Petite citation tirée de la bouche d'un infirmier, dans un bouquin de Emmanuel Carrière.
J'aime bien cette façon de voir la vie, de relativiser les choses négatives pour en tirer du positif, de prendre du recul par rapport aux normes pour se centrer sur ses propres valeurs, se remettre au centre du monde, ou de son monde à minima (mais y'a t'il une différence?)
Ce comportement peut être vu comme égocentrique, narcissique, voire mégalomane : tout rapporter à soi, se moquer des "valeurs" et jugements des autres, ne prendre en compte que son propre avis pour mieux se glorifier, pour être fier de soi. Mais bon, tant qu'on ne sombre pas dans un excès, je trouve cela plutôt positif (et me vante souvent d'un certain égoïsme/égocentrisme/égomachin...). Je suis mon propre Dieu, je fonde mes valeurs, mes actes et mes jugements : ne jamais oublier ceci, ne jamais se laisser déposséder de ce caractère divin, ne jamais l'abandonner... au risque de s'effacer et de devenir vraiment spectateur de son existence.
C'est aussi une manière de replacer la conscience du monde au cœur de son existence : être présent, se concentrer sur la moindre tâche, qui mérite d'être bien faite... et en retirer un sentiment positif ! Un sentiment de présence au monde, de réalisation, d'apport, de juste réalisation.
Tout n'est que point de vue. On peut soit s'enfermer dans une spirale négative, soit s'élever renforcer son rapport au monde, sa confiance en soi, son ego, sa fierté personnel. Facile à dire, un peu moins à faire, mais ceci ne fait pas partie des théories les plus difficiles à mettre en pratique... Il suffit d'être attentif et conscient.
Ou de faire ce qu'on en a envie.
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