que très peu d'empathie.
Il ne tolère que très peu le changement : au contraire, il ritualise beaucoup de choses et ne se sent en sécurité que lorsqu'il maîtrise et connaît parfaitement son environnement: les personnes, les lieux, les activités de la journée... L'improvisation, les surprises le font souffrir.
Il ne communique que très peu, on ne peut pas dire qu'il s'ouvre aux autres, il s'exprime très peu, que ce soit pour exprimer son ressenti, ses idées voire mêmes des banalités...
A priori, toujours d'après le bouquin que j'ai lu, les autistes sont très terre à terre, ont du mal avec les images, les métaphores, le second degré, même avec le mensonge (hors de leur compréhension?)... comment pourraient ils alors croire en quelque chose de transcendant?

Bref, le parallèle entre mes 2 lectures consécutives était trop remarquable pour que je passe à côté. Je me retrouve donc avec 2 points de repères opposés, l'un m'indiquant une voie saine, l'autre me montrant une maladie et des symptômes qui créent un isolement. Sachant qu'on est tous un peu autiste : on partage tous naturellement une partie des symptômes, à des intensités plus faibles, il ne reste plus qu'à essayer d'éviter et fuir ces comportements naturels qui nous rapprochent de l'autisme.

Les 2 grilles de lectures se rejoignent donc, pour vivre sainement (et donc dans une certaine forme de bonheur?), il faut lutter contre ses penchants naturels qui nous rapprochent de l'autisme et tendre vers des objectifs contraire à l'autisme (cf post précédent) : ouverture, communication, goût du changement... et croyance dans quelque chose de transcendant...




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