Citation de Sacha Guitry ce soir, soir de fainéant :)
L'entêtement et la sottise conduiront soit à la mauvaise foi soi à l'incompréhension : dans les 2 cas le dialogue sera impossible, et à la limite il sera vaniteux de croire pouvoir apporter une lumière, un éclairage ou une simple réflexion à ce genre d'esprit.
Seule solution, la fuite, même si je suis contre l'idée d'abandonner généralement. Ici, on abandonne quoi? Sa vanité et son orgueil, à ne pas réussir à convaincre l'autre, voire à simplement s'expliquer. On abandonne l'idée de communication, mais bon, il faut être 2 pour communiquer, mieux vaut avoir la sagesse de reconnaître que la situation ne s'y prête pas plutôt que de s'épuiser à la tâche.
Je suis tout à fait d'accord avec toi que, contre l'entêtement il n'y a rien à faire que d'abandonner. Il existe une espèce d'isomorphisme entre la mauvaise foi et l'entêtement et l'un n'est jamais très loin de l'autre. Mais face à la sottise, qui est une espèce de goulot d'étranglement de la logique, je ne pense pas que ce soit toujours nécessaire d'abdiquer.
RépondreSupprimerNécessaire non, conseillé même pas forcément : si on peut faire reculer la sottise et apporter un peu plus de raison, voire de compréhension, faut pas se priver, mais c'est parfois vital ! Mieux faut fuir plutôt que d'y perdre toute son énergie. J'ai été idéaliste et j'avais la naïveté de croire que la raison et/ou la vérité pouvait s'imposer à chacun : c'est un double tort : croire que j'ai la vérité -voire même la logique- et croire qu'une fois reconnue elle s'impose d'elle même. Autant on abandonne facilement sa vérité autant il est plus délicat d'abandonner cette foi en son "pouvoir"...
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