mardi 29 octobre 2013

On voyage à la vitesse de la lumière...

Petite réflexion qu'on m'a faite récemment (et parce que j'ai pas le temps de me lancer dans un grand sujet).

Bon je crois qu'il n'y a rien de scientifiquement prouvé, il faut plus le voir comme une interprétation possible ou plausible...

En fait nous voyageons dans notre univers à vitesse constante.
Ça serait même peut être un invariant dans notre univers : tout se déplace à vitesse constante, à la vitesse de la lumière. Nous nous déplaçons généralement dans la dimension temps (c'est ça l'espace temps), à une vitesse nulle dans l'espace.
Et c'est pour ça que lorsque nous nous déplaçons à des vitesse très élevées le temps ralentit pour nous, nous vieillissons moins vite : la vitesse est constante sur l'espace temps, à nous de choisir si on se déplace sur l'espace ou dans le temps.

J'aime bien cette approche de l'espace temps, qui nous fait voyager à la vitesse de la lumière sans rien faire :)

Sauf que voilà, nous ne savons que nous déplacer en avant dans le temps, nous ne savons pas faire demi-tour comme dans une autre dimension : nous sommes condamner à la fuite en avant (et quelle fuite !).

Mieux encore, placer le temps comme une dimension nous ramène vers certaines philosophies englobantes je trouve. Je suis capable de me dire que tout se passe en même temps sur la terre, que les choses soient liées ou pas, je définis un instantané et suis capable de l'appréhender, même si je ne peux être partout à la fois. Il est plus dur d'appréhender la totalité de ce qu'il se passe sur l'échelle du temps : puis je avoir une vision temporelle englobante? En fait on l'a déjà : ça s'appelle la mémoire, malheureusement elle ne fonctionne elle aussi que dans un sens : on ne se souvient pas du futur, il faudrait nous déplacer dans l'autre sens pour ça.

Dans mon instantané spatial, les causes, conséquences et influences sont nulles : je peux avoir une influence sur un autre espace, mais pas de manière instantanée, il faut le temps que la cause se propage dans l'espace. La cause étant avant tout un phénomène temporelle. Par contre, si je prends un instantané temporel, mon influence est instantanée sur mon futur (à défaut de l'être sur mon passé... puisque tout ne se déplace que dans un sens). Voilà où peut encore se cacher la notion de libre arbitre. L'instantané spatial rassemble des choses sans lien entre elles, sans causes et conséquences, le temps rajoute les notions de causes, conséquences et de libre arbitre (ou du moins sa possibilité) : la possibilité d'être la cause d'un futur.

Si j'ai ma vision englobante de l'espace, c'est parce que je m'imagine me déplacer à la vitesse de la lumière (voire plus?) dans l'espace et être capable de tout voir simultanément. L'équivalent est il de voyager à la vitesse de la lumière (voire plus?) dans le temps, ce que je suis déjà en train de faire ! Sauf qu'il est difficile de s'imaginer bouger dans le temps, même si nous le faisons déjà...

Et de la même manière que je ne peux savoir ce qu'il se passe à l'autre bout du monde qu'en y allant, je ne peux savoir ce qu'il se passe dans un autre temps qu'en y allant. La théorie ne me dit que ce qu'il pourrait se passer si j'avais la possibilité d'y être avant d'y aller :) ou sans y aller...

Bon je vais m'arrêter là avant de buter définitivement sur un nœud dans mon esprit...


1 commentaire:

  1. Lorsque nous nous déplaçons dans l'espace,le temps de notre point de vu ne ralenti pas(puisqu'il ne passe pas). C'est notre trajectoire dans l'espace temps qui devie légèrement par rapport à celle d'une personne qui serait immobile dans l'espace,ce qui du point de vu de l'observateur donne un effet de dilatation du temps.

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