lundi 30 septembre 2013

Ou Dieu n'existe pas, ou c'est un salaud, ou il s'en branle

Petit mot toujours tiré du bouquin d'E. Carrère, ou plutôt de la bouche d'un de ces personnages...

La formule m'a fait sourire, et résume bien tous les arguments des athées, ou plutôt des anti-dieu, de ceux qui luttent pour démontrer son inexistence.
Cet argument fait mouche au premier abord, mais n'est que simpliste en fin de compte (et pourtant je ne suis pas croyant!). Il s'appuie de manière tacite -j'adore ce procédé de manipulation!- sur une vision totalement anthropomorphique de Dieu, et totalement égocentrique, plaçant Dieu tout puissant comme le serviteur des hommes, comme étant leur obligé. Dieu n'aurait pas le droit de nous laisser dans notre souffrance?
De plus si Dieu nous a fait à son image, il est à la nôtre : c'est donc sûrement un salaud qui s'en branle :)

Bref, la seule chose démontrée par ce genre de raisonnement est que Dieu n'est pas humain, n'est pas à notre échelle, ne fonctionne pas comme nous... s'il existe. Il y a sans doute plus de différence entre nous et Dieu qu'entre nous et des fourmis : nous pouvons certes influencer le monde des fourmis, mais nous sommes incapables de communiquer avec, de leur apprendre quelque chose, et à mon avis la plupart des tentatives pour s'approprier une fourmilière doivent se terminer en catastrophe pour elles ! (bon mon raisonnement est aussi anthropomorphique, mais je parle tout seul : peu importe ! :p )

Le plus grand mystère reste cette vision pseudo anthropomorphique de Dieu présente dans les textes sacrés, alors qu'elle est combattue en même temps : simple artifice pour mieux convaincre les esprits (faibles) ?


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