jeudi 23 juin 2016

Vivre heureux, vivre mieux, vivre meilleur !

Le bonheur, tout le monde le recherche... en tout cas tout le monde nous met cette quête dans la tête, du coup on court après sans vraiment savoir ce qu'on cherche (un peu comme l'amour d'ailleurs...). On cherche tous à être heureux, mais qui peut réellement dire ce qui le rend heureux? On trouve tous des réponses toutes faites à cette question, on peut être sincère, mais au final, rares sont ceux qui se déclarent véritablement heureux. A croire que nos réponses sont pour le moins incomplètes, que nos recettes pour être heureux le sont tout autant...
Au final, on ne sait pas réellement ce après quoi on court, ce qui explique qu'on a du mal à l'atteindre.

On se rend compte avec le temps que le bonheur n'est pas une cible que l'on peut viser. Le bonheur est un cheminement. On ne peut rien faire pour être heureux, pour atteindre cet état, mais on est heureux en faisant des choses. Un peu obscur? Pas nécessairement : le bonheur ne se décide pas, ce n'est pas un objectif, on ne l'atteint pas. Par contre, c'est état par lequel on peut passer lorsque nous entreprenons certaines actions : le résultat ne compte pas, mais les efforts, oui. Le résultat, une fois atteint, sera vite oublié ou dénigré, mais les efforts, tant qu'ils sont consentis apporteront cette joie recherchée. Le tout étant d'être capable de garder suffisamment d'énergie et de constance dans l'effort, de ne pas se décourager, et de garder un cap (ce qui est loin d'être gagné : vous croyiez réellement que j'allais vous apportez une recette toute faite?)

On en arrive donc au vivre mieux. Pour être heureux, il ne faut pas chercher à devenir heureux. Le bonheur ne doit pas être un objectif : il échappera sans cesse. Il faut le voir comme un effet secondaire appréciable, un bienfait collatéral. Il faut donc se détourner de toute quête du bonheur pour mieux l'atteindre :) Rigolo non? Reste le problème de trouver l'énergie et la motivation pour vivre ainsi, vivre mieux : le rêve du bonheur est une belle utopie, qui sert de moteur. Si on perd ce rêve, alors il faut en trouver un autre pour le remplacer. on peut essayer de tromper le monde en faisant croire qu'on se détourne de cette quête, et chercher des activités en espérant qu'elles nous apportent le bonheur... mais cette approche a des limites : le moteur et l'énergie s'épuisent rapidement.

Au final seul le chemin compte, et le bonheur apparaîtra potentiellement comme un effet secondaire de ce chemin. Mais est ce que tous les chemins se valent? Est ce que les réalisations, les buts n'ont aucune importance? Il serait un peu stupide de le croire. Les chemins égoïstes pourront apporter la satisfaction d'un effort, d'une progression, d'un confort... mais il existe d'autres chemins qui apportent en plus d'autres bienfaits : les chemins qui permettent en même temps de s'épanouir, ou bien d'aider les autres. Se donner une direction est bénéfique, mais si en plus cette direction nous fait franchir des étapes et nous permet de nous épanouir ou d'accumuler de la gratitude, c'est encore mieux !


Bref, la solution semble simple. Mais pourquoi malgré cela ne s'impose t'elle pas au plus grand nombre? Pourquoi ne s'impose t'elle pas à moi? Sa révélation ne suffit malheureusement pas à allumer et entretenir le moteur et l'énergie nécessaire... peut être est ce une simple question de volonté... ou de foi pour certains...

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