Citation de Franz Kafka ce soir. Mais où est il allé chercher ça?
En tout cas, elle correspond bien à mon état d'esprit et au regard que je jette sur la vie la plupart du temps.
Tout n'est que distraction et divertissement dans la vie, du moment qu'on a le luxe d'échapper à la survie. A croire presque que le but de la vie est la survie, ce qui semble assez logique ma foi, et qu'une fois ce but atteint, on se retrouve désœuvrés, perdus, et qu'on remplit notre vie avec ce qu'on trouve, avec ce qui occupe, ce qui remplit le temps.
Ensuite, soit on est noyé par ces distractions, et elles se mettent à si bien remplir notre vie qu'on en perd conscience, soit on reste lucide, et on ne voit plus que distractions, et on cherche ce qu'il y a (ce qu'il y aurait?) au delà, en oubliant ce qu'il y avait avant : la survie.
Et personne depuis tout ce temps, pas un seul philosophe, pas un penseur n'a réussi à apporter une réponse satisfaisante et transmissible à la question du sens de la vie, caché derrière les divertissements.
Alors les lucides se plaignent, ils constatent les divertissements, et ne sachant plus les apprécier, ils imaginent qu'il y autre derrière ça, qui leur échappe. Ils se condamnent eux-mêmes en inventant un idéal par définition hors de leur portée, inaccessible à jamais.
Où se trouve l'absurde? Du côté de ceux qui se laissent emporter par la distraction, sorte de récompense à la survie, ou du côté de ceux qui cherchent quelque chose qui n'existe pas ?
Est ce que les distraction font qu'on en oublie le sens originel, ou bien est cette façon de voir qui nous conduit à inventer ce sens?
Au final, la citation est un non-sens, une non-définition : comment peut il y avoir une distraction s'il n'y a aucune conscience de ce dont on doit être distrait ?
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