Petit extrait, de tête, de Blue Jasmine de Woody Allen.
Tout le monde ressent ça un jour ou l'autre : d'abord le sentiment d'être isolé, de devoir toujours faire les efforts, d'aller vers les autres, de devoir inventer sa vie. Et on a en même temps l'impression que pour les autres c'est plus facile. Mais en fait non, c'est juste la condition humaine, et la vie.
Nous sommes à la fois exigeants et fainéants : nous avons des rêves, nous sommes envieux de tout ce que nous voyons, et nous voudrions que tout ça nous arrive tout cuit. Du coup, nous devenons aussi plaintifs :)
Mais en fait, nous ne faisons qu'idéaliser la vie des autres, pour justifier notre comportement et notre fainéantise, pour nous complaire dans notre état.
La condition humaine est ainsi semble t'il, Woddy semble d'accord avec moi :)
Le pire, c'est que nous complaire ne nous suffit pas, excuser notre fainéantise ne nous suffit pas, il nous faut en plus trouver un coupable : les autres feront ce coupable idéal. Les autres qui ne font pas tout pour nous rendre la vie plus facile, les autres qui ne se plient à nos désirs, de leur plein gré, sans qu'on ait à leur demander, sans qu'on ait à l'exprimer.
Alors que pour trouver le véritable coupable, il suffit de regarder un miroir...
Un peu (beaucoup) de courage, de volonté et d'optimisme, et tout le monde peut reprendre sa vie en main. On ne peut certes pas tout faire, nous ne sommes pas le Dieu de l'Univers, mais on peut améliorer les choses, faire des efforts et éviter de sombrer dans l'ennui, le défaitisme, la complaisance. On peut faire en sorte que des choses se passent ! Et c'est déjà le cercle qui se brise...
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