Nous ne sommes pas nos actes,
nous ne sommes pas nos paroles,
nous ne sommes pas nos erreurs,
nous ne sommes pas nos comportements,
nous ne sommes pas nos sentiments...
Nous sommes un tout, complexe, indéfinissable, divin ou sacré.
Nous réagissons à différentes situations, sous différentes contraintes extérieures et intérieures, influencés par notre passé, notre volonté, notre forme.
Juger une personne sur un acte, sur une erreur, sur un comportement, c'est le réduire, c'est refuser sa complexité, son ambiguïté, ses paradoxes, sa faiblesse, son humanité, c'est refuser son droit à l'erreur.
Personne ne souhaite ça pour soi, pourquoi l'appliquer aux autres alors?
Nous envoyons trop souvent ce message aux enfants, qui viennent à s'assimiler à leurs résultats scolaires, à leur comportement : c'est nul, c'est méchant devient tu es nul, tu es méchant. Cette assimilation est dangereuse, et confère un jugement absolu sur ce qui n'est qu'une facette, une erreur de parcours, un apprentissage?
Il ne faut pas fermer les yeux sur les paroles, actes, comportements... mais bien réaliser que ce ne sont que des expressions de soi, de la personne : ce n'est pas la personne. Une expression peut être passagère, mal interprétée, mal comprise. Un peu de tolérance que diable ! Ne prenons pas une partie pour le tout (synecdoque ça doit s'appeler, histoire de la ramener un peu ;p), ce serait une erreur... qui pourrait être dramatique.
Que reste t'il pour nous définir alors?
Je ne sais pas, peut être que la meilleure définition est encore ce que nous voulons être, ce que nous avons choisi d'être ( ;) Fauve ≠), nos principes... même si nous n'avons pas toujours la force de les appliquer, et si nous faisons évoluer ceux-ci avec notre expérience : l'erreur est humaine et permet de progresser, d'évoluer.
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