jeudi 7 novembre 2013

La médiocrité est la moisissure de l'esprit

Petite citation, de tête, de l'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet.
M'a juste fait penser à moi, à ce que je ne voudrais pas devenir, aux autres... A la moisissure qui s'insinue dans l'esprit, faute d'attention, faute de ne pas avoir relevé de défi, de ne pas avoir voulu chercher plus loin, de s'être assoupi, de s'être contenté de ce qu'on a, de sa zone de confort.
Les choses, à l'état naturel, se détériorent. Il ne faut pas laisser agir le temps, il faut agir. Le temps n'arrange pas les choses, une pause à la limite, mesurée.
La moisissure, on ne la voit pas vraiment venir, puis on découvre une petite tâche, on peut soit lutter -il n'est jamais trop tard- ou la laisser, car elle ne nous gêne pas trop... mais c'est lui laisser l'espace pour sa conquête : la moisissure ne fait pas du surplace, l'équilibre n'est pas permis. La lutte doit être constante, permanente. Baissez la garde un instant, sur un domaine, et vous lui ouvrez les portes de votre esprit...et vous vous transformerez petit à petit en un animal médiocre, plus capable de rien d'autre que d'être dans la moyenne, transparent et médiocre.

Totalement contraire au lâcher prise, que je voudrais pourtant apprendre...et pratiquer. Le lâcher prise est il une forme d'abandon, de résignation? Quelque chose doit encore m'échapper derrière ces termes.

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